RECHERCHEZ
Elie René est le fils d’Emile Fournier, propriétaire cultivateur, et de Juliette Albertine Hébrard, sans profession. Il est l’aîné d’une grande fratrie composée de Franc né en 1925, Lucien né en 1926, Emile né en 1927, Huguette née en 1931 et Simone née en 1933. Il est de religion protestante. Pendant la guerre, il est agriculteur dans son village natal. Il participe avec ses parents au sauvetage d’une famille juive, les Weinberg. Il appartient au Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France et rejoint le maquis AS du Mercou appelé aussi maquis de la Grande Borie le 1er avril 1944. Il est fait prisonnier le 12 mai lors d’un assaut lancé dans la nuit du 11 au 12 par la 8ème compagnie de la Division Brandebourg au col du Mercou sur la commune de Soudorgues. Il est interné au fort Vauban à Alès, à la caserne Vallongue à Nîmes, à la centrale de Nîmes, à la prison des Baumettes à Marseille et au camp de Compiègne (numéro 45504) à partir du 24 juillet 1944. Il est déporté le 28 juillet à Neuengamme dans un convoi de 1 652 personnes. D’autres Gardois sont présents dans ce train : Jules Agulhon, Joseph Alabart (matricule 39612†), Jean Marie De Loye (matricule 40228†), Gilbert Delon (matricule 39585†), Ladislas Kanik, Fernand Montet (matricule 29599†), Vladimir Morozow, Arthur Puech (matricule 40736†). Il est affecté au Kommando de Bremen-Osterort où il participe à la construction d’un bunker pour sous-marins dans la base sous-marine. Il meurt le 4 janvier 1945 à 17 heures à Brême. Avec ses parents, Yad Vashem lui attribue le titre de Juste parmi les Nations, le 29 mars 1999.
Marilyne Andréo
Sources :
EC Soudorgues (consulté en ligne sur le site des Archives départementales du Gard).
21 P 451 401, DAVCC, Dossier de déporté de Fournier Elie René.
Dossier Arolsen.
Monique Vézilier, « Les Justes » in AERI, La Résistance dans le Gard.
Aimé Vielzeuf, Terreur en Cévenne, p.48-51.
RECHERCHEZ
Elie René est le fils d’Emile Fournier, propriétaire cultivateur, et de Juliette Albertine Hébrard, sans profession. Il est l’aîné d’une grande fratrie composée de Franc né en 1925, Lucien né en 1926, Emile né en 1927, Huguette née en 1931 et Simone née en 1933. Il est de religion protestante. Pendant la guerre, il est agriculteur dans son village natal. Il participe avec ses parents au sauvetage d’une famille juive, les Weinberg. Il appartient au Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France et rejoint le maquis AS du Mercou appelé aussi maquis de la Grande Borie le 1er avril 1944. Il est fait prisonnier le 12 mai lors d’un assaut lancé dans la nuit du 11 au 12 par la 8ème compagnie de la Division Brandebourg au col du Mercou sur la commune de Soudorgues. Il est interné au fort Vauban à Alès, à la caserne Vallongue à Nîmes, à la centrale de Nîmes, à la prison des Baumettes à Marseille et au camp de Compiègne (numéro 45504) à partir du 24 juillet 1944. Il est déporté le 28 juillet à Neuengamme dans un convoi de 1 652 personnes. D’autres Gardois sont présents dans ce train : Jules Agulhon, Joseph Alabart (matricule 39612†), Jean Marie De Loye (matricule 40228†), Gilbert Delon (matricule 39585†), Ladislas Kanik, Fernand Montet (matricule 29599†), Vladimir Morozow, Arthur Puech (matricule 40736†). Il est affecté au Kommando de Bremen-Osterort où il participe à la construction d’un bunker pour sous-marins dans la base sous-marine. Il meurt le 4 janvier 1945 à 17 heures à Brême. Avec ses parents, Yad Vashem lui attribue le titre de Juste parmi les Nations, le 29 mars 1999.
Marilyne Andréo
Sources :
EC Soudorgues (consulté en ligne sur le site des Archives départementales du Gard).
21 P 451 401, DAVCC, Dossier de déporté de Fournier Elie René.
Dossier Arolsen.
Monique Vézilier, « Les Justes » in AERI, La Résistance dans le Gard.
Aimé Vielzeuf, Terreur en Cévenne, p.48-51.