RECHERCHEZ
Marcel, Adolphe Cazalet naît le 19 avril 1922 à Ners, village situé à proximité de la rivière Gardon, à mi-chemin entre Nîmes et Alès. Il est le fils de Berthe Bouet et de Fernand, Marcel Cazalet cultivateur, c’est une famille protestante.
Marcel Cazalet est célibataire. Il est ouvrier agricole chez Edmond Michel, laitier à Mialet, lorsqu’en février 1943 il est requis pour le Service du Travail Obligatoire. Il refuse de répondre à la convocation et se sachant recherché par la gendarmerie et la police, il quitte son emploi et choisit de rejoindre le maquis en formation de René Rascalon. Ce maquis installé près d’Aire de Côte sur le Massif de l’Aigoual, dans un modeste refuge forestier, appelé Le Bidil, est attaqué le 1er juillet 1943 à la tombée de la nuit par un détachement de parachutistes allemands guidés par un ancien maquisard « Paulus ». Le bilan est lourd : sept morts, trois disparus, trente-neuf prisonniers dont Marcel Cazalet. Après une courte incarcération au Fort Vauban à Alès, le 10 juillet les réfractaires sont transportés par camions à Nîmes et emprisonnés à la caserne Vallongue. Le 18 septembre les 33 maquisards d’Aire-de-Côte sont transférés au camp de regroupement de Compiègne-Royallieu, parmi eux figure ses camarades Paul Ferrier (mle 31159) et Raymond Prouhèze (mle 31050) tous deux blessés lors de l’attaque allemande et à peine rétablis. Ils sont déportés le 28 octobre dans le convoi I.145 qui arrive à Buchenwald le 30. Après la quarantaine Marcel Cazalet est affecté au Kommando de Dora au percement de galeries souterraines pour permettre l’installation d’une usine d’armement, la SARL Mittelwerk. Les hommes sont enfermés jours et nuits dans ces tunnels en construction dans des conditions de travail et de vie horribles.
Marcel Cazalet décède le 13 décembre 1943, officiellement de la tuberculose.
Monique Vézilier
Sources :
FMD
ADG Etat Civil
Arolsen dossier 5655049 à 55
RECHERCHEZ
Marcel, Adolphe Cazalet naît le 19 avril 1922 à Ners, village situé à proximité de la rivière Gardon, à mi-chemin entre Nîmes et Alès. Il est le fils de Berthe Bouet et de Fernand, Marcel Cazalet cultivateur, c’est une famille protestante.
Marcel Cazalet est célibataire. Il est ouvrier agricole chez Edmond Michel, laitier à Mialet, lorsqu’en février 1943 il est requis pour le Service du Travail Obligatoire. Il refuse de répondre à la convocation et se sachant recherché par la gendarmerie et la police, il quitte son emploi et choisit de rejoindre le maquis en formation de René Rascalon. Ce maquis installé près d’Aire de Côte sur le Massif de l’Aigoual, dans un modeste refuge forestier, appelé Le Bidil, est attaqué le 1er juillet 1943 à la tombée de la nuit par un détachement de parachutistes allemands guidés par un ancien maquisard « Paulus ». Le bilan est lourd : sept morts, trois disparus, trente-neuf prisonniers dont Marcel Cazalet. Après une courte incarcération au Fort Vauban à Alès, le 10 juillet les réfractaires sont transportés par camions à Nîmes et emprisonnés à la caserne Vallongue. Le 18 septembre les 33 maquisards d’Aire-de-Côte sont transférés au camp de regroupement de Compiègne-Royallieu, parmi eux figure ses camarades Paul Ferrier (mle 31159) et Raymond Prouhèze (mle 31050) tous deux blessés lors de l’attaque allemande et à peine rétablis. Ils sont déportés le 28 octobre dans le convoi I.145 qui arrive à Buchenwald le 30. Après la quarantaine Marcel Cazalet est affecté au Kommando de Dora au percement de galeries souterraines pour permettre l’installation d’une usine d’armement, la SARL Mittelwerk. Les hommes sont enfermés jours et nuits dans ces tunnels en construction dans des conditions de travail et de vie horribles.
Marcel Cazalet décède le 13 décembre 1943, officiellement de la tuberculose.
Monique Vézilier
Sources :
FMD
ADG Etat Civil
Arolsen dossier 5655049 à 55