RECHERCHEZ
Il est le fils d‘ Edgard Daniel Carcassonne, voyageur de commerce et de Zoe Ulmann. Il a 2 sœurs et un frère : Berthe (1903/1994), Andrée (1905/2000) et Samuel (1907/1982) ; et la famille s’installe à Nîmes en 1910.
Le 6 juillet 1941 il se soumet à la loi du 21 juin 1941en déclarant être juif.
Il est tailleur d’habit à Nîmes et pour échapper au STO, il est embauché en 1942 par l’intermédiaire d’amis à la mine de plomb et de zinc des Malines à Saint-Laurent-le-Minier avec une fausse carte du nom de Salençon.
Début juin 1944, il est été arrêté sur son lieu de travail par la milice. Celle-ci est accompagnée d’Oskar Reich, ancien joueur de football du Nîmes Olympiques (un autrichien de confession juive passé au service de la milice qui deviendra ultérieurement chef de la police du camp au camp de transit de Drancy et sera fusillé le 5 juillet 1949). En venant l’arrêter, les miliciens savent très bien qui il était, certains l’ayant côtoyé avant-guerre dans les cafés de Nîmes.
Il est conduit à Montpellier, remis entre les mains de la police allemande et enfermé à la prison des Baumettes à Marseille, d’où il est transféré à Drancy le 24 juillet 1944.
Il est déporté le 31 juillet 1944 vers le camp d’Auschwitz-Birkenau en Pologne, dans le convoi 77[i]. Ce sera le dernier grand convoi de déportation de juifs au départ de Drancy et sur les 1306 déportés, il fera partie des 847 exterminés en chambre à gaz dès son arrivée, le 5 août 1944.
Son père Edgar Daniel déporté le 30 juin 1944 dans le précédent convoi 76, est assassiné le 5 juillet 1944 à Auschwitz.
Biographie réalisée par les élèves classe de 3° B du collège Elsa Triollet de Marseille sous la direction de leur professeur, Madame Morgane Boutant
[i] Le 31 juillet 1944, le convoi 77, dernier grand convoi de déportés de Drancy, emporte vers le camp d’extermination d’Auschwitz 986 hommes et femmes, et 324 enfants. Sur les 1306 déportés, 836 sont, dès leur arrivée à Auschwitz le 5 août, dirigés vers les chambres à gaz. Seulement 250 déportés (157 femmes et 93 hommes) auront survécu aux travaux forcés, aux sévices, aux expériences pseudo-médicales et aux privations à la fin de la guerre, en mai 1945. Certains sur place, dès fin janvier, beaucoup dans d’autres camps, y compris après la marche dite de la mort.
Sources :
https://convoi77. org/deporte_bio/albert-carcassonne/
https://www.memorialgenweb.org/memorial3/deportes/resultpatro.php
RECHERCHEZ
Il est le fils d‘ Edgard Daniel Carcassonne, voyageur de commerce et de Zoe Ulmann. Il a 2 sœurs et un frère : Berthe (1903/1994), Andrée (1905/2000) et Samuel (1907/1982) ; et la famille s’installe à Nîmes en 1910.
Le 6 juillet 1941 il se soumet à la loi du 21 juin 1941en déclarant être juif.
Il est tailleur d’habit à Nîmes et pour échapper au STO, il est embauché en 1942 par l’intermédiaire d’amis à la mine de plomb et de zinc des Malines à Saint-Laurent-le-Minier avec une fausse carte du nom de Salençon.
Début juin 1944, il est été arrêté sur son lieu de travail par la milice. Celle-ci est accompagnée d’Oskar Reich, ancien joueur de football du Nîmes Olympiques (un autrichien de confession juive passé au service de la milice qui deviendra ultérieurement chef de la police du camp au camp de transit de Drancy et sera fusillé le 5 juillet 1949). En venant l’arrêter, les miliciens savent très bien qui il était, certains l’ayant côtoyé avant-guerre dans les cafés de Nîmes.
Il est conduit à Montpellier, remis entre les mains de la police allemande et enfermé à la prison des Baumettes à Marseille, d’où il est transféré à Drancy le 24 juillet 1944.
Il est déporté le 31 juillet 1944 vers le camp d’Auschwitz-Birkenau en Pologne, dans le convoi 77[i]. Ce sera le dernier grand convoi de déportation de juifs au départ de Drancy et sur les 1306 déportés, il fera partie des 847 exterminés en chambre à gaz dès son arrivée, le 5 août 1944.
Son père Edgar Daniel déporté le 30 juin 1944 dans le précédent convoi 76, est assassiné le 5 juillet 1944 à Auschwitz.
Biographie réalisée par les élèves classe de 3° B du collège Elsa Triollet de Marseille sous la direction de leur professeur, Madame Morgane Boutant
[i] Le 31 juillet 1944, le convoi 77, dernier grand convoi de déportés de Drancy, emporte vers le camp d’extermination d’Auschwitz 986 hommes et femmes, et 324 enfants. Sur les 1306 déportés, 836 sont, dès leur arrivée à Auschwitz le 5 août, dirigés vers les chambres à gaz. Seulement 250 déportés (157 femmes et 93 hommes) auront survécu aux travaux forcés, aux sévices, aux expériences pseudo-médicales et aux privations à la fin de la guerre, en mai 1945. Certains sur place, dès fin janvier, beaucoup dans d’autres camps, y compris après la marche dite de la mort.
Sources :
https://convoi77. org/deporte_bio/albert-carcassonne/
https://www.memorialgenweb.org/memorial3/deportes/resultpatro.php