RECHERCHEZ
Né le 25 août 1909 dans le quartier st Césaire à Nîmes, il est le 9ème enfant de Léonce Abel 46 ans, employé et de Crespi Jeanne Augusta 32 ans.
Il fait partie des groupes de résistance dès janvier 1941 et employé à la station de TSF Radio Paris à Mormant (Seine et Marne) où il réside.
Le 17 octobre 1939, le préfet de Seine et Marne transmet à la direction de la Sureté nationale, en réponse à une circulaire de celle-ci en date du 24 septembre, une liste « fonctionnaires et agents des services publics mobilisables appartenant au parti communiste et maintenus à leur poste » sur laquelle Robert Carle est inscrit parmi les employés dépendant du ministère des PTT.
Le 19 octobre 1941, il est appréhendé lors d’une vague d’arrestations décidée par l’occupant et pris comme otage en représailles de distributions de tracts et de destructions de récoltes (incendie de meules et hangars) ayant eu lieu dans le département.
Il est envoyé dès le lendemain au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager), où il est enregistré sous le matricule n° 1720, parmi 86 Seine-et-Marnais arrêtés en octobre.
Il est sélectionné pour être déporté à Auschwitz Birkenau avec le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 » qui est le premier convoi de déportation de répression à quitter Compiègne.
Ce convoi d’otages composé pour l’essentiel, d’un millier de communistes (responsables politiques du parti et syndicalistes de la CGT) et d’une cinquantaine d’otages juifs (1170 hommes au moment de leur enregistrement à Auschwitz) fait partie des mesures de représailles allemandes destinées à combattre, en France, les « judéo-bolcheviks » responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Seuls 119 otages survivront à la libération du camp.
Son matricule dans ce camp n’est pas certifié, mais serait le 45331, avec la photo correspondante non certifiée elle aussi.
Il décède le 15 septembre 1942 du typhus à Auschwitz.
André FRANCISCO
Sources :
Archives Caen –dossier 21 P 433 372
http://www.memoirevive.org/?s=carle+robert
https://deportes-politiques-auschwitz.fr/2011/01/carle-robert/
https://gw.geneanet.org/rxacn?lang=fr&iz=23663&p=leonce+abel&n=carles
RECHERCHEZ
Né le 25 août 1909 dans le quartier st Césaire à Nîmes, il est le 9ème enfant de Léonce Abel 46 ans, employé et de Crespi Jeanne Augusta 32 ans.
Il fait partie des groupes de résistance dès janvier 1941 et employé à la station de TSF Radio Paris à Mormant (Seine et Marne) où il réside.
Le 17 octobre 1939, le préfet de Seine et Marne transmet à la direction de la Sureté nationale, en réponse à une circulaire de celle-ci en date du 24 septembre, une liste « fonctionnaires et agents des services publics mobilisables appartenant au parti communiste et maintenus à leur poste » sur laquelle Robert Carle est inscrit parmi les employés dépendant du ministère des PTT.
Le 19 octobre 1941, il est appréhendé lors d’une vague d’arrestations décidée par l’occupant et pris comme otage en représailles de distributions de tracts et de destructions de récoltes (incendie de meules et hangars) ayant eu lieu dans le département.
Il est envoyé dès le lendemain au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager), où il est enregistré sous le matricule n° 1720, parmi 86 Seine-et-Marnais arrêtés en octobre.
Il est sélectionné pour être déporté à Auschwitz Birkenau avec le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 » qui est le premier convoi de déportation de répression à quitter Compiègne.
Ce convoi d’otages composé pour l’essentiel, d’un millier de communistes (responsables politiques du parti et syndicalistes de la CGT) et d’une cinquantaine d’otages juifs (1170 hommes au moment de leur enregistrement à Auschwitz) fait partie des mesures de représailles allemandes destinées à combattre, en France, les « judéo-bolcheviks » responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Seuls 119 otages survivront à la libération du camp.
Son matricule dans ce camp n’est pas certifié, mais serait le 45331, avec la photo correspondante non certifiée elle aussi.
Il décède le 15 septembre 1942 du typhus à Auschwitz.
André FRANCISCO
Sources :
Archives Caen –dossier 21 P 433 372
http://www.memoirevive.org/?s=carle+robert
https://deportes-politiques-auschwitz.fr/2011/01/carle-robert/
https://gw.geneanet.org/rxacn?lang=fr&iz=23663&p=leonce+abel&n=carles