DHOMBRES Hippolyte

  • Buchenwald 42782

  • Né le 14 juin 1891 à Nîmes

  • Revenu des camps

Il nait le 14 juin 1891 à Nîmes, fils d’Adolphe, cultivateur âgé de 46 ans et de Myra Gilly âgée de 32 ans. Incorporé le 8 octobre 1912, il passe caporal le 24 décembre 1913 et sergent 22 avril 1915, il part pour l’armée d’orient le 22 janvier 1917 avec le 40ème RI et en revient le 10 février 1919. Il épouse à Nîmes le 11 septembre 1919 Suzanne Pourcher et aura une fille Suzanne née en 1920. Rappelé sous les drapeaux le 25 août 1939 au 151ème RI, il est démobilisé le 18 novembre 1939 en « affectation réservée ». Il déclare faire partie du mouvement Franc-Tireur (rattaché au M.U.R) sous les ordres d’Elie Desplan[i], assurant la distribution du journal « franc-tireur », fournissant des renseignements sur l’ennemi, faisant de la propagande contre le STO.  Alors qu’il travaille à l’administration des hôpitaux de Nîmes, il est arrêté le 19 octobre 1943 sur la place des casernes à Nîmes en tentant de s’interposer dans une altercation entre Louis Manuel qui sera blessé par balle en tentant de s’enfuir et des agents de la gestapo qui viennent de renverser une employée de l’hôpital (Mlle Privat Margueritte). Il est incarcéré à la caserne Vallongue de Nîmes jusqu’au 3 novembre 1943, envoyé à la prison St Pierre (Marseille) jusqu’au 17 décembre 1943 et à Compiègne jusqu’au 21 janvier 1944 (matricule 22063).  Il est déporté par transport de Compiègne I.172 du 22 janvier 1944 à destination de Buchenwald (matricule 42782) au block 56. D’abord affecté au kommando intérieur d’approvisionnement en bois, il est envoyé en décembre 1944 quelques jours à la carrière avant de réintégrer son kommando. Le 8 avril 1945, il est envoyé par convoi à pied vers Flossembug où il arrive le 15 avril et repart à pied avant d’être libéré le 23 avril 1945.
Rapatrié par Boulay le 6 mai 1945 il revient chez lui à Nîmes au 1 rue Augier. Il est titulaire de la médaille d’orient de Serbie.

André Francisco


[i] Elie DESPLAN est arrêté par la gestapo, et déporté à Buchenwald (41993) le 22 janvier 1944 puis Mauthausen (53743) le 25 février 1944, où il décèdera le 13 mars 1944. Un certain nombre de témoignages remettent en cause l’appartenance d’Hippolyte DHOMBRES au mouvement Franc-Tireur de l’équipe DESPLAN.

Sources :

Archives Caen – dossier 434 746
Archives AROLSEN
Registre matriculaire n° 1563 classe 1911 – archives départementales Gard

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

DHOMBRES Hippolyte

  • Buchenwald 42782

  • Né le 14 juin 1891 à Nîmes

  • Revenu des camps

Il nait le 14 juin 1891 à Nîmes, fils d’Adolphe, cultivateur âgé de 46 ans et de Myra Gilly âgée de 32 ans. Incorporé le 8 octobre 1912, il passe caporal le 24 décembre 1913 et sergent 22 avril 1915, il part pour l’armée d’orient le 22 janvier 1917 avec le 40ème RI et en revient le 10 février 1919. Il épouse à Nîmes le 11 septembre 1919 Suzanne Pourcher et aura une fille Suzanne née en 1920. Rappelé sous les drapeaux le 25 août 1939 au 151ème RI, il est démobilisé le 18 novembre 1939 en « affectation réservée ». Il déclare faire partie du mouvement Franc-Tireur (rattaché au M.U.R) sous les ordres d’Elie Desplan[i], assurant la distribution du journal « franc-tireur », fournissant des renseignements sur l’ennemi, faisant de la propagande contre le STO.  Alors qu’il travaille à l’administration des hôpitaux de Nîmes, il est arrêté le 19 octobre 1943 sur la place des casernes à Nîmes en tentant de s’interposer dans une altercation entre Louis Manuel qui sera blessé par balle en tentant de s’enfuir et des agents de la gestapo qui viennent de renverser une employée de l’hôpital (Mlle Privat Margueritte). Il est incarcéré à la caserne Vallongue de Nîmes jusqu’au 3 novembre 1943, envoyé à la prison St Pierre (Marseille) jusqu’au 17 décembre 1943 et à Compiègne jusqu’au 21 janvier 1944 (matricule 22063).  Il est déporté par transport de Compiègne I.172 du 22 janvier 1944 à destination de Buchenwald (matricule 42782) au block 56. D’abord affecté au kommando intérieur d’approvisionnement en bois, il est envoyé en décembre 1944 quelques jours à la carrière avant de réintégrer son kommando. Le 8 avril 1945, il est envoyé par convoi à pied vers Flossembug où il arrive le 15 avril et repart à pied avant d’être libéré le 23 avril 1945.
Rapatrié par Boulay le 6 mai 1945 il revient chez lui à Nîmes au 1 rue Augier. Il est titulaire de la médaille d’orient de Serbie.

André Francisco


[i] Elie DESPLAN est arrêté par la gestapo, et déporté à Buchenwald (41993) le 22 janvier 1944 puis Mauthausen (53743) le 25 février 1944, où il décèdera le 13 mars 1944. Un certain nombre de témoignages remettent en cause l’appartenance d’Hippolyte DHOMBRES au mouvement Franc-Tireur de l’équipe DESPLAN.

Sources :

Archives Caen – dossier 434 746
Archives AROLSEN
Registre matriculaire n° 1563 classe 1911 – archives départementales Gard

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