CREGUT Aimé 

  • Puits de Célas

  • Né le 5 janvier 1909 à Pont de Rastel 

  • Exécuté le 12 juillet 1944 au puits de Célas à Servas (Gard)

Né le 5 janvier 1909 à Pont de Rastel (Génolhac -Gard), il est fils de Clovis, Émile et de Louise, Marie Rousseau. Il fait son service militaire du 15 octobre 1929 au 15 octobre 1930 et entre comme ouvrier au PLM le 1er février 1937 au dépôt d’Alès et se marie le 9 juillet 1938 à Génolhac avec Alice Marteau, décédée le 18 septembre 1943, dont il a un fils et une fille.

Il est mobilisé le 10 avril 1940, démobilisé le 8 juillet et entre dans la Résistance le 1er juin 1943.

Il réside 32 rue de la Bouquerie (Alès) lors de son arrestation sur son lieu de travail au dépôt des machines d’Alès le 6 juillet 1944.

Militant de l’Action ouvrière (AO) du MLN (MUR), il participe à la création et à la direction du corps-franc de l’AS des MUR du dépôt SNCF d’Alès.

Il assure plusieurs sabotages de voies ferrées, de lignes électriques, la destruction de 8 locomotives à Lézan, 5 à Anduze, 11 en gare de Saint-Julien-des-Fumades et de deux châteaux d’eau à Alès et Lézan.

Il est capturé et incarcéré au fort Vauban d’Alès. Interrogé et torturé sans rien livrer : « il supporta les pires supplices [des Waffen SS] plutôt que de livrer les noms de ses compagnons » écrivit Bruguier alias Audibert son chef départemental FFI. Il écrira aussi que « Crégut, militant généreux (…) modèle de calme courage, de mesure et de sang-froid ne dissociait pas la cause de la France de la cause de la révolution ». Il est exécuté d’une balle dans la nuque le 12 juillet.

Trente et un corps déchiquetés dont celui d’Aimé CREGUT, sont retrouvés dans le fond du Puits de Célas, à Servas (Gard), baignant dans l’eau. Il est identifié le 16 septembre 1944 et son décès est confirmé par jugement du Tribunal civil de Première instance d’Alès du 30 octobre 1944.
Il est homologué capitaine FFI par la commission nationale d’homologation le 20 octobre 1945 et comme agent P2 chargé de mission de 3ème classe des Forces françaises combattantes (FFC) au grade de sous-lieutenant le 10 février 1948.

Il est médaillé de la résistance à titre posthume par décret 17 décembre 1968.
Son nom figure sur les monuments aux morts d’Alès et Génolhac, sur la plaque commémorative 1939-1945, à Alès, sur les plaques commémoratives SNCF à Alès et Nîmes et sur le monument commémoratif du puits de Célas, à Servas (Gard).

André FRANCISCO

Sources :

Archives Caen
Maitron : https://maitron.fr/spip.php?article195794, notice CRÉGUT Aimé, Clovis, Alfred par André Balent, Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 4 octobre 2017, dernière modification le 28 juin 2019.

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

CREGUT Aimé 

  • Puits de Célas

  • Né le 5 janvier 1909 à Pont de Rastel 

  • Exécuté le 12 juillet 1944 au puits de Célas à Servas (Gard)

Né le 5 janvier 1909 à Pont de Rastel (Génolhac -Gard), il est fils de Clovis, Émile et de Louise, Marie Rousseau. Il fait son service militaire du 15 octobre 1929 au 15 octobre 1930 et entre comme ouvrier au PLM le 1er février 1937 au dépôt d’Alès et se marie le 9 juillet 1938 à Génolhac avec Alice Marteau, décédée le 18 septembre 1943, dont il a un fils et une fille.

Il est mobilisé le 10 avril 1940, démobilisé le 8 juillet et entre dans la Résistance le 1er juin 1943.

Il réside 32 rue de la Bouquerie (Alès) lors de son arrestation sur son lieu de travail au dépôt des machines d’Alès le 6 juillet 1944.

Militant de l’Action ouvrière (AO) du MLN (MUR), il participe à la création et à la direction du corps-franc de l’AS des MUR du dépôt SNCF d’Alès.

Il assure plusieurs sabotages de voies ferrées, de lignes électriques, la destruction de 8 locomotives à Lézan, 5 à Anduze, 11 en gare de Saint-Julien-des-Fumades et de deux châteaux d’eau à Alès et Lézan.

Il est capturé et incarcéré au fort Vauban d’Alès. Interrogé et torturé sans rien livrer : « il supporta les pires supplices [des Waffen SS] plutôt que de livrer les noms de ses compagnons » écrivit Bruguier alias Audibert son chef départemental FFI. Il écrira aussi que « Crégut, militant généreux (…) modèle de calme courage, de mesure et de sang-froid ne dissociait pas la cause de la France de la cause de la révolution ». Il est exécuté d’une balle dans la nuque le 12 juillet.

Trente et un corps déchiquetés dont celui d’Aimé CREGUT, sont retrouvés dans le fond du Puits de Célas, à Servas (Gard), baignant dans l’eau. Il est identifié le 16 septembre 1944 et son décès est confirmé par jugement du Tribunal civil de Première instance d’Alès du 30 octobre 1944.
Il est homologué capitaine FFI par la commission nationale d’homologation le 20 octobre 1945 et comme agent P2 chargé de mission de 3ème classe des Forces françaises combattantes (FFC) au grade de sous-lieutenant le 10 février 1948.

Il est médaillé de la résistance à titre posthume par décret 17 décembre 1968.
Son nom figure sur les monuments aux morts d’Alès et Génolhac, sur la plaque commémorative 1939-1945, à Alès, sur les plaques commémoratives SNCF à Alès et Nîmes et sur le monument commémoratif du puits de Célas, à Servas (Gard).

André FRANCISCO

Sources :

Archives Caen
Maitron : https://maitron.fr/spip.php?article195794, notice CRÉGUT Aimé, Clovis, Alfred par André Balent, Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 4 octobre 2017, dernière modification le 28 juin 2019.

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