RECHERCHEZ
Il naît le 18 juin 1921 à Bakou (Azerbaïdjan) ou Bacau (Roumanie) . Tourneur de métier, il se réfugie dans le sud de la France pour échapper aux persécutions antisémites. Il est arrêté au GTE 805 (Groupement de Travailleurs étrangers) de la Grand Combe (Gard) où il travaille et envoyé au camp de Malaval près de Marseille, ensuite au centre de regroupement de Drancy (matricule 19336) où il arrive le 8 avril 1944. Son carnet de fouille n° 115/2387 à Drancy indique les 150 francs (environ 30 euros valeur 2022) dont il a été spolié.
Il est déporté par convoi 73[i] du 15 mai 1944 à destination de Kaunas et Reval (Tallinn) où il disparait.
André Francisco
[i] Le convoi no 73 du 15 mai 1944 parti de la gare de Bobigny à destination, fait unique dans l’histoire de la Shoah en France, des Pays baltes. Les 878 déportés du convoi furent emmenés au Neuvième Fort, un camp d’extermination, de Kaunas en Lituanie, et à la prison Patarei de Reval (Tallinn) en Estonie. Seulement 22 déportés étaient encore en vie en 1945. Ce fut le seul convoi de déportation originaire de Drancy à avoir cette destination, même si la cause de ce choix demeure inconnue. En effet, ceux-ci étaient généralement dirigés vers le camp d’Auschwitz, de Majdanek, de Sobibor ou de Buchenwald. En outre, à la différence des autres, le Convoi 73 était composé uniquement d’hommes, peut-être pour participer à la construction d’ouvrages bétonnés pour l’organisation Todt. « Travailleurs » pour tenter d’éviter la déportation vers les camps d’extermination, une partie des victimes était volontaire. Toutefois, une hypothèse récente suggère qu’il s’agissait en fait de déporter ces hommes pour leur faire effacer les traces d’exactions déjà commises dans les pays baltes.
Sources :
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978.
Base des données centrales des victimes de la Shoah
Mémorial Yad Vashem
RECHERCHEZ
Il naît le 18 juin 1921 à Bakou (Azerbaïdjan) ou Bacau (Roumanie) . Tourneur de métier, il se réfugie dans le sud de la France pour échapper aux persécutions antisémites. Il est arrêté au GTE 805 (Groupement de Travailleurs étrangers) de la Grand Combe (Gard) où il travaille et envoyé au camp de Malaval près de Marseille, ensuite au centre de regroupement de Drancy (matricule 19336) où il arrive le 8 avril 1944. Son carnet de fouille n° 115/2387 à Drancy indique les 150 francs (environ 30 euros valeur 2022) dont il a été spolié.
Il est déporté par convoi 73[i] du 15 mai 1944 à destination de Kaunas et Reval (Tallinn) où il disparait.
André Francisco
[i] Le convoi no 73 du 15 mai 1944 parti de la gare de Bobigny à destination, fait unique dans l’histoire de la Shoah en France, des Pays baltes. Les 878 déportés du convoi furent emmenés au Neuvième Fort, un camp d’extermination, de Kaunas en Lituanie, et à la prison Patarei de Reval (Tallinn) en Estonie. Seulement 22 déportés étaient encore en vie en 1945. Ce fut le seul convoi de déportation originaire de Drancy à avoir cette destination, même si la cause de ce choix demeure inconnue. En effet, ceux-ci étaient généralement dirigés vers le camp d’Auschwitz, de Majdanek, de Sobibor ou de Buchenwald. En outre, à la différence des autres, le Convoi 73 était composé uniquement d’hommes, peut-être pour participer à la construction d’ouvrages bétonnés pour l’organisation Todt. « Travailleurs » pour tenter d’éviter la déportation vers les camps d’extermination, une partie des victimes était volontaire. Toutefois, une hypothèse récente suggère qu’il s’agissait en fait de déporter ces hommes pour leur faire effacer les traces d’exactions déjà commises dans les pays baltes.
Sources :
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978.
Base des données centrales des victimes de la Shoah
Mémorial Yad Vashem