CANELLAS Juan

  • 69887 Buchenwald

  • Né le 5 octobre 1897 en Espagne

  • Décédé le 29 avril 1991 à Beaucaire

Il nait le 5 octobre 1897 à La Bisbal del Penedes (Espagne) de Antonio Canellas et Antonia Canis et il épouse Alberta Soler.

Fuyant l’Espagne franquiste, il se réfugie en France le 7 février 1939, avec les milliers d’espagnols fuyant l’avancée des troupes franquistes lors de la Retirada. Il est incorporé au GTE 803 de Beaucaire (Groupement de Travailleurs Etrangers) comme main d’œuvre bon marché et libéré le 21 septembre 1942. Par arrêté préfectoral du 26 novembre 1942, il est arrêté à Beaucaire le 4 décembre 1942 en tant qu’’indésirable et « ancien milicien, adepte convaincu de la 3ème internationale et susceptible de troubler la tranquillité publique ».  Il est envoyé à la prison de Nîmes jusqu’au 21 janvier 1943 et transféré au camp du Vernet (Ariège) jusqu’au 4 septembre 1943. Libéré une première fois le 4 septembre 1943 il est à nouveau arrêté le 25 mai 1944, pour être envoyé au Camp de St Sulpice la pointe (Tarn) jusqu’’au 30 juillet 1944 (où il côtoiera Etienne Chaulet ), date à laquelle les  623 internés encore présents sont remis aux autorités allemandes pour « une destination inconnue ».Il est déporté à Buchenwald où il arrive le 6 août 1944 et transféré le 14 septembre au kommando de Plomnitz-Leau où d’anciennes mines de sel de la firme Solvay ont été transformées en usine enterrée pour la fabrication de pièces d’avion Junkers.  Il sera libéré par les Américains et rapatrié à Beaucaire par Lille le 5 mai 1945.Il retourne au mas de Lecques (Beaucaire) comme agriculteur et décède à Beaucaire le 29 avril 1991.

André FRANCISCO

Sources :

Archives Arolsen

Archives SHD Caen

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

CANELLAS Juan

  • 69887 Buchenwald

  • Né le 5 octobre 1897 en Espagne

  • Décédé le 29 avril 1991 à Beaucaire

Il nait le 5 octobre 1897 à La Bisbal del Penedes (Espagne) de Antonio Canellas et Antonia Canis et il épouse Alberta Soler.

Fuyant l’Espagne franquiste, il se réfugie en France le 7 février 1939, avec les milliers d’espagnols fuyant l’avancée des troupes franquistes lors de la Retirada. Il est incorporé au GTE 803 de Beaucaire (Groupement de Travailleurs Etrangers) comme main d’œuvre bon marché et libéré le 21 septembre 1942. Par arrêté préfectoral du 26 novembre 1942, il est arrêté à Beaucaire le 4 décembre 1942 en tant qu’’indésirable et « ancien milicien, adepte convaincu de la 3ème internationale et susceptible de troubler la tranquillité publique ».  Il est envoyé à la prison de Nîmes jusqu’au 21 janvier 1943 et transféré au camp du Vernet (Ariège) jusqu’au 4 septembre 1943. Libéré une première fois le 4 septembre 1943 il est à nouveau arrêté le 25 mai 1944, pour être envoyé au Camp de St Sulpice la pointe (Tarn) jusqu’’au 30 juillet 1944 (où il côtoiera Etienne Chaulet ), date à laquelle les  623 internés encore présents sont remis aux autorités allemandes pour « une destination inconnue ».Il est déporté à Buchenwald où il arrive le 6 août 1944 et transféré le 14 septembre au kommando de Plomnitz-Leau où d’anciennes mines de sel de la firme Solvay ont été transformées en usine enterrée pour la fabrication de pièces d’avion Junkers.  Il sera libéré par les Américains et rapatrié à Beaucaire par Lille le 5 mai 1945.Il retourne au mas de Lecques (Beaucaire) comme agriculteur et décède à Beaucaire le 29 avril 1991.

André FRANCISCO

Sources :

Archives Arolsen

Archives SHD Caen

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