RECHERCHEZ
Il naît le 13 février 1904 à Constantinople, y fait ses études à l’école st Joseph d’Istanbul et arrive en France en 1919.
Après des études de mathématiques supérieures au lycée Louis le Grand à Paris, il entre à l’école Centrale en 1922 et obtient le diplôme d’ingénieur des arts et manufactures en 1925.
Il est naturalisé en 1926 et accompli son service militaire à Douai et nommé au grade de lieutenant. Il est affecté au ministère des armements en 1934 et habite 2 rue Bartholdi à Paris.
Après la démobilisation de 1940, il s’installe à st Maximim (Gard) vraisemblablement pour fuir les persécutions nazies, mais il est arrêté pour motifs raciaux et dirigé sur Nîmes puis Marseille le 21 février 1944.
Il est envoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy, matricule 15200, où son carnet de fouille 99/35 35 mentionne la spoliation de 1030 francs (soit environ 200 euros valeur 2022). Il est déporté le 7 mars 1944 par convoi 69[i] vers Auschwitz avec 1501 déportés dont 1311 seront assassinés dès leur arrivée. Il restera 20 survivants à la libération du camp.
Son père habitant Istanbul en 1946 et sa tante Mme Campaux habitant 25 av Brézin à Garches (Hauts de Seine) feront des recherches sans succès.
Son nom figure au mémorial de la Shoah : Dalle 8 – colonne 3 – rangée 2
André FRANCISCO
[i] Le convoi 69 part de la gare de Paris-Bobigny le 7 mars 1944 emportant avec lui 1501 déportés. Il s’agit d’un convoi qui compte beaucoup plus de passagers que la moyenne habituelle. La plupart des déportés de ce convoi ont été arrêtés lors des nombreuses rafles organisées par Aloïs Brunner en région parisienne, dans l’Isère, la Savoie, la Haute-Savoie, Nice, Belfort, Vesoul, Chartes, Orléans, Lyon, Limoges, Marseille, Dijon, Toulouse. Le convoi 69 arrive à Auschwitz le 10 mars 1944. 110 hommes et 80 femmes sont sélectionnés pour les travaux forcés. Les hommes sont tatoués des numéros 174904 à 175013. Les matricules des femmes ne sont pas connus. Les 1311 autres sont gazés dès son arrivée.
Sources :
Archives SHD Caen
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
Base des données centrales des victimes de la Shoah
RECHERCHEZ
Il naît le 13 février 1904 à Constantinople, y fait ses études à l’école st Joseph d’Istanbul et arrive en France en 1919.
Après des études de mathématiques supérieures au lycée Louis le Grand à Paris, il entre à l’école Centrale en 1922 et obtient le diplôme d’ingénieur des arts et manufactures en 1925.
Il est naturalisé en 1926 et accompli son service militaire à Douai et nommé au grade de lieutenant. Il est affecté au ministère des armements en 1934 et habite 2 rue Bartholdi à Paris.
Après la démobilisation de 1940, il s’installe à st Maximim (Gard) vraisemblablement pour fuir les persécutions nazies, mais il est arrêté pour motifs raciaux et dirigé sur Nîmes puis Marseille le 21 février 1944.
Il est envoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy, matricule 15200, où son carnet de fouille 99/35 35 mentionne la spoliation de 1030 francs (soit environ 200 euros valeur 2022). Il est déporté le 7 mars 1944 par convoi 69[i] vers Auschwitz avec 1501 déportés dont 1311 seront assassinés dès leur arrivée. Il restera 20 survivants à la libération du camp.
Son père habitant Istanbul en 1946 et sa tante Mme Campaux habitant 25 av Brézin à Garches (Hauts de Seine) feront des recherches sans succès.
Son nom figure au mémorial de la Shoah : Dalle 8 – colonne 3 – rangée 2
André FRANCISCO
[i] Le convoi 69 part de la gare de Paris-Bobigny le 7 mars 1944 emportant avec lui 1501 déportés. Il s’agit d’un convoi qui compte beaucoup plus de passagers que la moyenne habituelle. La plupart des déportés de ce convoi ont été arrêtés lors des nombreuses rafles organisées par Aloïs Brunner en région parisienne, dans l’Isère, la Savoie, la Haute-Savoie, Nice, Belfort, Vesoul, Chartes, Orléans, Lyon, Limoges, Marseille, Dijon, Toulouse. Le convoi 69 arrive à Auschwitz le 10 mars 1944. 110 hommes et 80 femmes sont sélectionnés pour les travaux forcés. Les hommes sont tatoués des numéros 174904 à 175013. Les matricules des femmes ne sont pas connus. Les 1311 autres sont gazés dès son arrivée.
Sources :
Archives SHD Caen
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
Base des données centrales des victimes de la Shoah