CARREL Gérard

  • 27870 Mauthausen.

  • Né le 9 février 1913 à Nîmes

  • Décédé le 11 novembre 1998 à Alès

Gérard Jacques Henri Carrel est né le 9 février 1913 à Nîmes dans le Gard. Il est le fils de Jules Adolphe Carrel, chirurgien-dentiste, et de Jeanne Mathilde Elise Martin, sans profession. Il a au moins un frère, Frank. Il est diplômé de l’école notariale de Marseille. Il effectue son service militaire en 1936-1937 au 94ème régiment d’artillerie à Nice. Il est clerc de notaire à Marseille. Il est mobilisé lors de la campagne 1939-1940 en tant que secrétaire d’état-major dans le 15ème train des équipages. Il se marie le 23 décembre 1940 à Nîmes avec Odette Fernande Champetier avec qui il a un enfant. Pendant la guerre, il habite à Marseille au 60 rue du Tapis-Vert. Il est contrôleur aux services techniques, il est alors fonctionnaire du ministère de l’Intérieur à la bourse du travail marseillaise du mois d’avril 1941 jusqu’à son arrestation. Contacté par Pierre Simon, négociant en vins à Nîmes, et Jacques Mollion, avocat à Nîmes, il rejoint le mouvement Combat au mois de juillet 1941. Il est également agent du réseau Gallia RPA à partir du 1er octobre 1942. Sa profession lui permet de faire passer des correspondances à Londres via Lisbonne. Il est arrêté le 26 février 1943 à sept heures du matin à son domicile par la Gestapo. Il est interné à la prison Saint-Pierre de la cité phocéenne puis à Compiègne (numéro 12711) à compter du 16 mars. Il est déporté le 20 avril 1943 à Mauthausen dans un convoi comprenant 997 hommes avec un autre Gardois, Charles Tresch (matricule 28616). Il arrive au camp deux jours plus tard. Il est affecté au Kommando de Loibl Pass le 15 juillet. Ce Kommando doit réaliser un tunnel routier dans la montagne entre l’Autriche et la Slovénie actuelle pour le compte de la S.A. Universale Hoch-und Tiefbau. Gérard Carrel est libéré le 8 mai 1945 par les partisans yougoslaves de Tito. Il est rapatrié le 7 juin par l’Italie. Après la guerre, pour ses services dans la Résistance, il reçoit le grade fictif de sous-lieutenant et la médaille de la Résistance en 1947. Il est secrétaire de direction et il réside toujours à Marseille. Il est décédé à Alès le 11 novembre 1998 à l’âge de 85 ans.

Marilyne Andréo

Sources :

2 159 W 93, AD Bouches-du-Rhône, Dossier de demande de la carte de combattant volontaire de la Résistance de Carrel Gérard.

21 P 626 175, DAVCC Caen, Dossier de déporté de Carrel Gérard.

17 P 130 2, SHD Vincennes, Réseau Gallia. Fiche sur Gérard Carrel.

Recensement de population de Nîmes 1er canton en 1921, p.276, Site internet des Archives départementales du Gard.

Notice biographique de Carrel Gérard sur le site de Mauthausen le troisième monument, https://monument-mauthausen.org/27870.html

Dossier Arolsen.

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

CARREL Gérard

  • 27870 Mauthausen.

  • Né le 9 février 1913 à Nîmes

  • Décédé le 11 novembre 1998 à Alès

Gérard Jacques Henri Carrel est né le 9 février 1913 à Nîmes dans le Gard. Il est le fils de Jules Adolphe Carrel, chirurgien-dentiste, et de Jeanne Mathilde Elise Martin, sans profession. Il a au moins un frère, Frank. Il est diplômé de l’école notariale de Marseille. Il effectue son service militaire en 1936-1937 au 94ème régiment d’artillerie à Nice. Il est clerc de notaire à Marseille. Il est mobilisé lors de la campagne 1939-1940 en tant que secrétaire d’état-major dans le 15ème train des équipages. Il se marie le 23 décembre 1940 à Nîmes avec Odette Fernande Champetier avec qui il a un enfant. Pendant la guerre, il habite à Marseille au 60 rue du Tapis-Vert. Il est contrôleur aux services techniques, il est alors fonctionnaire du ministère de l’Intérieur à la bourse du travail marseillaise du mois d’avril 1941 jusqu’à son arrestation. Contacté par Pierre Simon, négociant en vins à Nîmes, et Jacques Mollion, avocat à Nîmes, il rejoint le mouvement Combat au mois de juillet 1941. Il est également agent du réseau Gallia RPA à partir du 1er octobre 1942. Sa profession lui permet de faire passer des correspondances à Londres via Lisbonne. Il est arrêté le 26 février 1943 à sept heures du matin à son domicile par la Gestapo. Il est interné à la prison Saint-Pierre de la cité phocéenne puis à Compiègne (numéro 12711) à compter du 16 mars. Il est déporté le 20 avril 1943 à Mauthausen dans un convoi comprenant 997 hommes avec un autre Gardois, Charles Tresch (matricule 28616). Il arrive au camp deux jours plus tard. Il est affecté au Kommando de Loibl Pass le 15 juillet. Ce Kommando doit réaliser un tunnel routier dans la montagne entre l’Autriche et la Slovénie actuelle pour le compte de la S.A. Universale Hoch-und Tiefbau. Gérard Carrel est libéré le 8 mai 1945 par les partisans yougoslaves de Tito. Il est rapatrié le 7 juin par l’Italie. Après la guerre, pour ses services dans la Résistance, il reçoit le grade fictif de sous-lieutenant et la médaille de la Résistance en 1947. Il est secrétaire de direction et il réside toujours à Marseille. Il est décédé à Alès le 11 novembre 1998 à l’âge de 85 ans.

Marilyne Andréo

Sources :

2 159 W 93, AD Bouches-du-Rhône, Dossier de demande de la carte de combattant volontaire de la Résistance de Carrel Gérard.

21 P 626 175, DAVCC Caen, Dossier de déporté de Carrel Gérard.

17 P 130 2, SHD Vincennes, Réseau Gallia. Fiche sur Gérard Carrel.

Recensement de population de Nîmes 1er canton en 1921, p.276, Site internet des Archives départementales du Gard.

Notice biographique de Carrel Gérard sur le site de Mauthausen le troisième monument, https://monument-mauthausen.org/27870.html

Dossier Arolsen.

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.