RECHERCHEZ
Léon Pierre naît le 31 janvier 1894 à St Jean de Luz au n° 6 de la place Louis XIV (Pyrénées-Atlantiques) de Pierre, capitaine au long cours âgé de 35 ans et de Domenica Domec épicière âgée de 35 ans.
A la mobilisation générale, il est incorporé le 7 septembre 1914 au 49ème RI. Grièvement blessé à Verdun au plateau Vauclerc le 23 septembre 1915 en allant reconnaitre les tranchées ennemies, il est réformé comme grand mutilé le 21 janvier 1916 pour impotence fonctionnelle complète de sa jambe gauche et décoré de la médaille militaire, de la croix de guerre avec palmes avec 2 citations.
Il épouse Germaine Dequin le 31 juillet 1920 et ils auront trois filles : Monique née le 14 juin 1924, Marie Thérèse née le 3 février 1929 et Bertrande née le 28 août 1931.
Entré dans la Résistance dès janvier 1942 comme sous-chef de réseau à l’O.C.M. et l’Armée Secrète du Sud-Ouest, il est arrêté par la Gestapo le 5 juillet 1944, dans son bureau alors qu’il est directeur de la banque de France à Arcachon.
Emprisonné au Fort du Hâ (Bordeaux), il contracte une grave dysenterie et oppose son mutisme aux questions. Il est embarqué le 9 août 1944 dans ce qui deviendra le « train fantôme ».
Il meurt de déshydratation et d’épuisement, dans le wagon de ce dernier convoi du sud de la France à destination de Dachau[i]. Son cadavre est jeté sur la voie, près de la gare de Remoulins (Gard). Reconnu par son frère René, son corps est d’abord inhumé à Remoulins, puis à Saint-Jean-de-Luz dans le caveau familial, avant d’être ré-inhumé à Arcachon.
La médaille de la résistance à titre posthume lui sera attribuée (JO 19 octobre 1945) pour avoir financé la résistance, avoir assuré des missions de liaison et assuré le passage de clandestins en Espagne pour Afrique du Nord et l’Angleterre.
Son nom figure au monument des 16 déportés et résistants d’Arcachon, au cimetière de St Brie à Villeneuve d’Ornon (Gironde) et sur une plaque en gare de Remoulins.
André FRANCISCO
[i] A noter que les personnes décédées au cours de leur transfert vers un camp de concentration sont considérées comme déportées
Sources :
Archives SHD Caen – dossier 21 P436 655
Armée : dossier matriculaire 1956 classe 1914 archives départementales Pyrénées Atlantiques
Généanet : https://gw.geneanet.org/jakes971?n=cigarroa&oc=&p=leon+pierre
RECHERCHEZ
Léon Pierre naît le 31 janvier 1894 à St Jean de Luz au n° 6 de la place Louis XIV (Pyrénées-Atlantiques) de Pierre, capitaine au long cours âgé de 35 ans et de Domenica Domec épicière âgée de 35 ans.
A la mobilisation générale, il est incorporé le 7 septembre 1914 au 49ème RI. Grièvement blessé à Verdun au plateau Vauclerc le 23 septembre 1915 en allant reconnaitre les tranchées ennemies, il est réformé comme grand mutilé le 21 janvier 1916 pour impotence fonctionnelle complète de sa jambe gauche et décoré de la médaille militaire, de la croix de guerre avec palmes avec 2 citations.
Il épouse Germaine Dequin le 31 juillet 1920 et ils auront trois filles : Monique née le 14 juin 1924, Marie Thérèse née le 3 février 1929 et Bertrande née le 28 août 1931.
Entré dans la Résistance dès janvier 1942 comme sous-chef de réseau à l’O.C.M. et l’Armée Secrète du Sud-Ouest, il est arrêté par la Gestapo le 5 juillet 1944, dans son bureau alors qu’il est directeur de la banque de France à Arcachon.
Emprisonné au Fort du Hâ (Bordeaux), il contracte une grave dysenterie et oppose son mutisme aux questions. Il est embarqué le 9 août 1944 dans ce qui deviendra le « train fantôme ».
Il meurt de déshydratation et d’épuisement, dans le wagon de ce dernier convoi du sud de la France à destination de Dachau[i]. Son cadavre est jeté sur la voie, près de la gare de Remoulins (Gard). Reconnu par son frère René, son corps est d’abord inhumé à Remoulins, puis à Saint-Jean-de-Luz dans le caveau familial, avant d’être ré-inhumé à Arcachon.
La médaille de la résistance à titre posthume lui sera attribuée (JO 19 octobre 1945) pour avoir financé la résistance, avoir assuré des missions de liaison et assuré le passage de clandestins en Espagne pour Afrique du Nord et l’Angleterre.
Son nom figure au monument des 16 déportés et résistants d’Arcachon, au cimetière de St Brie à Villeneuve d’Ornon (Gironde) et sur une plaque en gare de Remoulins.
André FRANCISCO
[i] A noter que les personnes décédées au cours de leur transfert vers un camp de concentration sont considérées comme déportées
Sources :
Archives SHD Caen – dossier 21 P436 655
Armée : dossier matriculaire 1956 classe 1914 archives départementales Pyrénées Atlantiques
Généanet : https://gw.geneanet.org/jakes971?n=cigarroa&oc=&p=leon+pierre