IZORCE Auguste

  • 39511 Buchenwald

  • Né le 22 janvier 1872 à Villeneuve les Avignon

  • Décédé le 8 octobre 1955 à l’Isle sur Sorgues

Auguste Mathieu naît le 22 janvier 1872 à Villeneuve les Avignon (Gard) fils de Jean Pierre, cultivateur âgé de 37 ans et de madeleine Canonge, ouvrière en soie âgée de 30 ans. Il est l’ainé d’une fratrie de 5 enfants.

Faisant partie de la classe 1892, il est incorporé le 11 novembre 1893 au 3ème régiment d’infanterie. Il est mis en disponibilité le 21 septembre 1894 et passe dans la réserve de l’armée active le 1er novembre 1896.
Alors qu’il est coiffeur et âgé de 34 ans, Il épouse à Avignon le 25 juin 1906, Rose Carrabin âgée de 23 ans dont il aura un enfant Jean Eugène né en 1907.
Rappelé au corps, le 26 août 1914 en service auxiliaire, il est détaché à la société des forges et chantiers de la méditerranée à la Seyne le 3 août 1917 et mis en congés le 11 avril 1919.
Il sera ensuite cafetier en 1926 et tiendra un commerce d’articles de chasse et pêche à son arrestation.
Alors qu’il appartient à formation FFI FTPF depuis le 1 août 1942, il est arrêté à 5h00 du matin à son domicile, 42 rue Carnot à l’Isle sur Sorgue (Vaucluse) le 16 septembre 1943. Son épouse aussi arrêtée est relâchée par la suite. Son fils jean Eugène, membre d’un mouvement de résistance de la région recherché aussi par la milice réussit à s’échapper. Son arrestation est du fait du milicien Francis Brulat[i]. Ce jour-là seize personnes au total seront arrêtées. Il est envoyé à la prison d’Avignon jusqu’au 11 octobre puis à celle de Marseille jusqu’au 18 octobre 1943 et transféré à Compiègne jusqu’au 19 janvier 1944 (matricule 19560). Il est déporté à Buchenwald par transport I.171 de 1944 hommes (matricule 39511) et classé Meerschaum (écume de mer)[ii] sur les documents du camp de Buchenwald et libéré le 11 mai 1945.

Alors qu’il a 73 ans, il reçoit la médaille de la déportation de l’Internement et de la résistance le 5 juin 1955, à la mairie de L’Isle-sur-la-Sorgue où il sera fait mention de son militantisme communiste.
Il décède le 8 octobre 1955 l’Isle sur sorgue.

André Francisco


[i] Francis Brulat : Auguste Izorce témoignera au procès du milicien Francis Brulat qui a spolié et arrêté de nombreux habitants de l’Isle Sur Sorgue. Celui-ci sera condamné à mort.

[ii] Opération Meerschaum : Par décret du 17 décembre 1943 l’Allemagne lance l’opération Meerschaum et le début des convois massifs réguliers au départ de la France occupée. Jusqu’alors les déportés l’étaient principalement pour des raisons de sécurité, d’éducation ou de prévention, mais l’Allemagne cherche maintenant à tout prix des bras valides pour soutenir son effort de guerre et l’accroissement de l’armement. Tous les types de population sont maintenant concernés par la déportation et sans justifications particulières, la mobilisation de toutes les capacités de travail des déportés se plaçant au premier plan. L’échéance fixée dans un premier temps au 30 janvier1943, est finalement repoussée à la fin juin. Un certain nombre de déportés bien après juin 43 (dont Auguste IZORCE) sont toujours  recensés Meerschaum mais plutôt par « commodité administrative ».

Sources :

Archives Caen
Archives Arolsen
Genéanet : arbre en ligne de son arrière-petit-fils Kévin IZORCE
Le souvenir français de l’Isle sur la sorgue : https://gw.geneanet.org/sf84800
Registre matriculaire Pont St esprit n° 304 classe 1892 – archives départementales du Gard

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

IZORCE Auguste

  • 39511 Buchenwald

  • Né le 22 janvier 1872 à Villeneuve les Avignon

  • Décédé le 8 octobre 1955 à l’Isle sur Sorgues

Auguste Mathieu naît le 22 janvier 1872 à Villeneuve les Avignon (Gard) fils de Jean Pierre, cultivateur âgé de 37 ans et de madeleine Canonge, ouvrière en soie âgée de 30 ans. Il est l’ainé d’une fratrie de 5 enfants.

Faisant partie de la classe 1892, il est incorporé le 11 novembre 1893 au 3ème régiment d’infanterie. Il est mis en disponibilité le 21 septembre 1894 et passe dans la réserve de l’armée active le 1er novembre 1896.
Alors qu’il est coiffeur et âgé de 34 ans, Il épouse à Avignon le 25 juin 1906, Rose Carrabin âgée de 23 ans dont il aura un enfant Jean Eugène né en 1907.
Rappelé au corps, le 26 août 1914 en service auxiliaire, il est détaché à la société des forges et chantiers de la méditerranée à la Seyne le 3 août 1917 et mis en congés le 11 avril 1919.
Il sera ensuite cafetier en 1926 et tiendra un commerce d’articles de chasse et pêche à son arrestation.
Alors qu’il appartient à formation FFI FTPF depuis le 1 août 1942, il est arrêté à 5h00 du matin à son domicile, 42 rue Carnot à l’Isle sur Sorgue (Vaucluse) le 16 septembre 1943. Son épouse aussi arrêtée est relâchée par la suite. Son fils jean Eugène, membre d’un mouvement de résistance de la région recherché aussi par la milice réussit à s’échapper. Son arrestation est du fait du milicien Francis Brulat[i]. Ce jour-là seize personnes au total seront arrêtées. Il est envoyé à la prison d’Avignon jusqu’au 11 octobre puis à celle de Marseille jusqu’au 18 octobre 1943 et transféré à Compiègne jusqu’au 19 janvier 1944 (matricule 19560). Il est déporté à Buchenwald par transport I.171 de 1944 hommes (matricule 39511) et classé Meerschaum (écume de mer)[ii] sur les documents du camp de Buchenwald et libéré le 11 mai 1945.

Alors qu’il a 73 ans, il reçoit la médaille de la déportation de l’Internement et de la résistance le 5 juin 1955, à la mairie de L’Isle-sur-la-Sorgue où il sera fait mention de son militantisme communiste.
Il décède le 8 octobre 1955 l’Isle sur sorgue.

André Francisco


[i] Francis Brulat : Auguste Izorce témoignera au procès du milicien Francis Brulat qui a spolié et arrêté de nombreux habitants de l’Isle Sur Sorgue. Celui-ci sera condamné à mort.

[ii] Opération Meerschaum : Par décret du 17 décembre 1943 l’Allemagne lance l’opération Meerschaum et le début des convois massifs réguliers au départ de la France occupée. Jusqu’alors les déportés l’étaient principalement pour des raisons de sécurité, d’éducation ou de prévention, mais l’Allemagne cherche maintenant à tout prix des bras valides pour soutenir son effort de guerre et l’accroissement de l’armement. Tous les types de population sont maintenant concernés par la déportation et sans justifications particulières, la mobilisation de toutes les capacités de travail des déportés se plaçant au premier plan. L’échéance fixée dans un premier temps au 30 janvier1943, est finalement repoussée à la fin juin. Un certain nombre de déportés bien après juin 43 (dont Auguste IZORCE) sont toujours  recensés Meerschaum mais plutôt par « commodité administrative ».

Sources :

Archives Caen
Archives Arolsen
Genéanet : arbre en ligne de son arrière-petit-fils Kévin IZORCE
Le souvenir français de l’Isle sur la sorgue : https://gw.geneanet.org/sf84800
Registre matriculaire Pont St esprit n° 304 classe 1892 – archives départementales du Gard

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.