DESPLAN Elie

  • 41993 Buchenwald – 53743 Mauthausen

  • Né le 3 décembre 1896 à Aulas

  • Décédé le 13 mars 1944 à Mauthausen

Il nait le 3 décembre 1896 à Aulas (Gard), fils d’Edouard instituteur âgé de 32 ans et d’Augustine Rousson institutrice âgée de 29 ans. La famille habitera tour à tour Langlade (Gard) en 1906 et St Césaire (Gard) en 1921 où il sera instituteur. Il est incorporé au 7ème régiment du génie le 10 avril 1915, ensuite au 2ème régiment du génie puis au 21ème régiment du Génie le 25 septembre 1918.
Il recevra 3 citations comme « brave sapeur ayant accompli avec succès la mission de faire exploser une charge concentrée dans un ouvrage de 2ème ligne ennemi » « le 24 mars 1918 a vaillamment secondé ses camarades de l’infanterie chargés du nettoyage de la tranchée ennemi et a complété les destructions effectuées » et le 10 avril 1918.  Il épouse à Nîmes, Alix Desch le 11 juin 1921 âgée de 17 ans, ils auront une fille Odette épouse Delpont le 25 juillet 1925.
Lors du conflit 39/45 il est affecté le 20 février 1940 au dépôt du génie n° 7 et renvoyé dans ses foyers le 9 juillet 1940. Alors qu’il est rédacteur principal à l’hôpital Gaston Doumergue à Nîmes, il entre en résistance en janvier 1943 dans le mouvement Franc-Tireur dont il devient membre de l’Etat-major en avril 1943 et adjoint de Jean Villon dit « l’Espérance » (inspecteur de police, chef départemental du mouvement de résistance franc-tireur). Le 4 septembre 1943 à 22 heures, il est appréhendé à Nîmes par la Gestapo, lors d’une réunion clandestine où sont arrêtés en même temps les responsables de l’état-major gardois du mouvement de résistance Franc-Tireur[1]  chez Jean Villon domicilié au 6 rue de la Crucimèle. Elie et ses quatre camarades : Henri Gallard chef du service de renseignements du mouvement, matricule 41821  Buchenwald ; Jean Villon  41897 – Buchenwald ;  Martial Pellecuer, chef départemental du Groupe franc des F .T .P. matricule 38457 Buchenwald et Emile Allier, responsable du NAP, matricule 41990, mort en déportation  Buchenwald le 29 mars 1944.
Sont saisis 500 exemplaires du journal « Franc-tireur » et 500 tracts gaullistes contre Pétain et la légion.
Il est Incarcéré à la caserne Montcalm et Vallongue à Nîmes du 4 au 21 septembre 1943, ensuite à la  prison st pierre à Marseille le 21 septembre avant d’être envoyé  à Compiègne (matricule 21998) le 17 décembre 1943.Il est déporté à Buchenwald (matricule 41993)  le 22 janvier 1944  par transport I. 172, et ensuite à Mauthausen (matricule 53743)  le 22 février 1944.

Il décède le 13 mars 1944 au block 14, à l’infirmerie de Mauthausen. Il recevra la médaille militaire 14/18 (JO du 28 octobre 1934), la légion d’honneur (3 septembre 1946) et la croix de guerre avec palmes et 3 étoiles et sera homologué au grade de sous-lieutenant à titre posthume.

André FRANCISCO


André Francisco

[1] Les trois grands mouvements de résistance de la zone Sud : Franc-Tireur, Combat  et Libération sud  se regroupent dans le M.U.R (Mouvements Unis de Résistance)   en janvier 1943

Sources :

Archives SHD Caen
Arolsen
Registre matriculaire n° 2227 classe 1916 – archives départementales du Gard

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

DESPLAN Elie

  • 41993 Buchenwald – 53743 Mauthausen

  • Né le 3 décembre 1896 à Aulas

  • Décédé le 13 mars 1944 à Mauthausen

Il nait le 3 décembre 1896 à Aulas (Gard), fils d’Edouard instituteur âgé de 32 ans et d’Augustine Rousson institutrice âgée de 29 ans. La famille habitera tour à tour Langlade (Gard) en 1906 et St Césaire (Gard) en 1921 où il sera instituteur. Il est incorporé au 7ème régiment du génie le 10 avril 1915, ensuite au 2ème régiment du génie puis au 21ème régiment du Génie le 25 septembre 1918.
Il recevra 3 citations comme « brave sapeur ayant accompli avec succès la mission de faire exploser une charge concentrée dans un ouvrage de 2ème ligne ennemi » « le 24 mars 1918 a vaillamment secondé ses camarades de l’infanterie chargés du nettoyage de la tranchée ennemi et a complété les destructions effectuées » et le 10 avril 1918.  Il épouse à Nîmes, Alix Desch le 11 juin 1921 âgée de 17 ans, ils auront une fille Odette épouse Delpont le 25 juillet 1925.
Lors du conflit 39/45 il est affecté le 20 février 1940 au dépôt du génie n° 7 et renvoyé dans ses foyers le 9 juillet 1940. Alors qu’il est rédacteur principal à l’hôpital Gaston Doumergue à Nîmes, il entre en résistance en janvier 1943 dans le mouvement Franc-Tireur dont il devient membre de l’Etat-major en avril 1943 et adjoint de Jean Villon dit « l’Espérance » (inspecteur de police, chef départemental du mouvement de résistance franc-tireur). Le 4 septembre 1943 à 22 heures, il est appréhendé à Nîmes par la Gestapo, lors d’une réunion clandestine où sont arrêtés en même temps les responsables de l’état-major gardois du mouvement de résistance Franc-Tireur[1]  chez Jean Villon domicilié au 6 rue de la Crucimèle. Elie et ses quatre camarades : Henri Gallard chef du service de renseignements du mouvement, matricule 41821  Buchenwald ; Jean Villon  41897 – Buchenwald ;  Martial Pellecuer, chef départemental du Groupe franc des F .T .P. matricule 38457 Buchenwald et Emile Allier, responsable du NAP, matricule 41990, mort en déportation  Buchenwald le 29 mars 1944.
Sont saisis 500 exemplaires du journal « Franc-tireur » et 500 tracts gaullistes contre Pétain et la légion.
Il est Incarcéré à la caserne Montcalm et Vallongue à Nîmes du 4 au 21 septembre 1943, ensuite à la  prison st pierre à Marseille le 21 septembre avant d’être envoyé  à Compiègne (matricule 21998) le 17 décembre 1943.Il est déporté à Buchenwald (matricule 41993)  le 22 janvier 1944  par transport I. 172, et ensuite à Mauthausen (matricule 53743)  le 22 février 1944.

Il décède le 13 mars 1944 au block 14, à l’infirmerie de Mauthausen. Il recevra la médaille militaire 14/18 (JO du 28 octobre 1934), la légion d’honneur (3 septembre 1946) et la croix de guerre avec palmes et 3 étoiles et sera homologué au grade de sous-lieutenant à titre posthume.

André FRANCISCO


André Francisco

[1] Les trois grands mouvements de résistance de la zone Sud : Franc-Tireur, Combat  et Libération sud  se regroupent dans le M.U.R (Mouvements Unis de Résistance)   en janvier 1943

Sources :

Archives SHD Caen
Arolsen
Registre matriculaire n° 2227 classe 1916 – archives départementales du Gard

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