RECHERCHEZ
BROUSSE Jean
Jean Brousse nait le 24 février 1914 à Alès (Gard). Il est le fils de Jean Célestin, commerçant et de Louise née Roux domiciliés au n° 8 de la rue d’Avéjan à Alès.
Jean Brousse épouse Jeanne Vigier le 28 juin 1936 à Alès où il exerce la profession de maître d’hôtel.
Le 11 novembre 1943 il est arrêté. Toutefois son arrestation ne semble pas liée à cette journée de commémoration interdite par l’État français car il n’y a pas de rassemblement significatif dans la ville d’Alès, si non dans les localités voisines comme Salindres, Le Martinet, Chamborigaud, Barjac. Mais les sabotages étant alors fréquents dans le secteur que ce soit sur les installations électriques ou dans les mines, la réaction allemande ne se fait pas attendre : prise d’otages. Est-ce la raison de son incarcération ? D’abord incarcéré à Nîmes il est transféré à la prison des Baumettes à Marseille où il reste en détention jusqu’au 22 ou 23 mars 1944. Il arrive au centre de regroupement et de transit de Compiègne-Royallieu le 6 avril et est déporté dans le convoi I.199 qui arrive au K.L. de Mauthausen le 8 avril. La période de quarantaine passée, le 21 avril il est affecté dans un Kommando de Melk chargé du creusement de tunnels pour la mise à l’abri de sites industriels de production d’armements. Le 10 mai il est de retour au camp central. Le 27 août il est à nouveau à Melk affecté à une carrière de granit.
Il décède le 11 novembre 1944.
Monique Vézilier
Sources :
Mémorial FMD
Arolsen-archives.org : dossier 1377397-1377398 de Jean Brousse
DAVCC Caen, dossier de déporté de Jean Brousse
RECHERCHEZ
BROUSSE Jean
Jean Brousse nait le 24 février 1914 à Alès (Gard). Il est le fils de Jean Célestin, commerçant et de Louise née Roux domiciliés au n° 8 de la rue d’Avéjan à Alès.
Jean Brousse épouse Jeanne Vigier le 28 juin 1936 à Alès où il exerce la profession de maître d’hôtel.
Le 11 novembre 1943 il est arrêté. Toutefois son arrestation ne semble pas liée à cette journée de commémoration interdite par l’État français car il n’y a pas de rassemblement significatif dans la ville d’Alès, si non dans les localités voisines comme Salindres, Le Martinet, Chamborigaud, Barjac. Mais les sabotages étant alors fréquents dans le secteur que ce soit sur les installations électriques ou dans les mines, la réaction allemande ne se fait pas attendre : prise d’otages. Est-ce la raison de son incarcération ? D’abord incarcéré à Nîmes il est transféré à la prison des Baumettes à Marseille où il reste en détention jusqu’au 22 ou 23 mars 1944. Il arrive au centre de regroupement et de transit de Compiègne-Royallieu le 6 avril et est déporté dans le convoi I.199 qui arrive au K.L. de Mauthausen le 8 avril. La période de quarantaine passée, le 21 avril il est affecté dans un Kommando de Melk chargé du creusement de tunnels pour la mise à l’abri de sites industriels de production d’armements. Le 10 mai il est de retour au camp central. Le 27 août il est à nouveau à Melk affecté à une carrière de granit.
Il décède le 11 novembre 1944.
Monique Vézilier
Sources :
Mémorial FMD
Arolsen-archives.org : dossier 1377397-1377398 de Jean Brousse
DAVCC Caen, dossier de déporté de Jean Brousse
