RECHERCHEZ
Yves Antoine Mario est le fils de Jean Louis Castet, commis principal au chemin de fer et de Berthe Roustan sans profession habitant 354 Bd Talabot à Nîmes.
Il épouse Simone Capelli à Lyon le 10 août 1940, dont il divorcera le 11 janvier 1947.
Affecté au chantier de jeunesse CJF3 de Bourg en Bresse (Ain) de septembre 1943 à janvier 1944, il prend la fuite pour ne pas être envoyé au STO en Allemagne. Il est alors hébergé sous une fausse identité, chez un résistant avec lequel il travaille la nuit au centre de tri de Lyon gare où il intercepte les courriers et participe à la diffusion de tracts à la faculté de lettres où il poursuit des études de français et philosophie.
Il est arrêté le 15 avril 1944 dans un café de Lyon (avec son camarade Perrault qui décèdera en déportation) sur dénonciation d’un dénommé Béranger de la faculté de médecine, alors qu’il projetait d’entrer dans le réseau de résistance du maquis du Vercors. Interné à la prison de Montluc à Lyon le 29 avril, il est torturé (supplice de la baignoire) et envoyé le 5 juillet 1944 au centre de regroupement de Compiègne avant d’être déporté vers le camp de Neuengamme (transport I.247 du 15 juillet 1944 avec 1522 personnes dont la moitié décèdera en camp) et ensuite à Bergen-Belsen le 2 octobre 1944.
Après la libération du camp le 15 avril 1945 par les Britanniques, il reste sur place et malgré une rechute de typhus, il refuse de prendre le moindre repos afin de soigner les malades intransportables. Cela lui vaudra la croix de guerre avec étoile de vermeil. Il sera rapatrié le 22 mai 1945.
A la fin de la guerre, il est promu au grade de Sergent de la Résistance Intérieure.
Il sera maintes fois décoré : médaille militaire, croix de guerre avec étoile de vermeil, médaille de la déportation et de l’internement pour faits de résistance.
Il sera tour à tour administrateur adjoint des éditions de l’armée, directeur commercial du journal l’ami des jardins en 1951 et professeur à Lyon en 1954.
Il décède à Lyon le 7 janvier 1968.
André FRANCISCO
Sources :
Témoignages camarades de détention
Archives Arolsen matricule 2725
Wikipédia
RECHERCHEZ
Yves Antoine Mario est le fils de Jean Louis Castet, commis principal au chemin de fer et de Berthe Roustan sans profession habitant 354 Bd Talabot à Nîmes.
Il épouse Simone Capelli à Lyon le 10 août 1940, dont il divorcera le 11 janvier 1947.
Affecté au chantier de jeunesse CJF3 de Bourg en Bresse (Ain) de septembre 1943 à janvier 1944, il prend la fuite pour ne pas être envoyé au STO en Allemagne. Il est alors hébergé sous une fausse identité, chez un résistant avec lequel il travaille la nuit au centre de tri de Lyon gare où il intercepte les courriers et participe à la diffusion de tracts à la faculté de lettres où il poursuit des études de français et philosophie.
Il est arrêté le 15 avril 1944 dans un café de Lyon (avec son camarade Perrault qui décèdera en déportation) sur dénonciation d’un dénommé Béranger de la faculté de médecine, alors qu’il projetait d’entrer dans le réseau de résistance du maquis du Vercors. Interné à la prison de Montluc à Lyon le 29 avril, il est torturé (supplice de la baignoire) et envoyé le 5 juillet 1944 au centre de regroupement de Compiègne avant d’être déporté vers le camp de Neuengamme (transport I.247 du 15 juillet 1944 avec 1522 personnes dont la moitié décèdera en camp) et ensuite à Bergen-Belsen le 2 octobre 1944.
Après la libération du camp le 15 avril 1945 par les Britanniques, il reste sur place et malgré une rechute de typhus, il refuse de prendre le moindre repos afin de soigner les malades intransportables. Cela lui vaudra la croix de guerre avec étoile de vermeil. Il sera rapatrié le 22 mai 1945.
A la fin de la guerre, il est promu au grade de Sergent de la Résistance Intérieure.
Il sera maintes fois décoré : médaille militaire, croix de guerre avec étoile de vermeil, médaille de la déportation et de l’internement pour faits de résistance.
Il sera tour à tour administrateur adjoint des éditions de l’armée, directeur commercial du journal l’ami des jardins en 1951 et professeur à Lyon en 1954.
Il décède à Lyon le 7 janvier 1968.
André FRANCISCO
Sources :
Témoignages camarades de détention
Archives Arolsen matricule 2725
Wikipédia