RECHERCHEZ
COHEN Hermine née HIRCH
Jacob Cohen naît le 14 juin 1879 à Duisburg (Allemagne). Il épouse Hermine Hirch née le 18 février 1880 à Ludwigsburg près de Stuttgart (Allemagne).
Ils émigrent en 1939 à Mondorf les Bains (Luxembourg) où il existe une communauté israélite avec une synagogue.
Jacob entre en France le 10 juin 1940 et interné au camp de Gurs du 26 octobre 1940 au 23 avril 1941. Il est autorisé à rester à Nîmes en congé de maladie avec sa femme Hermine au 39 boulevard Gambetta qui a présenté un certificat médical du Dr Viala, 5 rue Graverol. Libéré définitivement le 12 novembre 1941, il doit hâter ses démarches pour émigrer vers les États Unis, mais sans aucun résultat en septembre 1942, ses parents aux États Unis n’ayant pu obtenir un visa d’entrée. Il tente d’obtenir un visa pour la Suisse le 3 octobre 1942, et le 3 novembre 1942 il obtient une nouvelle prolongation d’autorisation de trois mois pour résider à Nîmes. Malgré toutes ses tentatives il n’a toujours aucune réponse en mars 1943.
Jacob et Hermine tous deux apatrides sont arrêtés au GTE de la Favède (les Salles du Gardon – Gard), avant d’être envoyés au centre de regroupement des israélites à Drancy pour être déportés par convoi 55[i] du 23 juin 1943 à destination d’Auschwitz où ils sont assassinés.
Leur nom figure au mémorial de la Shoah : dalle 9 – colonne 3 – rangée 3
André FRANCISCO
[i] Le convoi 55 part le 23 juin 1943, part de la gare du Bourget-Drancy pour Auschwitz à 8 h 55. Il transporte 1200 Juifs étrangers et français. Alois Brunner responsable de la déportation déclare aux déportés avant le départ « Quoi qu’il en coûte, je tiens à vous dire que ce n’est plus une déportation, mais une évacuation. Nous vous envoyons dans des camps de concentration où vous vivrez en famille et où vous serez payés selon le travail que vous fournirez.». À leur arrivée à Auschwitz, 383 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et sont tatoués des numéros 125858 à 126240. 217 femmes reçoivent les numéros 46537 à 46753. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée au camp. A la libération, on ne dénombrait que 44 hommes et 42 femmes rescapés de ce convoi.
Sources :
Archives Caen
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
Shoah au Luxembourg : https://www.ushmm.org/online/hsv/person_view.php?PersonId=3533788
RECHERCHEZ
COHEN Hermine née HIRCH
Jacob Cohen naît le 14 juin 1879 à Duisburg (Allemagne). Il épouse Hermine Hirch née le 18 février 1880 à Ludwigsburg près de Stuttgart (Allemagne).
Ils émigrent en 1939 à Mondorf les Bains (Luxembourg) où il existe une communauté israélite avec une synagogue.
Jacob entre en France le 10 juin 1940 et interné au camp de Gurs du 26 octobre 1940 au 23 avril 1941. Il est autorisé à rester à Nîmes en congé de maladie avec sa femme Hermine au 39 boulevard Gambetta qui a présenté un certificat médical du Dr Viala, 5 rue Graverol. Libéré définitivement le 12 novembre 1941, il doit hâter ses démarches pour émigrer vers les États Unis, mais sans aucun résultat en septembre 1942, ses parents aux États Unis n’ayant pu obtenir un visa d’entrée. Il tente d’obtenir un visa pour la Suisse le 3 octobre 1942, et le 3 novembre 1942 il obtient une nouvelle prolongation d’autorisation de trois mois pour résider à Nîmes. Malgré toutes ses tentatives il n’a toujours aucune réponse en mars 1943.
Jacob et Hermine tous deux apatrides sont arrêtés au GTE de la Favède (les Salles du Gardon – Gard), avant d’être envoyés au centre de regroupement des israélites à Drancy pour être déportés par convoi 55[i] du 23 juin 1943 à destination d’Auschwitz où ils sont assassinés.
Leur nom figure au mémorial de la Shoah : dalle 9 – colonne 3 – rangée 3
André FRANCISCO
[i] Le convoi 55 part le 23 juin 1943, part de la gare du Bourget-Drancy pour Auschwitz à 8 h 55. Il transporte 1200 Juifs étrangers et français. Alois Brunner responsable de la déportation déclare aux déportés avant le départ « Quoi qu’il en coûte, je tiens à vous dire que ce n’est plus une déportation, mais une évacuation. Nous vous envoyons dans des camps de concentration où vous vivrez en famille et où vous serez payés selon le travail que vous fournirez.». À leur arrivée à Auschwitz, 383 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et sont tatoués des numéros 125858 à 126240. 217 femmes reçoivent les numéros 46537 à 46753. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée au camp. A la libération, on ne dénombrait que 44 hommes et 42 femmes rescapés de ce convoi.
Sources :
Archives Caen
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
Shoah au Luxembourg : https://www.ushmm.org/online/hsv/person_view.php?PersonId=3533788
