CHAPELLIER Jean 

  • 29070 à Flossenbürg

  • Né le 6 août 1920 à Mons

  • Décédé le 13 avril 1945 à Zwickau Planitz

Jean Chapellier est né le 6 août 1920 à Mons (Gard), hameau de Maruejols-les-Bains, fils de Jean, André, Francis agent voyer cantonal dans la commune de Saint- Ambroix âgé de 28 ans et de Blanche, Juliette Roussel âgée de 22 ans, sans emploi, résidant à Saint-Ambroix. Il a un frère, Jacques, né le 26 octobre 1925 à Saint-Ambroix.

Jean Chapellier est un étudiant licencié es lettres & langue allemande quand celui-ci est appelé au cours de l’année 1942 pour participer au chantier de jeunesse d’Anduze. C’est sur l’ordre du gouvernement de Pétain, qu’à la fin de leur stage, le 6 août 1943, encore en uniforme, que les jeunes gradés ont été réquisitionnés pour partir en Allemagne pour le STO (Service du Travail Obligatoire). Ils sont orientés directement vers Orange, puis à la caserne Mortier à Paris. Dès le 7 août 1943, ces jeunes sont accueillis au camp de Watensdet – Über – Braunschwelg.

Comme le précisent le père de Jean-François De Montbas (arrêté en même temps que lui) et son camarade Paul Beschet (matricule n° 28907 à Flossenbürg) lors de leurs auditions pour témoigner des actes de résistance de Jean, celui-ci :

  • procédait à l’établissement de fausses pièces d’identité au profit de camarades du STO désirant rentrer en France,
  • aurait organisé un réseau de renseignement pour la radio anglaise,
  • n’hésitait pas à saboter le travail en usine qu’il devait réaliser.

C’est au regard de ces différents motifs qu’il est arrêté sur le territoire du IIIème Reich et incarcéré à la prison de Braunschweig puis à celle de Hallendorf durant une durée de 4 mois. Il est ensuite interné à Flossenbürg sous le matricule n° 29070 du 14 au 28 octobre 1944.  À compter de cette date, il est affecté au Kommando de Zwickau, dépendant de Flossenbürg. Ce Kommando travaille pour la firme Auto-Union AG et son usine Horth.

Le vendredi 13 avril 1945 à l’approche des armées américaines, le camp est évacué, il est 17 heures, la colonne prend la route. En queue, on abat ceux qui ne suivent plus. Jean, qui souffre d’une blessure grave à un pied qui l’empêche de marcher, est du nombre. D’après le témoignage du déporté Robert Olivier (matricule n° 26875), il est assassiné d’une balle dans le dos par un gardien SS qui escortait les déportés, en bordure de route et son corps échoue dans un trou de bombe.

Le lendemain de son assassinat, le 14 avril 1945, le corps de Jean Chapellier est transféré au cimetière de la ville de Zwickau Planitz où il y repose comme inconnu jusqu’en janvier 1948. Les services du Ministère des anciens combattants et de la Guerre demandent alors au maire de la ville que son nom soit apposé sur sa sépulture.

Mireille Justamond

Valérie Frac

Patricia Franco

Sources :

Service historique de la Défense, Caen Cote AC 21 P 435 045

Fiche élaborée par l’Association Flossenbürg

Archives Départementales du Gard

Fondation pour la Mémoire de la Déportation : www.bbdm.org

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

CHAPELLIER Jean 

  • 29070 à Flossenbürg

  • Né le 6 août 1920 à Mons

  • Décédé le 13 avril 1945 à Zwickau Planitz

Jean Chapellier est né le 6 août 1920 à Mons (Gard), hameau de Maruejols-les-Bains, fils de Jean, André, Francis agent voyer cantonal dans la commune de Saint- Ambroix âgé de 28 ans et de Blanche, Juliette Roussel âgée de 22 ans, sans emploi, résidant à Saint-Ambroix. Il a un frère, Jacques, né le 26 octobre 1925 à Saint-Ambroix.

Jean Chapellier est un étudiant licencié es lettres & langue allemande quand celui-ci est appelé au cours de l’année 1942 pour participer au chantier de jeunesse d’Anduze. C’est sur l’ordre du gouvernement de Pétain, qu’à la fin de leur stage, le 6 août 1943, encore en uniforme, que les jeunes gradés ont été réquisitionnés pour partir en Allemagne pour le STO (Service du Travail Obligatoire). Ils sont orientés directement vers Orange, puis à la caserne Mortier à Paris. Dès le 7 août 1943, ces jeunes sont accueillis au camp de Watensdet – Über – Braunschwelg.

Comme le précisent le père de Jean-François De Montbas (arrêté en même temps que lui) et son camarade Paul Beschet (matricule n° 28907 à Flossenbürg) lors de leurs auditions pour témoigner des actes de résistance de Jean, celui-ci :

  • procédait à l’établissement de fausses pièces d’identité au profit de camarades du STO désirant rentrer en France,
  • aurait organisé un réseau de renseignement pour la radio anglaise,
  • n’hésitait pas à saboter le travail en usine qu’il devait réaliser.

C’est au regard de ces différents motifs qu’il est arrêté sur le territoire du IIIème Reich et incarcéré à la prison de Braunschweig puis à celle de Hallendorf durant une durée de 4 mois. Il est ensuite interné à Flossenbürg sous le matricule n° 29070 du 14 au 28 octobre 1944.  À compter de cette date, il est affecté au Kommando de Zwickau, dépendant de Flossenbürg. Ce Kommando travaille pour la firme Auto-Union AG et son usine Horth.

Le vendredi 13 avril 1945 à l’approche des armées américaines, le camp est évacué, il est 17 heures, la colonne prend la route. En queue, on abat ceux qui ne suivent plus. Jean, qui souffre d’une blessure grave à un pied qui l’empêche de marcher, est du nombre. D’après le témoignage du déporté Robert Olivier (matricule n° 26875), il est assassiné d’une balle dans le dos par un gardien SS qui escortait les déportés, en bordure de route et son corps échoue dans un trou de bombe.

Le lendemain de son assassinat, le 14 avril 1945, le corps de Jean Chapellier est transféré au cimetière de la ville de Zwickau Planitz où il y repose comme inconnu jusqu’en janvier 1948. Les services du Ministère des anciens combattants et de la Guerre demandent alors au maire de la ville que son nom soit apposé sur sa sépulture.

Mireille Justamond

Valérie Frac

Patricia Franco

Sources :

Service historique de la Défense, Caen Cote AC 21 P 435 045

Fiche élaborée par l’Association Flossenbürg

Archives Départementales du Gard

Fondation pour la Mémoire de la Déportation : www.bbdm.org

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.