RECHERCHEZ
Elle serait née le 22 mai 1914 à Berezovalthust (Tchécoslovaquie) ou à Berehove (Ukraine) ou Berezno (Pologne), selon les sources. Très peu de témoignages subsistent sur Hani Farkas, si ce n’est qu’elle était couturière, réfugiée à Uzès (Gard) dans le sud de la France afin de fuir les persécutions antisémites, ville où elle est arrêtée. Elle est envoyée au camp de Rivesaltes (Pyrénées orientales) avant son transfert au centre de regroupement de Drancy pour être déportée à Auschwitz par convoi 19[i] du 14 août 1942, où elle est assassinée.
Son nom figure au mémorial de la shoah : dalle 26 – colonne 9 – rangée 2
André Francisco
[i]Le convoi 19 du14 août 1942 est composé principalement de Juifs qui avaient été dirigés en train à Drancy à partir de divers camps de la zone non occupée ; camp de Milles, de Récébédou, de Noé et de Rivesaltes. 238 Juifs, déjà internés à Drancy, sont également déportés par ce convoi. La plupart d’entre eux avaient été arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv à la mi-juillet 1942 et dans ce groupe on retrouve de nombreuses familles dont 22 enfants. C’est la première fois que des enfants de moins de 12 ans sont inclus dans un convoi destiné à Auschwitz. Trente Juifs, transférés du camp de Poitiers, situé dans la zone occupée, vers le camp de Drancy au mois d’août 1942 font également partie du convoi. À leur arrivée à Auschwitz, 115 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés. Ils sont tatoués des numéros 59229 à 59343. Tous les autres déportés sont gazés immédiatement après leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait seulement un rescapé de ce convoi en 1945.
Sources :
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
Base des données centrales des victimes de la Shoah
RECHERCHEZ
Elle serait née le 22 mai 1914 à Berezovalthust (Tchécoslovaquie) ou à Berehove (Ukraine) ou Berezno (Pologne), selon les sources. Très peu de témoignages subsistent sur Hani Farkas, si ce n’est qu’elle était couturière, réfugiée à Uzès (Gard) dans le sud de la France afin de fuir les persécutions antisémites, ville où elle est arrêtée. Elle est envoyée au camp de Rivesaltes (Pyrénées orientales) avant son transfert au centre de regroupement de Drancy pour être déportée à Auschwitz par convoi 19[i] du 14 août 1942, où elle est assassinée.
Son nom figure au mémorial de la shoah : dalle 26 – colonne 9 – rangée 2
André Francisco
[i]Le convoi 19 du14 août 1942 est composé principalement de Juifs qui avaient été dirigés en train à Drancy à partir de divers camps de la zone non occupée ; camp de Milles, de Récébédou, de Noé et de Rivesaltes. 238 Juifs, déjà internés à Drancy, sont également déportés par ce convoi. La plupart d’entre eux avaient été arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv à la mi-juillet 1942 et dans ce groupe on retrouve de nombreuses familles dont 22 enfants. C’est la première fois que des enfants de moins de 12 ans sont inclus dans un convoi destiné à Auschwitz. Trente Juifs, transférés du camp de Poitiers, situé dans la zone occupée, vers le camp de Drancy au mois d’août 1942 font également partie du convoi. À leur arrivée à Auschwitz, 115 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés. Ils sont tatoués des numéros 59229 à 59343. Tous les autres déportés sont gazés immédiatement après leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait seulement un rescapé de ce convoi en 1945.
Sources :
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
Base des données centrales des victimes de la Shoah