RECHERCHEZ
Gomez Marcel, Félix né à Alès est inscrit « sujet espagnol » sur l’État Civil de la ville car son père Jean-Baptiste est né le 23 février 1874 en Espagne dans la province de Valence, sa mère se nomme Clotilde Almenar, elle a alors 34 ans. La famille est domiciliée au n° 8 de la rue Violette à Alès où Jean-Baptiste exerce la profession de terrassier.
Marcel Gomez est maçon et habite quartier Aubry à Alès.
Est-ce dans le cadre de la Relève qu’il est en Allemagne ? À Marburg il figure dans un camp d’éducation par le travail (Arbeitserziehungslager, AEL) géré par la Gestapo.
Le 21 janvier 1945 il est enregistré sous le matricule 138 408 au KL de Dachau et qualifié de déporté politique. Dès lors il va subir les transferts et marches forcées au fur et à mesure de l’évacuation des camps provoquée par l’avancée de l’Armée Rouge et des armées Alliés : le 31 janvier il est au KL de Sachsenhausen au nord de Berlin, son matricule n’est pas mentionné dans le Mémorial du camp, il est affecté au Kommando BB13 à la construction de voies de chemin de fer.
Le 6 mars 1945 il est en Thuringe au KL de Buchenwald avec un nouveau matricule 133 603. Il est assigné au Block 51 où il fait une courte quarantaine avant d’être envoyé le 22 mars au Kommando d’Ohrdruf. Mais celui-ci est évacué début avril (les troupes américaines n’y découvriront le 6 avril que des déportés épuisés ou morts) vers Buchenwald alors que l’évacuation du camp se prépare. Il est immédiatement incorporé dans une colonne de déportés vers Leitmeritz (Litomerice en tchèque), destination de nombreux convois d’évacuation.
Pendant les derniers jours d’avril 1945, devant l’avancée de l’Armée Rouge la direction de ce camp débute la liquidation du KL. Marcel Gomez est libéré le 4 mai 1945.
Le 12 janvier 1946 à Alès il épouse Héliane, Anne Antomi.
Il décède le 17 décembre 1973 à Alès.
Monique Vézilier
Sources :
SHD Caen O84101, 103, 108
EC, Archives départementales du Gard
Association Française Buchenwald-Dora, Jean-Luc Ruga
Arolsen archives, dossier Gomez Marcel
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Gomez Marcel, Félix né à Alès est inscrit « sujet espagnol » sur l’État Civil de la ville car son père Jean-Baptiste est né le 23 février 1874 en Espagne dans la province de Valence, sa mère se nomme Clotilde Almenar, elle a alors 34 ans. La famille est domiciliée au n° 8 de la rue Violette à Alès où Jean-Baptiste exerce la profession de terrassier.
Marcel Gomez est maçon et habite quartier Aubry à Alès.
Est-ce dans le cadre de la Relève qu’il est en Allemagne ? À Marburg il figure dans un camp d’éducation par le travail (Arbeitserziehungslager, AEL) géré par la Gestapo.
Le 21 janvier 1945 il est enregistré sous le matricule 138 408 au KL de Dachau et qualifié de déporté politique. Dès lors il va subir les transferts et marches forcées au fur et à mesure de l’évacuation des camps provoquée par l’avancée de l’Armée Rouge et des armées Alliés : le 31 janvier il est au KL de Sachsenhausen au nord de Berlin, son matricule n’est pas mentionné dans le Mémorial du camp, il est affecté au Kommando BB13 à la construction de voies de chemin de fer.
Le 6 mars 1945 il est en Thuringe au KL de Buchenwald avec un nouveau matricule 133 603. Il est assigné au Block 51 où il fait une courte quarantaine avant d’être envoyé le 22 mars au Kommando d’Ohrdruf. Mais celui-ci est évacué début avril (les troupes américaines n’y découvriront le 6 avril que des déportés épuisés ou morts) vers Buchenwald alors que l’évacuation du camp se prépare. Il est immédiatement incorporé dans une colonne de déportés vers Leitmeritz (Litomerice en tchèque), destination de nombreux convois d’évacuation.
Pendant les derniers jours d’avril 1945, devant l’avancée de l’Armée Rouge la direction de ce camp débute la liquidation du KL. Marcel Gomez est libéré le 4 mai 1945.
Le 12 janvier 1946 à Alès il épouse Héliane, Anne Antomi.
Il décède le 17 décembre 1973 à Alès.
Monique Vézilier
Sources :
SHD Caen O84101, 103, 108
EC, Archives départementales du Gard
Association Française Buchenwald-Dora, Jean-Luc Ruga
Arolsen archives, dossier Gomez Marcel




