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FOURNEL André
André Fournel est le fils d’Emile Fournel, employé de banque, né à Sète dans l’Hérault, et de Léa Fabre, sans profession, née à Saint-Dionisy dans le Gard. Il est cultivateur à Nîmes lorsqu’il est incorporé le 10 avril 1915 dans le 27ème bataillon de Chasseurs à pied. Il est blessé le 15 décembre 1918 et démobilisé le 19 septembre 1919. Lors du recensement de 1921, il vit avec sa sœur Hélène à Saint-Dionisy où il est propriétaire exploitant. Il se marie le 24 avril 1924 à Sault dans le Vaucluse avec Berthe Emilie Gardiol. En 1925, il s’installe dans le domaine Champlong de ses beaux-parents dans le hameau Saint-Jean sur la commune de Sault où son fils, Albert André, naît le 31 août. Il reprend la direction du domaine à la mort de son beau-père. Il est rappelé à l’activité le 30 août 1939. Le 2 novembre, il est affecté à la 11ème Compagnie des groupements d’ouvriers de la poudrerie de Sorgues. Il est classé affecté spécial au titre des exploitations forestières Seymand André à Sault le 28 novembre et réformé définitivement en juillet 1940. Il reprend son activité de distillateur parfumeur au domaine Champlong à Sault. Il s’engage dans la Résistance le 1er janvier 1943 dans l’AS-CFL du maquis Ventoux pour le secteur de Sault. Sa maison sert de PC. Il organise le maquis Ventoux avec Philippe Beyne et commande un groupe de 200 hommes dans la région de Sault. Son terrain est utilisé pour le premier parachutage d’armes et de personnel dans le Vaucluse en juin 1943. Il cherche des terrains pour les parachutages. Il héberge un opérateur radio parachuté avec son appareil émetteur récepteur pour établir la liaison avec Alger. L’appareil est détecté par la radiogoniométrie allemande stationnée à Sault et il est arrêté le 20 novembre 1943 dans cette commune par la Gestapo. Il est interné à la prison Sainte-Anne à Avignon puis aux Baumettes à Marseille et au camp de Compiègne (numéro 26939). Il est déporté le 22 mars 1944 à Mauthausen dans un convoi de 1 218 hommes. D’autres Gardois sont présents dans le même train : Henri About (matricule 59479), Charles Bedos (matricule 59548), Ferdinand Bonnefoi (matricule 59605), Jean Borgomano (matricule 59616), Marcel Cabos (matricule 59663†), Maurice Durand (matricule 59880†), André Gaches (matricule 59952†), Fernand Gaubiac (matricule 59968), Jean Genevois (matricule 59974), Serge Giorgetti (matricule 59992), Jules Manivet (matricule 60228), Joseph Martinez (matricule 60257†), Henri Mauzac (matricule 60274†), Louis Monguilan (matricule 60315), François Pietri (matricule 60438), Emile Souchon (matricule 60560†), Henri Testud (matricule 60622†) et Paul Vidal (matricule 60677). André Fournel arrive au camp le 25 mars. Il est transféré au Kommando de Linz III le 17 juin 1944. Il y est libéré le 5 mai 1945 et il est rapatrié le 22 mai via le Lutetia. Après la guerre, ses services dans la Résistance sont homologués avec le grade de capitaine. Il reçoit la Croix de guerre avec étoile de bronze et la médaille de la Résistance. En 1959, il habite à Nîmes. Il y est décédé le 15 mai 1979 à l’âge de 82 ans.
Marilyne Andréo
Sources :
EC Nîmes (en ligne sur le site des Archives départementales du Gard).
ONAC Vaucluse, Dossier de demande de la carte de Combattant volontaire de la Résistance d’André Fournel.
21 P 608 006, DAVCC Caen, Dossier de déporté de Fournel André.
AD Gard, Registre matricule de Fournel André. Consulté en ligne le 16 août 2024.
Recensement de population de Saint-Dionisy en 1921, p.4, Site internet des Archives départementales du Gard consulté en ligne le 16 août 2024.
Recensement de population de Sault en 1926, p.44, Site internet des Archives départementales de Vaucluse consulté en ligne le 16 août 2024.
Recensement de population de Sault en 1931, p.46, Site internet des Archives départementales de Vaucluse consulté en ligne le 16 août 2024.
Fiche de Fournel André sur le site internet de l’Amicale de Mauthausen, consulté le 16 août 2024, https://www.monument-mauthausen.org/59945.html
Aimé Autrand, Le département de Vaucluse de la défaite à la Libération mai 1940-25 août 1944, Avignon, Aubanel, 1965, p.204.
RECHERCHEZ
FOURNEL André
André Fournel est le fils d’Emile Fournel, employé de banque, né à Sète dans l’Hérault, et de Léa Fabre, sans profession, née à Saint-Dionisy dans le Gard. Il est cultivateur à Nîmes lorsqu’il est incorporé le 10 avril 1915 dans le 27ème bataillon de Chasseurs à pied. Il est blessé le 15 décembre 1918 et démobilisé le 19 septembre 1919. Lors du recensement de 1921, il vit avec sa sœur Hélène à Saint-Dionisy où il est propriétaire exploitant. Il se marie le 24 avril 1924 à Sault dans le Vaucluse avec Berthe Emilie Gardiol. En 1925, il s’installe dans le domaine Champlong de ses beaux-parents dans le hameau Saint-Jean sur la commune de Sault où son fils, Albert André, naît le 31 août. Il reprend la direction du domaine à la mort de son beau-père. Il est rappelé à l’activité le 30 août 1939. Le 2 novembre, il est affecté à la 11ème Compagnie des groupements d’ouvriers de la poudrerie de Sorgues. Il est classé affecté spécial au titre des exploitations forestières Seymand André à Sault le 28 novembre et réformé définitivement en juillet 1940. Il reprend son activité de distillateur parfumeur au domaine Champlong à Sault. Il s’engage dans la Résistance le 1er janvier 1943 dans l’AS-CFL du maquis Ventoux pour le secteur de Sault. Sa maison sert de PC. Il organise le maquis Ventoux avec Philippe Beyne et commande un groupe de 200 hommes dans la région de Sault. Son terrain est utilisé pour le premier parachutage d’armes et de personnel dans le Vaucluse en juin 1943. Il cherche des terrains pour les parachutages. Il héberge un opérateur radio parachuté avec son appareil émetteur récepteur pour établir la liaison avec Alger. L’appareil est détecté par la radiogoniométrie allemande stationnée à Sault et il est arrêté le 20 novembre 1943 dans cette commune par la Gestapo. Il est interné à la prison Sainte-Anne à Avignon puis aux Baumettes à Marseille et au camp de Compiègne (numéro 26939). Il est déporté le 22 mars 1944 à Mauthausen dans un convoi de 1 218 hommes. D’autres Gardois sont présents dans le même train : Henri About (matricule 59479), Charles Bedos (matricule 59548), Ferdinand Bonnefoi (matricule 59605), Jean Borgomano (matricule 59616), Marcel Cabos (matricule 59663†), Maurice Durand (matricule 59880†), André Gaches (matricule 59952†), Fernand Gaubiac (matricule 59968), Jean Genevois (matricule 59974), Serge Giorgetti (matricule 59992), Jules Manivet (matricule 60228), Joseph Martinez (matricule 60257†), Henri Mauzac (matricule 60274†), Louis Monguilan (matricule 60315), François Pietri (matricule 60438), Emile Souchon (matricule 60560†), Henri Testud (matricule 60622†) et Paul Vidal (matricule 60677). André Fournel arrive au camp le 25 mars. Il est transféré au Kommando de Linz III le 17 juin 1944. Il y est libéré le 5 mai 1945 et il est rapatrié le 22 mai via le Lutetia. Après la guerre, ses services dans la Résistance sont homologués avec le grade de capitaine. Il reçoit la Croix de guerre avec étoile de bronze et la médaille de la Résistance. En 1959, il habite à Nîmes. Il y est décédé le 15 mai 1979 à l’âge de 82 ans.
Marilyne Andréo
Sources :
EC Nîmes (en ligne sur le site des Archives départementales du Gard).
ONAC Vaucluse, Dossier de demande de la carte de Combattant volontaire de la Résistance d’André Fournel.
21 P 608 006, DAVCC Caen, Dossier de déporté de Fournel André.
AD Gard, Registre matricule de Fournel André. Consulté en ligne le 16 août 2024.
Recensement de population de Saint-Dionisy en 1921, p.4, Site internet des Archives départementales du Gard consulté en ligne le 16 août 2024.
Recensement de population de Sault en 1926, p.44, Site internet des Archives départementales de Vaucluse consulté en ligne le 16 août 2024.
Recensement de population de Sault en 1931, p.46, Site internet des Archives départementales de Vaucluse consulté en ligne le 16 août 2024.
Fiche de Fournel André sur le site internet de l’Amicale de Mauthausen, consulté le 16 août 2024, https://www.monument-mauthausen.org/59945.html
Aimé Autrand, Le département de Vaucluse de la défaite à la Libération mai 1940-25 août 1944, Avignon, Aubanel, 1965, p.204.
