RECHERCHEZ
Il naît le 26 avril 1917 à Odessa (Ukraine – URSS). Apatride et électricien, il se réfugie dans le sud de la France pour échapper aux persécutions antisémites. Son dernier domicile connu est à Draguignan (Var) au café de Verdun.
Employé au GTE 1068 (Groupement de Travailleurs Etrangers) du camp des Garrigues à Nîmes, il est arrêté à Remoulins et interné à Marseille d’où il est envoyé au centre de regroupement de Drancy. Il y arrive le 21 mai (matricule n° 22746). Son carnet de fouille n° 138/4615 à Drancy indique les 325 francs dont il a été spolié.
Il est déporté par convoi 75[i] du 30 mai 1944 à destination d’Auschwitz où il est assassiné dès son arrivée.
Son nom figure sur le mur du mémorial de la Shoah : dalle 17 – colonne 6 – rangée 2
André Francisco
[i]Le convoi 75 part de la gare de Paris-Bobigny le 30 mai 1944 avec 1004 déportés dont plus de 100 déportés de moins de 18 ans, ainsi que des détenus du camp Vittel qui avaient été épargnés de la déportation jusque-là pour servir d’échange éventuel, se trouve également un groupe de 30 Juifs du département de Haute-Savoie. Le convoi arrive au camp d’Auschwitz-Birkenau le 2 juin 1944, 239 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et tatoués des numéros A-11841 à A-12079 ainsi que 134 femmes, également sélectionnées pour les travaux forcés et tatouées des numéros A-7065 à A-7198. Le reste du convoi, c’est-à-dire 624 Juifs, sont immédiatement gazés. Après la libération d’Auschwitz, on compte 99 survivants du convoi 75, parmi lesquels se trouvent 54 femmes
Sources :
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978.
Archives Arolsen
Base des données centrales des victimes de la Shoah
RECHERCHEZ
Il naît le 26 avril 1917 à Odessa (Ukraine – URSS). Apatride et électricien, il se réfugie dans le sud de la France pour échapper aux persécutions antisémites. Son dernier domicile connu est à Draguignan (Var) au café de Verdun.
Employé au GTE 1068 (Groupement de Travailleurs Etrangers) du camp des Garrigues à Nîmes, il est arrêté à Remoulins et interné à Marseille d’où il est envoyé au centre de regroupement de Drancy. Il y arrive le 21 mai (matricule n° 22746). Son carnet de fouille n° 138/4615 à Drancy indique les 325 francs dont il a été spolié.
Il est déporté par convoi 75[i] du 30 mai 1944 à destination d’Auschwitz où il est assassiné dès son arrivée.
Son nom figure sur le mur du mémorial de la Shoah : dalle 17 – colonne 6 – rangée 2
André Francisco
[i]Le convoi 75 part de la gare de Paris-Bobigny le 30 mai 1944 avec 1004 déportés dont plus de 100 déportés de moins de 18 ans, ainsi que des détenus du camp Vittel qui avaient été épargnés de la déportation jusque-là pour servir d’échange éventuel, se trouve également un groupe de 30 Juifs du département de Haute-Savoie. Le convoi arrive au camp d’Auschwitz-Birkenau le 2 juin 1944, 239 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et tatoués des numéros A-11841 à A-12079 ainsi que 134 femmes, également sélectionnées pour les travaux forcés et tatouées des numéros A-7065 à A-7198. Le reste du convoi, c’est-à-dire 624 Juifs, sont immédiatement gazés. Après la libération d’Auschwitz, on compte 99 survivants du convoi 75, parmi lesquels se trouvent 54 femmes
Sources :
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978.
Archives Arolsen
Base des données centrales des victimes de la Shoah