RECHERCHEZ
Il est le fils d’Alfred et d’Augustine Houteau et épousera Claudine Georges.
Avant son arrestation il travaille un an en Allemagne comme chauffeur auto pour le compte de la société sidérurgique Braunschweig de Salzgitter-Watenstedt en Basse-Saxe.
Alors qu’il a un enfant, il exerce le métier de boulanger et réfractaire au STO, il est arrêté[i] le 19 septembre 1944 à St Dié par la gestapo en compagnie de Jean Robert et Jean Barbe agent de liaison recherché par la gestapo. De nombreuses arrestations ont été opérées dans les Vosges en septembre 1944 du fait de l’approche de l’armée américaine et de la pression de la résistance intérieure.
Il est déporté à Schirmeck à 6 kms du camp du Struthof (bas Rhin) et ensuite à Dachau sous le matricule 117707 et au kommando Augsburg-Pfersee[ii] . Il semble avoir été transféré à Horgau, un autre Kommando de Dachau.
Il est libéré le 29 avril 1945 et se rapatrie le 14 mai 1945 via Strasbourg par ses propres moyens.
En 1952 son dossier médical indique qu’il est pensionné à 100% du fait de la tuberculose.
En 1968, il habite 6 rue de la croix à St Dié (Vosges) et il viendra s’installer dans le Gard à Carsan.
Il décède le 16 août 1983 à Bagnols sur Cèze
André Francisco
[i] En septembre 1944, la IIIème armée américaine passe à l’offensive en direction du sud des Vosges. Les maquis passent à l’action. La répression allemande est sévère dans ce département et, en dehors des démantèlements de maquis, plusieurs rafles massives sont effectuées contre la population, à Raon-l’Etape, dans la vallée du Rabodeau, à Saint Dié, mais aussi dans les communes de Gérardmer, Xonrupt, Corcieux, Granges-sur-Volognes, Senones, Vieux-Moulin. Ainsi, dans la continuité des premières arrivées d’août, ce sont 1120 déportés, au moins, qui entrent au SL Schirmeck
[ii] Ce Kommando, appelé « Pfersee », travaille d’avril à novembre 1944 pour la firme Messerschmitt
Sources :
dossier archives SHD Caen 21 P 643 455
Archives Arolsen matricule 117 707
RECHERCHEZ
Il est le fils d’Alfred et d’Augustine Houteau et épousera Claudine Georges.
Avant son arrestation il travaille un an en Allemagne comme chauffeur auto pour le compte de la société sidérurgique Braunschweig de Salzgitter-Watenstedt en Basse-Saxe.
Alors qu’il a un enfant, il exerce le métier de boulanger et réfractaire au STO, il est arrêté[i] le 19 septembre 1944 à St Dié par la gestapo en compagnie de Jean Robert et Jean Barbe agent de liaison recherché par la gestapo. De nombreuses arrestations ont été opérées dans les Vosges en septembre 1944 du fait de l’approche de l’armée américaine et de la pression de la résistance intérieure.
Il est déporté à Schirmeck à 6 kms du camp du Struthof (bas Rhin) et ensuite à Dachau sous le matricule 117707 et au kommando Augsburg-Pfersee[ii] . Il semble avoir été transféré à Horgau, un autre Kommando de Dachau.
Il est libéré le 29 avril 1945 et se rapatrie le 14 mai 1945 via Strasbourg par ses propres moyens.
En 1952 son dossier médical indique qu’il est pensionné à 100% du fait de la tuberculose.
En 1968, il habite 6 rue de la croix à St Dié (Vosges) et il viendra s’installer dans le Gard à Carsan.
Il décède le 16 août 1983 à Bagnols sur Cèze
André Francisco
[i] En septembre 1944, la IIIème armée américaine passe à l’offensive en direction du sud des Vosges. Les maquis passent à l’action. La répression allemande est sévère dans ce département et, en dehors des démantèlements de maquis, plusieurs rafles massives sont effectuées contre la population, à Raon-l’Etape, dans la vallée du Rabodeau, à Saint Dié, mais aussi dans les communes de Gérardmer, Xonrupt, Corcieux, Granges-sur-Volognes, Senones, Vieux-Moulin. Ainsi, dans la continuité des premières arrivées d’août, ce sont 1120 déportés, au moins, qui entrent au SL Schirmeck
[ii] Ce Kommando, appelé « Pfersee », travaille d’avril à novembre 1944 pour la firme Messerschmitt
Sources :
dossier archives SHD Caen 21 P 643 455
Archives Arolsen matricule 117 707