CABELLO BERDEJO Antonio

  • 1466 Aurigny
  • Né le 20 janvier 1912 à Villaviciosa (Espagne)

  • Revenu des camps

Antonio Sebastian naît le 20 janvier 1912 à Villaviciosa (Cordoue – Espagne) de José et d’Antonia Berdejo.

Comme nombre de républicains espagnol ayant combattu Franco, il fuit l’Espagne lors de la Retirada en février 1939 et rentre au 105° GTE (Groupement de travailleurs étrangers).

Il est arrêté par la police française avec d’autres camarades à Ussac (Corrèze) le 18 septembre 1942 alors qu’il est au 651ème Groupe de Travailleurs Etrangers et envoyé à la prison militaire de Toulouse. Il est transféré à la prison st Michel de Toulouse le 3 février 1943, et par ordre du procureur de la république de Toulouse est mis en « liberté provisoire » le 23 février et envoyé au camp de Noé puis au camp du Vernet le 9 novembre 1943 « pour activité communiste et devant rester à disposition du juge d’instruction »

Le 27 mai 1944, il transféré à l’organisation Todt pour participer à la construction du Mur de l’Atlantique et envoyé sur l’île anglo normande d’Aurigny[1] le 5 juin 1944. Le chantier, où les conditions sont très éprouvantes, est interrompu le 27 juin par suite du débarquement des Alliés en Normandie. Les prisonniers sont ramenés sur le continent pour participer à d’autres travaux.

A l’occasion du transfert il s’évade le 17 août 1944 vers Paris (il suivra le même parcours qu’Alcaraz Jean).

Il s’installe à la Grand Combe (Gard) où il sera mineur comme beaucoup de républicains espagnols.

André FRANCISCO

[1] Île anglo-normande d’Aurigny : En juin 1940, alors que les troupes allemandes sont en Normandie, dans le Cotentin, les Britanniques évacuent les îles anglo-normandes, dont celle d’Aurigny. Les Allemands débarquent le 2 juillet. Ils y installent ensuite quatre camps principaux, pour les besoins du « Mur de l’Atlantique ». L’un d’entre eux est en fait une Baubrigade, rattachée au KL Neuengamme ; un autre reçoit surtout, à partir de 1943, des déportés arrêtés par mesure de persécution, qui sont dans la terminologie nazie, des « demi-juifs », « conjoints d’aryennes.

Sources :

Archives Caen


Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

CABELLO BERDEJO Antonio

  • 1466 Aurigny
  • Né le 20 janvier 1912 à Villaviciosa (Espagne)

  • Revenu des camps

Antonio Sebastian naît le 20 janvier 1912 à Villaviciosa (Cordoue – Espagne) de José et d’Antonia Berdejo.

Comme nombre de républicains espagnol ayant combattu Franco, il fuit l’Espagne lors de la Retirada en février 1939 et rentre au 105° GTE (Groupement de travailleurs étrangers).

Il est arrêté par la police française avec d’autres camarades à Ussac (Corrèze) le 18 septembre 1942 alors qu’il est au 651ème Groupe de Travailleurs Etrangers et envoyé à la prison militaire de Toulouse. Il est transféré à la prison st Michel de Toulouse le 3 février 1943, et par ordre du procureur de la république de Toulouse est mis en « liberté provisoire » le 23 février et envoyé au camp de Noé puis au camp du Vernet le 9 novembre 1943 « pour activité communiste et devant rester à disposition du juge d’instruction »

Le 27 mai 1944, il transféré à l’organisation Todt pour participer à la construction du Mur de l’Atlantique et envoyé sur l’île anglo normande d’Aurigny[1] le 5 juin 1944. Le chantier, où les conditions sont très éprouvantes, est interrompu le 27 juin par suite du débarquement des Alliés en Normandie. Les prisonniers sont ramenés sur le continent pour participer à d’autres travaux.

A l’occasion du transfert il s’évade le 17 août 1944 vers Paris (il suivra le même parcours qu’Alcaraz Jean).

Il s’installe à la Grand Combe (Gard) où il sera mineur comme beaucoup de républicains espagnols.

André FRANCISCO

[1] Île anglo-normande d’Aurigny : En juin 1940, alors que les troupes allemandes sont en Normandie, dans le Cotentin, les Britanniques évacuent les îles anglo-normandes, dont celle d’Aurigny. Les Allemands débarquent le 2 juillet. Ils y installent ensuite quatre camps principaux, pour les besoins du « Mur de l’Atlantique ». L’un d’entre eux est en fait une Baubrigade, rattachée au KL Neuengamme ; un autre reçoit surtout, à partir de 1943, des déportés arrêtés par mesure de persécution, qui sont dans la terminologie nazie, des « demi-juifs », « conjoints d’aryennes.

Sources :

Archives Caen


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