RECHERCHEZ
Manuel est le fils de Francisco et Cécilia Lires, il travaille dans son village comme pêcheur jusqu’à l’âge de 19 ans et adhère à la CNT (Confédération Nationale du Travail, d’obédience anarchiste). Il épouse Emerenciana Patino, née le 19 avril 1929, avec qui il aura quatre enfants. Ils partent s’installer à la Corogne où il devient cuisinier à bord de bateaux ; il se trouve à Belfast lorsque la guerre civile éclate. Il rentre chez lui, organise des évasions de la zone franquiste par bateau et s’enfuit avec sa famille avec un bateau de pêche et 23 autres camarades vers Brest. A noter que près de 500 espagnols suivront cette voie d’exil depuis la Galice. Il revient à Barcelone avec sa famille pour continuer le combat avec l’armée républicaine, mais doit fuir l’Espagne en 1939 lors de la Retirada. Après un internement au camp d’Argelès-sur-Mer et Saint-Cyprien, il s’engage le 29 décembre 1939 dans l’armée française à la 114° CTE (Compagnie de travailleurs Etrangers). Il est fait prisonnier de guerre avec toute la 114ème compagnie le 22 juin 1940 à St Dié (Vosges) et conduit à Strasbourg et au stalag V D. Comme nombre de républicains espagnols, il est déporté au camp de Mauthausen (block 23), à partir du 13 décembre 1940, et aux kommandos de Gusen le 24 janvier 1941 (matricule 44759). Il est notamment déporté avec ses camarades Miro Antonio (matricule 4235) et Marivella Hippolyte (matricule 3525).
Il sera libéré le 5 mai 1945 à Gusen et rentrera le 16 juin 1945 par l’hôtel Lutetia.
Il s’installe à la Grand Combe (Gard) où il sera mineur aux houillères et militera jusqu’à son décès à la fédération locale de la CNT.
Il décède le 30 janvier 1978 à la Grand Combe.
André Francisco
Sources :
– Archives SHD Caen
– Archives Arolsen
– https://cntvigo.org/figueroa-manuel/
– Extrait d’un article de “ Espoir de Toulouse” du 15/05/1978 complété avec notes de Barros – CNT-Vigo
– Association MERE 29 – Mémoire de l’exil républicain dans le Finistère
RECHERCHEZ
Manuel est le fils de Francisco et Cécilia Lires, il travaille dans son village comme pêcheur jusqu’à l’âge de 19 ans et adhère à la CNT (Confédération Nationale du Travail, d’obédience anarchiste). Il épouse Emerenciana Patino, née le 19 avril 1929, avec qui il aura quatre enfants. Ils partent s’installer à la Corogne où il devient cuisinier à bord de bateaux ; il se trouve à Belfast lorsque la guerre civile éclate. Il rentre chez lui, organise des évasions de la zone franquiste par bateau et s’enfuit avec sa famille avec un bateau de pêche et 23 autres camarades vers Brest. A noter que près de 500 espagnols suivront cette voie d’exil depuis la Galice. Il revient à Barcelone avec sa famille pour continuer le combat avec l’armée républicaine, mais doit fuir l’Espagne en 1939 lors de la Retirada. Après un internement au camp d’Argelès-sur-Mer et Saint-Cyprien, il s’engage le 29 décembre 1939 dans l’armée française à la 114° CTE (Compagnie de travailleurs Etrangers). Il est fait prisonnier de guerre avec toute la 114ème compagnie le 22 juin 1940 à St Dié (Vosges) et conduit à Strasbourg et au stalag V D. Comme nombre de républicains espagnols, il est déporté au camp de Mauthausen (block 23), à partir du 13 décembre 1940, et aux kommandos de Gusen le 24 janvier 1941 (matricule 44759). Il est notamment déporté avec ses camarades Miro Antonio (matricule 4235) et Marivella Hippolyte (matricule 3525).
Il sera libéré le 5 mai 1945 à Gusen et rentrera le 16 juin 1945 par l’hôtel Lutetia.
Il s’installe à la Grand Combe (Gard) où il sera mineur aux houillères et militera jusqu’à son décès à la fédération locale de la CNT.
Il décède le 30 janvier 1978 à la Grand Combe.
André Francisco
Sources :
– Archives SHD Caen
– Archives Arolsen
– https://cntvigo.org/figueroa-manuel/
– Extrait d’un article de “ Espoir de Toulouse” du 15/05/1978 complété avec notes de Barros – CNT-Vigo
– Association MERE 29 – Mémoire de l’exil républicain dans le Finistère