CARMIGNANI  Hugo

  • 73213 Dachau

  • Né le 16 juin 1888 à Altopascio (Italie)

  • Décédé le 14 février 1945 à Dachau

Hugo Vincenzo nait  le 16 juin 1888 à Altopascio, province de Lucques (Italie) de Sabatino CARMIGNANI et de Ester COLLODI, il épousera Armida BENDINELLI  dont il aura 4 enfants.
Le 18 avril 1934 il est embauché comme mineur par la Compagnie Alais-Froges et Camargue aux mines de pyrite du Soulier à Saint-Martin-de-Valgalgues dans le Gard. Le 28 août 1941, il est arrêté par la police à son domicile du Soulier pour « activités communistes et propagande anti nationale » en même temps que Pietro Carizi. Interné à la prison du fort Vauban à Alès, il est conduit le 18 septembre au Fort Saint Nicolas à Marseille. Le 29 octobre 1941, la Section spéciale du tribunal de la 15e Division Militaire de Marseille le condamne à 10 ans de travaux forcés et 20 ans d’interdiction de séjour pour activité communiste. Avec Pietro Carizi il est transféré le 5 décembre 1941 au Fort St Roch de Toulon. Le 15 octobre 1943 ils sont tous deux dans le train dit « la Marseillaise » qui les conduit à la centrale d’Eysses, sous le numéro d’écrou 475(Carizi le 474).

Comme les autres détenus qui ont participé ou assisté au soulèvement des internés de la Centrale le 19 février 1944, il est remis aux autorités allemandes le 30 mai 1944, et envoyé au Camp de Compiègne d’où il est déporté à Dachau le 18 juin 1944 par convoi I.229 où il arrive 20 au sous le matricule 73 213. Passé la période de quarantaine il est affecté dans un camp satellite de Dachau, le KL de Kaufering situé près de Landsberg en Bavière, « le complexe concentrationnaire le plus grand, mais aussi celui où les conditions de vie et sanitaires étaient les plus désastreuses ; environ la moitié des 30 000 prisonniers y périrent, victimes de la faim, de la maladie, d’exécutions sommaires ». Les survivants de ce kommando seront massacrés par les gardiens du camp quelques jours avant l’arrivée des américains.

Son décès est noté le 14 février 1945 à Dachau.

La mention « Mort pour la France » a été inscrite dans son acte de décès le 7 juin 1949.

Le 24 mai 1950 il a été élevé au grade de Sergent au titre de la Résistance intérieure française.

Monique  VEZILIER et André FRANCISCO

Sources :

Service historique de la Défense DAVCC Caen-AC 21P416 617 et Vincennes 16P107322
Archives Arolsen
Maitron
https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_resistants/detail_fiche.php?ref=2941455
Archives départementales du Lot-et-Garonne 940W118
Wikipedia

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

CARMIGNANI  Hugo

  • 73213 Dachau

  • Né le 16 juin 1888 à Altopascio (Italie)

  • Décédé le 14 février 1945 à Dachau

Hugo Vincenzo nait  le 16 juin 1888 à Altopascio, province de Lucques (Italie) de Sabatino CARMIGNANI et de Ester COLLODI, il épousera Armida BENDINELLI  dont il aura 4 enfants.
Le 18 avril 1934 il est embauché comme mineur par la Compagnie Alais-Froges et Camargue aux mines de pyrite du Soulier à Saint-Martin-de-Valgalgues dans le Gard. Le 28 août 1941, il est arrêté par la police à son domicile du Soulier pour « activités communistes et propagande anti nationale » en même temps que Pietro Carizi. Interné à la prison du fort Vauban à Alès, il est conduit le 18 septembre au Fort Saint Nicolas à Marseille. Le 29 octobre 1941, la Section spéciale du tribunal de la 15e Division Militaire de Marseille le condamne à 10 ans de travaux forcés et 20 ans d’interdiction de séjour pour activité communiste. Avec Pietro Carizi il est transféré le 5 décembre 1941 au Fort St Roch de Toulon. Le 15 octobre 1943 ils sont tous deux dans le train dit « la Marseillaise » qui les conduit à la centrale d’Eysses, sous le numéro d’écrou 475(Carizi le 474).

Comme les autres détenus qui ont participé ou assisté au soulèvement des internés de la Centrale le 19 février 1944, il est remis aux autorités allemandes le 30 mai 1944, et envoyé au Camp de Compiègne d’où il est déporté à Dachau le 18 juin 1944 par convoi I.229 où il arrive 20 au sous le matricule 73 213. Passé la période de quarantaine il est affecté dans un camp satellite de Dachau, le KL de Kaufering situé près de Landsberg en Bavière, « le complexe concentrationnaire le plus grand, mais aussi celui où les conditions de vie et sanitaires étaient les plus désastreuses ; environ la moitié des 30 000 prisonniers y périrent, victimes de la faim, de la maladie, d’exécutions sommaires ». Les survivants de ce kommando seront massacrés par les gardiens du camp quelques jours avant l’arrivée des américains.

Son décès est noté le 14 février 1945 à Dachau.

La mention « Mort pour la France » a été inscrite dans son acte de décès le 7 juin 1949.

Le 24 mai 1950 il a été élevé au grade de Sergent au titre de la Résistance intérieure française.

Monique  VEZILIER et André FRANCISCO

Sources :

Service historique de la Défense DAVCC Caen-AC 21P416 617 et Vincennes 16P107322
Archives Arolsen
Maitron
https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_resistants/detail_fiche.php?ref=2941455
Archives départementales du Lot-et-Garonne 940W118
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