RECHERCHEZ
OBSERVATION :
La liste des déportés(es) de notre site ayant un rapport avec le Gard est issue de diverses sources : liste du bâtonnier Bedos, de Josette Roucaute, archives départementales du Gard, liste des fédérations de déportés(es) créées au lendemain de la guerre, témoignages oraux de maires du Gard, Yad Vashem, archives Service Historique de la Défense de Caen, témoignages écrits de déporté(es), nos propres études …). Certaines informations nous laissent à penser que Ramon GARCIA a résidé dans le Gard, mais malgré nos recherches nous n’avons pu certifier son parcours dans ce département. Nous faisons le choix par respect pour cette personne de publier sa biographie sous réserve d’informations complémentaires.
Il nait le 22 juin 1913, à Tinéo Miño (Asturies- Espagne), fil de José et de Filomena Garcia.
Alors que célibataire il fuit en France le 7 février 1939 lors de la « Retirada » devant l’avancée des troupes franquistes. Mécanicien il s’installe dans le département de la Gironde, à Blanquefort. Il s’engage dans les rangs des Francs-Tireurs et Partisans français de la Gironde où il prend le pseudo de « Pépé ». Avec son groupe il participe à des sabotages et des attaques contre les troupes allemandes. Il est arrêté le 14 mai 1943, par la police française sur dénonciation, alors qu’il s’était fait embaucher comme mécaniciens à la Kriesmarine afin d’avoir un Ausweis (laisser passer). Il est interné à la caserne Boudet à Bordeaux et envoyé au fort de Romainville le 28 mai 1943 où il reçoit le n° d’écrou 3131. Il est ensuite déporté à Sarrebruck Neue-Bremm le 16 septembre dans le petit convoi I.132, en voiture de voyageurs 3° classe. Il est envoyé à Buchenwald le 17 septembre. Après un an passé dans le camp central, il se retrouve à Dora le 5 janvier 1945, où il travaille sur les V1 et V2. Il porte alors le matricule 102877. Logé au block 108 et affecté au kommando 251, il est hospitalisé au revier le 20 mars. Il en sort le 4 avril 1945 pour être évacué en train. Il arrive le 11 à Bergen-Belsen où il est libéré quatre jours plus tard, et est rapatrié par le Lutétia à Paris le 1° mai 1945.
Titulaire de la carte de combattant volontaire de la résistance et de la carte de combattant, il est naturalisé après-guerre et reprend son métier de mécanicien.
André FRANCISCO
Bio rédigée par Adeline Lee
Sources :
-Biographie extraite du dictionnaire Dora – écrite par Adeline Lee : Le livre des 9000 déportés de France à Mittelbau-Dora de Laurent Thiery (Auteur), Aurélie Filippetti (Préface)
-Archives Arolsen
-Fondation pour la mémoire de la déportation : http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.132.
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La liste des déportés(es) de notre site ayant un rapport avec le Gard est issue de diverses sources : liste du bâtonnier Bedos, de Josette Roucaute, archives départementales du Gard, liste des fédérations de déportés(es) créées au lendemain de la guerre, témoignages oraux de maires du Gard, Yad Vashem, archives Service Historique de la Défense de Caen, témoignages écrits de déporté(es), nos propres études …). Certaines informations nous laissent à penser que Ramon GARCIA a résidé dans le Gard, mais malgré nos recherches nous n’avons pu certifier son parcours dans ce département. Nous faisons le choix par respect pour cette personne de publier sa biographie sous réserve d’informations complémentaires.
Il nait le 22 juin 1913, à Tinéo Miño (Asturies- Espagne), fil de José et de Filomena Garcia.
Alors que célibataire il fuit en France le 7 février 1939 lors de la « Retirada » devant l’avancée des troupes franquistes. Mécanicien il s’installe dans le département de la Gironde, à Blanquefort. Il s’engage dans les rangs des Francs-Tireurs et Partisans français de la Gironde où il prend le pseudo de « Pépé ». Avec son groupe il participe à des sabotages et des attaques contre les troupes allemandes. Il est arrêté le 14 mai 1943, par la police française sur dénonciation, alors qu’il s’était fait embaucher comme mécaniciens à la Kriesmarine afin d’avoir un Ausweis (laisser passer). Il est interné à la caserne Boudet à Bordeaux et envoyé au fort de Romainville le 28 mai 1943 où il reçoit le n° d’écrou 3131. Il est ensuite déporté à Sarrebruck Neue-Bremm le 16 septembre dans le petit convoi I.132, en voiture de voyageurs 3° classe. Il est envoyé à Buchenwald le 17 septembre. Après un an passé dans le camp central, il se retrouve à Dora le 5 janvier 1945, où il travaille sur les V1 et V2. Il porte alors le matricule 102877. Logé au block 108 et affecté au kommando 251, il est hospitalisé au revier le 20 mars. Il en sort le 4 avril 1945 pour être évacué en train. Il arrive le 11 à Bergen-Belsen où il est libéré quatre jours plus tard, et est rapatrié par le Lutétia à Paris le 1° mai 1945.
Titulaire de la carte de combattant volontaire de la résistance et de la carte de combattant, il est naturalisé après-guerre et reprend son métier de mécanicien.
André FRANCISCO
Bio rédigée par Adeline Lee
Sources :
-Biographie extraite du dictionnaire Dora – écrite par Adeline Lee : Le livre des 9000 déportés de France à Mittelbau-Dora de Laurent Thiery (Auteur), Aurélie Filippetti (Préface)
-Archives Arolsen
-Fondation pour la mémoire de la déportation : http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.132.




