RECHERCHEZ
Jose Joaquim naît le 30 mai 1891 à Cinctorres (Castellon – Espagne) de José Carceller et d’Adelaïde Garcia Peris. Il a deux sœurs et deux frères : Consuela, Matilda, Manuel et Isaias.
Arrivé en France le 8 mai 1914 pendant l’émigration massive des espagnols fuyant la misère, il s’installe à Alès ville minière de plein emploi où il débute aussitôt comme manœuvre au 3ème fond de la mine au puit de Fontanes du 04 octobre 1916 au 10 mai 1917. On le sait appelé au service militaire en Espagne en 1916 mais certainement exempté du fait de sa petite taille (1,54m).
Il se marie à Alès (Gard) le 22 juin 1916 avec sa voisine du faubourg de Rochebelle Josépha Casamor Sobrevia, cantinière aux mines de Rochebelle, et il aura 3 enfants : Joseph né le 9 avril 1917 à Alès et Louise née le 2 juillet 1919 à Béziers, le 6 avril 1931 nait son troisième enfant, René.
Membre du front national de libération dès sa création, il effectue des missions de transport et diffusion de tracts, ce qui lui vaudra son arrestation, chez lui à Alès le 30 août 1943 sur dénonciation comme communiste dangereux et capable d’actes de sabotages contre la sureté de l’état, mais d’après lui il aurait été dénoncé par un compatriote « Garcia » qui lui voulait du mal.
Il est incarcéré à la prison d’Alès du 31 août 1943 au 30 octobre 1943 et envoyé avec de nombreux autres étrangers au Camp du Vernet (Ariège) où il arrive le 30 octobre 1943. A la dissolution de ce camp par les autorités allemandes le 30 juin 1944, il est transporté à la prison Cafarelli de Toulouse avec 407 autres détenus du camp d’où il est déporté à Dachau par le “train fantôme” qui mettra 58 jours pour arriver à destination (du 3 juillet au 28 août 1944). Il est envoyé à Mauthausen le 14 septembre 1944 où il travaillera dans l’escalier de la mort où sa petite taille lui vaudra les brimades des allemands et au Kommando de Melk (Ebensee) en Autriche, où il travaillera au creusement de tunnels destinés à abriter une raffinerie de pétrole synthétique et des machines-outils pour pièces de chars.
De retour de camp il affirmera : « Dieu n’existe pas ! »
Il sera libéré le 24 mai 1945 et naturalisé français le 9 novembre 1946 à 55 ans avec son épouse. Retraité des mines il habitera dans sa maison du bas- Bresis (Alès) jusqu’à son décès le 7 avril 1972
André FRANCISCO
Sources :
Archives SHD Caen – dossier 26577
Archives AROLSEN : nom CARCELLER ou CARIELLER ou CARCELER ou CARCELLIER
Généalogie en ligne : https://gw.geneanet.org/ligneechavier?lang=fr&iz=15&p=jose+joaquin&n=carceller
Archives familiales
RECHERCHEZ
Jose Joaquim naît le 30 mai 1891 à Cinctorres (Castellon – Espagne) de José Carceller et d’Adelaïde Garcia Peris. Il a deux sœurs et deux frères : Consuela, Matilda, Manuel et Isaias.
Arrivé en France le 8 mai 1914 pendant l’émigration massive des espagnols fuyant la misère, il s’installe à Alès ville minière de plein emploi où il débute aussitôt comme manœuvre au 3ème fond de la mine au puit de Fontanes du 04 octobre 1916 au 10 mai 1917. On le sait appelé au service militaire en Espagne en 1916 mais certainement exempté du fait de sa petite taille (1,54m).
Il se marie à Alès (Gard) le 22 juin 1916 avec sa voisine du faubourg de Rochebelle Josépha Casamor Sobrevia, cantinière aux mines de Rochebelle, et il aura 3 enfants : Joseph né le 9 avril 1917 à Alès et Louise née le 2 juillet 1919 à Béziers, le 6 avril 1931 nait son troisième enfant, René.
Membre du front national de libération dès sa création, il effectue des missions de transport et diffusion de tracts, ce qui lui vaudra son arrestation, chez lui à Alès le 30 août 1943 sur dénonciation comme communiste dangereux et capable d’actes de sabotages contre la sureté de l’état, mais d’après lui il aurait été dénoncé par un compatriote « Garcia » qui lui voulait du mal.
Il est incarcéré à la prison d’Alès du 31 août 1943 au 30 octobre 1943 et envoyé avec de nombreux autres étrangers au Camp du Vernet (Ariège) où il arrive le 30 octobre 1943. A la dissolution de ce camp par les autorités allemandes le 30 juin 1944, il est transporté à la prison Cafarelli de Toulouse avec 407 autres détenus du camp d’où il est déporté à Dachau par le “train fantôme” qui mettra 58 jours pour arriver à destination (du 3 juillet au 28 août 1944). Il est envoyé à Mauthausen le 14 septembre 1944 où il travaillera dans l’escalier de la mort où sa petite taille lui vaudra les brimades des allemands et au Kommando de Melk (Ebensee) en Autriche, où il travaillera au creusement de tunnels destinés à abriter une raffinerie de pétrole synthétique et des machines-outils pour pièces de chars.
De retour de camp il affirmera : « Dieu n’existe pas ! »
Il sera libéré le 24 mai 1945 et naturalisé français le 9 novembre 1946 à 55 ans avec son épouse. Retraité des mines il habitera dans sa maison du bas- Bresis (Alès) jusqu’à son décès le 7 avril 1972
André FRANCISCO
Sources :
Archives SHD Caen – dossier 26577
Archives AROLSEN : nom CARCELLER ou CARIELLER ou CARCELER ou CARCELLIER
Généalogie en ligne : https://gw.geneanet.org/ligneechavier?lang=fr&iz=15&p=jose+joaquin&n=carceller
Archives familiales