RECHERCHEZ
DE LOYE Jean Marie
Jean Marie Antoine Joseph Charles naît le 3 janvier 1912 à Nîmes de Jean François, conservateur en chef honoraire de bibliothèques et musées, âgé de 41 ans et d’Albertine Dortet de Tessan âgée de 32 ans. Il est troisième d’une fratrie de 5 enfants. Ancien élève du lycée Daudet à Nîmes, il est incorporé le 2 octobre 1933 au 207ème bataillon de chasseurs à pied et nommé sous-lieutenant de réserve le 2 octobre 1934 au 27ème régiment de tirailleurs algériens. Il habite successivement à Lyon (88 rue Chevreuil) en 1935, à Lons le Saunier (87 rue de la république) en 1936 et à St Etienne (13 rue Michelet) en 1936.
Le 3 avril 1936 il est incorporé pour un an au 73ème bataillon alpin de forteresse à Jauziers près de Barcelonnette (Hautes Alpes).
Les circonstances de son arrestation ne sont pas établies, mais il est incarcéré à Compiègne et déporté le 28 juillet 1944 par transport I.250 avec 1650 camarades à destination de Neuengamme (Matricule 40228) et près des deux tiers de ce convoi ne reviendront pas. Il est envoyé au kommando d’Osterort[i] du camp principal de Neuengamme (matricule 40228) et recensé à Sandbostel. Il décèdera au KZ Neuengamme le 3 octobre 1944.
Enterré au cimetière de Riensberg (près de Brème) son corps sera rapatrié en France. Son épouse fera les démarches pour une reconnaissance au titre de chevalier de la légion d’honneur (décret du 30 septembre 1959).
A noter que sur tous les documents de déportation il apparait sous le prénom de Jean.
André Francisco
[i] OSTERORT : Ce Kommando est connu sous plusieurs noms : Kriegsmarine, Bunker Hornisse, et Riespott. Au printemps 1944, ce dock (300 mètres sur 60 mètres) devient un chantier blindé, un Bunker, abritant la production et la réparation d’éléments de sous-marins, ensuite assemblés au Bunker Valentin de Bremen-Farge. Près de 1000 déportés en provenance de Neuengamme dont 530 Français arrivent sur le site le 17 août 1944. Seuls un tiers des Français reviendra.
Ce kommando est évacué le 7 avril 1945, vers le mouroir de Sandbostel.
Sources :
Archives Caen
Archives Arolsen
Famille – Genéanet
Registre matricule classe 1932 n° 499 – archives départementales du Gard
RECHERCHEZ
DE LOYE Jean Marie
Jean Marie Antoine Joseph Charles naît le 3 janvier 1912 à Nîmes de Jean François, conservateur en chef honoraire de bibliothèques et musées, âgé de 41 ans et d’Albertine Dortet de Tessan âgée de 32 ans. Il est troisième d’une fratrie de 5 enfants. Ancien élève du lycée Daudet à Nîmes, il est incorporé le 2 octobre 1933 au 207ème bataillon de chasseurs à pied et nommé sous-lieutenant de réserve le 2 octobre 1934 au 27ème régiment de tirailleurs algériens. Il habite successivement à Lyon (88 rue Chevreuil) en 1935, à Lons le Saunier (87 rue de la république) en 1936 et à St Etienne (13 rue Michelet) en 1936.
Le 3 avril 1936 il est incorporé pour un an au 73ème bataillon alpin de forteresse à Jauziers près de Barcelonnette (Hautes Alpes).
Les circonstances de son arrestation ne sont pas établies, mais il est incarcéré à Compiègne et déporté le 28 juillet 1944 par transport I.250 avec 1650 camarades à destination de Neuengamme (Matricule 40228) et près des deux tiers de ce convoi ne reviendront pas. Il est envoyé au kommando d’Osterort[i] du camp principal de Neuengamme (matricule 40228) et recensé à Sandbostel. Il décèdera au KZ Neuengamme le 3 octobre 1944.
Enterré au cimetière de Riensberg (près de Brème) son corps sera rapatrié en France. Son épouse fera les démarches pour une reconnaissance au titre de chevalier de la légion d’honneur (décret du 30 septembre 1959).
A noter que sur tous les documents de déportation il apparait sous le prénom de Jean.
André Francisco
[i] OSTERORT : Ce Kommando est connu sous plusieurs noms : Kriegsmarine, Bunker Hornisse, et Riespott. Au printemps 1944, ce dock (300 mètres sur 60 mètres) devient un chantier blindé, un Bunker, abritant la production et la réparation d’éléments de sous-marins, ensuite assemblés au Bunker Valentin de Bremen-Farge. Près de 1000 déportés en provenance de Neuengamme dont 530 Français arrivent sur le site le 17 août 1944. Seuls un tiers des Français reviendra.
Ce kommando est évacué le 7 avril 1945, vers le mouroir de Sandbostel.
Sources :
Archives Caen
Archives Arolsen
Famille – Genéanet
Registre matricule classe 1932 n° 499 – archives départementales du Gard
