RECHERCHEZ
Emile Jasset naît le 13 février 1893 à Nîmes, fils d’Aron tailleur, âgé de 45 ans d’Esther Crémieux âgée de 30 ans, habitant place de la Couronne à Nîmes.
Incorporé au 37ème RI le 27 novembre 1913, il est blessé par balle à la cuisse gauche le 8 octobre 1914 à Joncquevillers (Pas de calais) et finalement réformé le 29 avril 1916.
Il sera tailleur comme son père et épouse à Paris le 21 mars 1929, Suzanne Léobold (dite Léopold) âgée de 25 ans. Ils auront un fils Michel né le 22 janvier 1932.
Il habite 6 rue du conservatoire à Paris et ensuite 40 rue Condorcet à Paris (9ème) à son arrestation.
Arrêté avec son épouse et son fils Michel âgé de 11 ans, ils seront internés au centre de regroupement des israélites à Drancy (matricule 9845) où il devra remettre à la police du camp les 28.010 francs qu’il a sur lui, soit environ 7.500€ en valeur 2023 (reçu 9845 du 9 décembre 1943 – carnet de fouille n° 43)
Ils seront tous trois déportés le 17 décembre 1943 (matricules 9845, 9846 et 9847) par le convoi 63[i] du 17 décembre 1943 et assassinés dès leur arrivée le 22 décembre 1943 à Auschwitz.
Leurs noms figurent au mur du mémorial de la Shoah : dalle 8 – colonne 3 – rangée 2
André FRANCISCO
[i] Le convoi 63 part de la gare de Bobigny le 17 décembre 1943 emportant avec lui 848 Juifs, dont plusieurs dirigeants de l’UGIF (Union générale des Israélites de France). Il arrive à Auschwitz le 20 décembre 1943 où 233 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et tatoués des numéros 169735 à 169967. Seulement 112 femmes sont sélectionnées pour les travaux forcés et tatouées des numéros 72323 à 72434. Plus de 500 personnes sont gazées à l’arrivée ou succombent pendant le trajet.
Sources :
Archives Caen –dossier 21 P 433 265
Registre matriculaire militaire n° 137 classe 1913, archives du Gard
Famille : « descendants des juifs du pape, leurs alliés et leurs cousins »https://gw.geneanet.org/jupape
RECHERCHEZ
Emile Jasset naît le 13 février 1893 à Nîmes, fils d’Aron tailleur, âgé de 45 ans d’Esther Crémieux âgée de 30 ans, habitant place de la Couronne à Nîmes.
Incorporé au 37ème RI le 27 novembre 1913, il est blessé par balle à la cuisse gauche le 8 octobre 1914 à Joncquevillers (Pas de calais) et finalement réformé le 29 avril 1916.
Il sera tailleur comme son père et épouse à Paris le 21 mars 1929, Suzanne Léobold (dite Léopold) âgée de 25 ans. Ils auront un fils Michel né le 22 janvier 1932.
Il habite 6 rue du conservatoire à Paris et ensuite 40 rue Condorcet à Paris (9ème) à son arrestation.
Arrêté avec son épouse et son fils Michel âgé de 11 ans, ils seront internés au centre de regroupement des israélites à Drancy (matricule 9845) où il devra remettre à la police du camp les 28.010 francs qu’il a sur lui, soit environ 7.500€ en valeur 2023 (reçu 9845 du 9 décembre 1943 – carnet de fouille n° 43)
Ils seront tous trois déportés le 17 décembre 1943 (matricules 9845, 9846 et 9847) par le convoi 63[i] du 17 décembre 1943 et assassinés dès leur arrivée le 22 décembre 1943 à Auschwitz.
Leurs noms figurent au mur du mémorial de la Shoah : dalle 8 – colonne 3 – rangée 2
André FRANCISCO
[i] Le convoi 63 part de la gare de Bobigny le 17 décembre 1943 emportant avec lui 848 Juifs, dont plusieurs dirigeants de l’UGIF (Union générale des Israélites de France). Il arrive à Auschwitz le 20 décembre 1943 où 233 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et tatoués des numéros 169735 à 169967. Seulement 112 femmes sont sélectionnées pour les travaux forcés et tatouées des numéros 72323 à 72434. Plus de 500 personnes sont gazées à l’arrivée ou succombent pendant le trajet.
Sources :
Archives Caen –dossier 21 P 433 265
Registre matriculaire militaire n° 137 classe 1913, archives du Gard
Famille : « descendants des juifs du pape, leurs alliés et leurs cousins »https://gw.geneanet.org/jupape