Il naît le 28 septembre 1912 à Berlin (Allemagne). Sa présence est signalée en Belgique, à Borgerhout et Anvers avant qu’il se réfugie dans le sud de la France pour échapper aux persécutions antisémites.

Il est arrêté à la Favède (Les salles du gardon – Gard) au GTE 805 (Groupement de Travailleurs Etrangers) où il est mineur.

Il est incarcéré au camp des Milles le 3 septembre 1942 avec le statut d’apatride et envoyé au centre de regroupement de Drancy pour être déporté par le convoi 30[i] du 9 septembre 1942 destination d’Auschwitz où il sera assassiné.

Son nom figure au mémorial de la Shoah : dalle 18 – colonne 16 – rangée 3.

André FRANCISCO

[i] Le convoi 30 du 9 septembre 1942 avec à son bord 1000 déportés comprend surtout des Juifs étrangers qui avaient été déportés à partir de la zone non occupée par deux convois. Le premier quittant Rivesaltes le 1er septembre avec à son bord 749 Juifs provenant des régions de Montpellier et de Marseille. Le deuxième convoi, composé de 899 Juifs de la région de Toulouse venant de Saint-Sulpice le 2 septembre. À leur arrivée à Auschwitz le 11 septembre, 23 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés et tatoués des numéros 63471 à 63493.  68 femmes sont également sélectionnées  et tatouées des numéros 19414 à 19481. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait 43 rescapés de ce convoi en 1945.

Sources :

Caen

Mémorial de la Shoah

Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978

Photo : Musée de Malines