RECHERCHEZ
Louis Chabrier né le 24 octobre 1910 à Rochegude dans le département du Gard est le fils aîné de Louis Chabrier, Mort pour la France pendant la 1ère Guerre Mondiale, et de Nancy née Vincent. Louis est pupille de la nation. En 1937 il épouse Henriette Benoit et ils ont trois enfants : Alice née en 1938, Louis né en 1939 et Sylvette née en 1942. Il est cultivateur à Courlas, petite localité proche de St Jean de Maruéjols et de Rochegude dans la région de la Cèze limitrophe de l’Ardèche. C’est dans cet environnement que le maquis « Bir-Hakeim » s’implante en décembre 1943. La population rurale lui est favorable. Louis et son frère cadet René aident au ravitaillement du maquis, hébergent des réfractaires au STO et font aussi fonction d’agents de liaison de ce maquis AS. Dénoncé par un milicien, Louis est arrêté à son domicile par la Gestapo le 6 mars 1944 quelques heures avant son frère René. Conduit à la brigade de gendarmerie de Saint Ambroix il est ensuite transféré à Pont-Saint-Esprit et incarcéré dans la Citadelle où est installé depuis janvier 1944, un régiment de la Division Brandebourg, de sinistre réputation. Tout comme son frère René, aucune certitude sur les lieux d’internement ou de déportation. Plusieurs hypothèses sur sa disparition, encore à ce jour non vérifiables, soit il aurait été exécuté puis jeté dans la Rhône, soit il aurait été conduit au centre de regroupement de Compiègne et déporté en Allemagne vers Buchenwald. La date de sa disparition reste le 6 mars 1944. Le titre de déporté résistant lui a été attribué en 1955.
Une plaque à la mémoire des frères Chabrier « héros et martyrs de la Résistance, arrêtés par la Gestapo le 6 mars 1944 » est apposée sur le mur de la Mairie de Courlas.
Monique Vézilier
Sources :
-DAVCC Caen dossier de déporté de Louis Chabrier 21P 434 661
-Le Maitron, dictionnaire Fusillés, déportés, 1940-1944 Pont Saint Esprit (Gard) Citadelle février-août 1944 par Claude Emerique et Jean Marie Guillon
-museedelaresistanceenligne.org
RECHERCHEZ
Louis Chabrier né le 24 octobre 1910 à Rochegude dans le département du Gard est le fils aîné de Louis Chabrier, Mort pour la France pendant la 1ère Guerre Mondiale, et de Nancy née Vincent. Louis est pupille de la nation. En 1937 il épouse Henriette Benoit et ils ont trois enfants : Alice née en 1938, Louis né en 1939 et Sylvette née en 1942. Il est cultivateur à Courlas, petite localité proche de St Jean de Maruéjols et de Rochegude dans la région de la Cèze limitrophe de l’Ardèche. C’est dans cet environnement que le maquis « Bir-Hakeim » s’implante en décembre 1943. La population rurale lui est favorable. Louis et son frère cadet René aident au ravitaillement du maquis, hébergent des réfractaires au STO et font aussi fonction d’agents de liaison de ce maquis AS. Dénoncé par un milicien, Louis est arrêté à son domicile par la Gestapo le 6 mars 1944 quelques heures avant son frère René. Conduit à la brigade de gendarmerie de Saint Ambroix il est ensuite transféré à Pont-Saint-Esprit et incarcéré dans la Citadelle où est installé depuis janvier 1944, un régiment de la Division Brandebourg, de sinistre réputation. Tout comme son frère René, aucune certitude sur les lieux d’internement ou de déportation. Plusieurs hypothèses sur sa disparition, encore à ce jour non vérifiables, soit il aurait été exécuté puis jeté dans la Rhône, soit il aurait été conduit au centre de regroupement de Compiègne et déporté en Allemagne vers Buchenwald. La date de sa disparition reste le 6 mars 1944. Le titre de déporté résistant lui a été attribué en 1955.
Une plaque à la mémoire des frères Chabrier « héros et martyrs de la Résistance, arrêtés par la Gestapo le 6 mars 1944 » est apposée sur le mur de la Mairie de Courlas.
Monique Vézilier
Sources :
-DAVCC Caen dossier de déporté de Louis Chabrier 21P 434 661
-Le Maitron, dictionnaire Fusillés, déportés, 1940-1944 Pont Saint Esprit (Gard) Citadelle février-août 1944 par Claude Emerique et Jean Marie Guillon
-museedelaresistanceenligne.org