RECHERCHEZ
Il naît le 9 juillet 1906 à Kerpen (Allemagne) fils de Metzer Simon Cohen et d’Adèle Blumenfeld.
Il épouse Berta Rosemann. Celle-ci réside encore à Bruxelles, 5 rue Eckelaers en 1947, lorsqu’elle fera les recherches en vain pour le retrouver après la fin du conflit.
Afin de fuir les persécutions antisémites, il se réfugie à Bruxelles, ainsi qu’à Saint-Josse-ten-Noode, 24 rue des Charbonniers où il est cuisinier, mais cet asile se révèle cependant très précaire : comme des milliers de réfugiés juifs et considérés comme potentiellement favorables à l’ennemi du fait de l’avance des troupes allemandes, il en est expulsé. Il apparait sur la liste de St Cyprien qui recense les juifs réfugiés en Belgique et expulsés le 10 mai 1940, et il suivra le parcours de ceux-ci. Il est interné au camp de Fauga- Mazères au sud de Toulouse, avant d’être interné au camp de st Cyprien dans les Pyrénées Orientales, où il y figure sur une liste du 20 octobre 1940, puis au camp de Gurs
On le retrouve à Nîmes au 39 boulevard Gambetta, et il travaille dans un GTE (Groupe de Travailleurs Etrangers) aux mines de la Grand Combe. Il est arrêté et transféré au camp des Milles le 2 mars 1941 et ensuite au centre de regroupement des israélites à Drancy, pour être déporté par convoi n° 29[i] du 7 septembre 1942 à destination d’Auschwitz. Il est ensuite envoyé le 26 janvier 1945 à Buchenwald [ii] où il disparait.
Son nom figure suer le mur des noms du mémorial de la Shoah : dalle 18 – colonne 16 – rangée 3.
Son frère Moritz, et sa belle-sœur Rose Cohen seront eux aussi déportés de Drancy à Auschwitz avec le même convoi 29 du 7 septembre 1942, où ils disparaitront.
André FRANCISCO
[i] Le convoi 29 du 7 septembre 1942 est composé surtout de Juifs étrangers qui avaient été transférés de la zone non occupée par deux convois. Le premier arrive au camp de Drancy en provenance de Nice le 1er septembre et le deuxième de Rivesaltes et des Milles, arrive à Drancy le 3 septembre. Plus de 100 enfants sont parmi les déportés de la zone non occupée auxquels s’ajoutent près de 200 Juifs arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942. À leur arrivée à Auschwitz, 59 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés et tatoués des numéros 63164 à 63222, 52 femmes sont tatouées des numéros 19243 à 19294, les autres sont gazés dès leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait 34 rescapés de ce convoi en 1945, tous des hommes.
[ii]Les documents de Buchenwald concernant Hermann COHEN et conservés aujourd’hui à Arolsen, ne comportent aucune indication sur son destin à Buchenwald, ni d’affectation dans un Kommando, ni de documents au camp
Sources :
Archives Caen
Mémorial de la shoah
Archives Arolsen Buchenwald + Auschwitz
Archives camp St Cyprien – Pyrénées Orientales
RECHERCHEZ
Il naît le 9 juillet 1906 à Kerpen (Allemagne) fils de Metzer Simon Cohen et d’Adèle Blumenfeld.
Il épouse Berta Rosemann. Celle-ci réside encore à Bruxelles, 5 rue Eckelaers en 1947, lorsqu’elle fera les recherches en vain pour le retrouver après la fin du conflit.
Afin de fuir les persécutions antisémites, il se réfugie à Bruxelles, ainsi qu’à Saint-Josse-ten-Noode, 24 rue des Charbonniers où il est cuisinier, mais cet asile se révèle cependant très précaire : comme des milliers de réfugiés juifs et considérés comme potentiellement favorables à l’ennemi du fait de l’avance des troupes allemandes, il en est expulsé. Il apparait sur la liste de St Cyprien qui recense les juifs réfugiés en Belgique et expulsés le 10 mai 1940, et il suivra le parcours de ceux-ci. Il est interné au camp de Fauga- Mazères au sud de Toulouse, avant d’être interné au camp de st Cyprien dans les Pyrénées Orientales, où il y figure sur une liste du 20 octobre 1940, puis au camp de Gurs
On le retrouve à Nîmes au 39 boulevard Gambetta, et il travaille dans un GTE (Groupe de Travailleurs Etrangers) aux mines de la Grand Combe. Il est arrêté et transféré au camp des Milles le 2 mars 1941 et ensuite au centre de regroupement des israélites à Drancy, pour être déporté par convoi n° 29[i] du 7 septembre 1942 à destination d’Auschwitz. Il est ensuite envoyé le 26 janvier 1945 à Buchenwald [ii] où il disparait.
Son nom figure suer le mur des noms du mémorial de la Shoah : dalle 18 – colonne 16 – rangée 3.
Son frère Moritz, et sa belle-sœur Rose Cohen seront eux aussi déportés de Drancy à Auschwitz avec le même convoi 29 du 7 septembre 1942, où ils disparaitront.
André FRANCISCO
[i] Le convoi 29 du 7 septembre 1942 est composé surtout de Juifs étrangers qui avaient été transférés de la zone non occupée par deux convois. Le premier arrive au camp de Drancy en provenance de Nice le 1er septembre et le deuxième de Rivesaltes et des Milles, arrive à Drancy le 3 septembre. Plus de 100 enfants sont parmi les déportés de la zone non occupée auxquels s’ajoutent près de 200 Juifs arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942. À leur arrivée à Auschwitz, 59 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés et tatoués des numéros 63164 à 63222, 52 femmes sont tatouées des numéros 19243 à 19294, les autres sont gazés dès leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait 34 rescapés de ce convoi en 1945, tous des hommes.
[ii]Les documents de Buchenwald concernant Hermann COHEN et conservés aujourd’hui à Arolsen, ne comportent aucune indication sur son destin à Buchenwald, ni d’affectation dans un Kommando, ni de documents au camp
Sources :
Archives Caen
Mémorial de la shoah
Archives Arolsen Buchenwald + Auschwitz
Archives camp St Cyprien – Pyrénées Orientales