CASTELLARNAU Pierre

  • Puits de Célas

  • Né le 3 février 1914 à Alès (Gard)

  • Exécuté le 12 juillet 1944 au puits de Célas à Servas (Gard)

     

 

Pierre Castellarnau est le fils aîné de Joseph et de Juliette née Martin, une famille d’origine catalane domiciliée à Alès place du Vieux Marché. En septembre 1939 Pierre est mobilisé comme soldat de 2ème classe au 23e régiment du train. Fait prisonnier en juin 1940 il est interné au Frontstalag 182 à Savenay (Loire-Atlantique). Déclaré inapte il est libéré le 28 janvier 1941. En 1943 fonctionnaire de police il est affecté au commissariat d’Alès en tant que chauffeur. Il est célibataire et rejoint le groupe d’Alès du mouvement Combat puis des MUR (Mouvements unis de la Résistance) dans lequel il collabore avec le chef de la Sûreté Henri Lanot. À partir du 1er juin 1944, Pierre Castellarnau participe avec le maquis de Seynes (situé à une dizaine de kilomètres d’Alès) à des sabotages de voies ferrées et de machines.

Le 3 juillet au petit matin alors qu’il se rend avec Henri Lanot, André Cabanel au mas Quissargues près du Mont Bouquet, dans une voiture de service afin de rejoindre le groupe d’Hugues Zerbini, ils sont arrêtés par des auxiliaires français de la 8e Division Brandebourg. Transféré au Fort Vauban d’Alès il est torturé. Exécuté le 11 ou le 12 juillet, son cadavre est précipité dans le puits de Célas, puits de mine de lignite désaffecté sur la commune de Servas

Son nom figure sur le monument aux morts d’Alès, sur le monument commémoratif du Puits de Célas, à Servas (Gard), sur la plaque commémorative des résistants d’Alès morts entre 1940 et 1945, sur le monument érigé à Bouquet (Gard), orthographié « Castellarneau » ainsi qu’au croisement de la route d’Alès à Bagnols-sur-Cèze avec la route de Saussines.

Son frère cadet, André Castellarnau, résistant, déporté à Buchenwald le 30 octobre 1943 affecté au Kommando de Dora, meurt à Bergen-Belsen (Basse-Saxe) le 25 août 1944.

Monique Vézilier

Sources :

– https://maitron.fr/spip.php?article194489, notice CASTELLARNAU Pierre, Jules par André Balent, Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 15 août 2017, dernière modification le 1er décembre 2019.

– AERI, cédérom « La Résistance dans le Gard » 2009

– DAVCC Caen dossier n° 21 P 39516

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

CASTELLARNAU Pierre

  • Puits de Célas

  • Né le 3 février 1914 à Alès (Gard)

  • Exécuté le 12 juillet 1944 au puits de Célas à Servas (Gard)

     

 

Pierre Castellarnau est le fils aîné de Joseph et de Juliette née Martin, une famille d’origine catalane domiciliée à Alès place du Vieux Marché. En septembre 1939 Pierre est mobilisé comme soldat de 2ème classe au 23e régiment du train. Fait prisonnier en juin 1940 il est interné au Frontstalag 182 à Savenay (Loire-Atlantique). Déclaré inapte il est libéré le 28 janvier 1941. En 1943 fonctionnaire de police il est affecté au commissariat d’Alès en tant que chauffeur. Il est célibataire et rejoint le groupe d’Alès du mouvement Combat puis des MUR (Mouvements unis de la Résistance) dans lequel il collabore avec le chef de la Sûreté Henri Lanot. À partir du 1er juin 1944, Pierre Castellarnau participe avec le maquis de Seynes (situé à une dizaine de kilomètres d’Alès) à des sabotages de voies ferrées et de machines.

Le 3 juillet au petit matin alors qu’il se rend avec Henri Lanot, André Cabanel au mas Quissargues près du Mont Bouquet, dans une voiture de service afin de rejoindre le groupe d’Hugues Zerbini, ils sont arrêtés par des auxiliaires français de la 8e Division Brandebourg. Transféré au Fort Vauban d’Alès il est torturé. Exécuté le 11 ou le 12 juillet, son cadavre est précipité dans le puits de Célas, puits de mine de lignite désaffecté sur la commune de Servas

Son nom figure sur le monument aux morts d’Alès, sur le monument commémoratif du Puits de Célas, à Servas (Gard), sur la plaque commémorative des résistants d’Alès morts entre 1940 et 1945, sur le monument érigé à Bouquet (Gard), orthographié « Castellarneau » ainsi qu’au croisement de la route d’Alès à Bagnols-sur-Cèze avec la route de Saussines.

Son frère cadet, André Castellarnau, résistant, déporté à Buchenwald le 30 octobre 1943 affecté au Kommando de Dora, meurt à Bergen-Belsen (Basse-Saxe) le 25 août 1944.

Monique Vézilier

Sources :

– https://maitron.fr/spip.php?article194489, notice CASTELLARNAU Pierre, Jules par André Balent, Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 15 août 2017, dernière modification le 1er décembre 2019.

– AERI, cédérom « La Résistance dans le Gard » 2009

– DAVCC Caen dossier n° 21 P 39516

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