RECHERCHEZ
Samuel Gueron (ou Gheron selon les sources) est né à La Havane le 20 septembre 1924, de nationalité cubaine, fils d’Elias Gueron né le 20 mai 1890 à Roustchouk (Bulgarie) et de Fortunée Algazie née le 20 février 1896 à Constantinople (Turquie). Il aurait résidé 9 ans dans le 15ème arrondissement de Paris, 6, rue Meilhac. Prothésiste dentaire, il habite à Nîmes où il habite depuis 1939 au 11 de la rue Dorée. Il est arrêté le 15 mai 1944 par la Gestapo (selon les sources à Alès ou à Nîmes) et conduit à la caserne de Nîmes. Il est incarcéré à Marseille et envoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy matricule 25653, le 24 juillet avant d’être déporté par le convoi 77[i] du 31 juillet 1944 en direction d’Auschwitz le 2 février 1945. Il survivra et sera apatrié à Paris le 18 juin 1945 via Annemasse.
Ses parents Elias et Fortunée sont déportés par le convoi 67 alors qu’ils résident 233 rue d’Alésia à Paris.
Après-guerre Samuel sera suivi par le SSJ (Service Social des Jeunes) et naturalisé français le 12 avril 1947.
Son nom figure sur le mur des noms du mémorial de la Shoah : dalle 16 – colonne 6 – Rangée 1
Nota : il existe vraisemblablement un lien de parenté avec la famille Barouch : Bertha Barouch est née Gheron en Bulgarie (fille de Samuel Gheron et de Rebecca Perera) et réside à Nîmes avant d’être déportée le 30 juin 1944 par convoi 77.
CHM, André FRANCISCO
[i] Convoi n° 77 en date du 31 juillet 1944 : Le nombre des déportés était de 1 300. 291 hommes furent sélectionnés avec les matricules B-3673 à B-3963 ; de même pour 283 femmes avec les matricules de A-16457 à A-16739. Il y avait, en 1945, 209 survivants, dont 141 femmes et 114 hommes. Ce convoi est composé notamment de 690 personnes nées en France, 184 en Pologne, 83 en Turquie, 55 en Algérie, 46 en Ukraine, 45 en Allemagne, 33 en Roumanie, 24 en Autriche, 19 en Grèce, 16 en Hongrie, 13 en Biélorussie, 11 en Tunisie, 10 en Moldavie et en Russie, 1 à Cuba, selon le découpage des frontières en 2021
Sources :
Mémorial de la Shoah
Yad Vashem
MuestrosDezaparesidos : liste des déportés Judeo-Espagnols – Xavier Rothéa
Site Stevemorse
AD Gard (1 W 139)
Documents transmis par AFMD
Fichier J naturalisations
Le mémorial de la déportation de Serge Klarsfeld
RECHERCHEZ
Samuel Gueron (ou Gheron selon les sources) est né à La Havane le 20 septembre 1924, de nationalité cubaine, fils d’Elias Gueron né le 20 mai 1890 à Roustchouk (Bulgarie) et de Fortunée Algazie née le 20 février 1896 à Constantinople (Turquie). Il aurait résidé 9 ans dans le 15ème arrondissement de Paris, 6, rue Meilhac. Prothésiste dentaire, il habite à Nîmes où il habite depuis 1939 au 11 de la rue Dorée. Il est arrêté le 15 mai 1944 par la Gestapo (selon les sources à Alès ou à Nîmes) et conduit à la caserne de Nîmes. Il est incarcéré à Marseille et envoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy matricule 25653, le 24 juillet avant d’être déporté par le convoi 77[i] du 31 juillet 1944 en direction d’Auschwitz le 2 février 1945. Il survivra et sera apatrié à Paris le 18 juin 1945 via Annemasse.
Ses parents Elias et Fortunée sont déportés par le convoi 67 alors qu’ils résident 233 rue d’Alésia à Paris.
Après-guerre Samuel sera suivi par le SSJ (Service Social des Jeunes) et naturalisé français le 12 avril 1947.
Son nom figure sur le mur des noms du mémorial de la Shoah : dalle 16 – colonne 6 – Rangée 1
Nota : il existe vraisemblablement un lien de parenté avec la famille Barouch : Bertha Barouch est née Gheron en Bulgarie (fille de Samuel Gheron et de Rebecca Perera) et réside à Nîmes avant d’être déportée le 30 juin 1944 par convoi 77.
CHM, André FRANCISCO
[i] Convoi n° 77 en date du 31 juillet 1944 : Le nombre des déportés était de 1 300. 291 hommes furent sélectionnés avec les matricules B-3673 à B-3963 ; de même pour 283 femmes avec les matricules de A-16457 à A-16739. Il y avait, en 1945, 209 survivants, dont 141 femmes et 114 hommes. Ce convoi est composé notamment de 690 personnes nées en France, 184 en Pologne, 83 en Turquie, 55 en Algérie, 46 en Ukraine, 45 en Allemagne, 33 en Roumanie, 24 en Autriche, 19 en Grèce, 16 en Hongrie, 13 en Biélorussie, 11 en Tunisie, 10 en Moldavie et en Russie, 1 à Cuba, selon le découpage des frontières en 2021
Sources :
Mémorial de la Shoah
Yad Vashem
MuestrosDezaparesidos : liste des déportés Judeo-Espagnols – Xavier Rothéa
Site Stevemorse
AD Gard (1 W 139)
Documents transmis par AFMD
Fichier J naturalisations
Le mémorial de la déportation de Serge Klarsfeld