RECHERCHEZ
Fils de Louis Brot, « chauffeur d’automobile » et d’Elise Leuba, sans profession, Marius naît le 27 août 1921 au domicile familial de la rue Emile Dumas, à Nîmes.
Au début des années 1940, il devient cheminot. Célibataire, il habite toujours Nîmes : 10 rue de Provence et est assez proche de sa belle-sœur : Marie-Louise Brot, nom qu’il donnera comme lien familial lors de son entrée au camp de Buchenwald.
Comme beaucoup de jeunes gens de son âge, c’est probablement pour échapper au STO qu’il rejoint le maquis d’Aire-de- Côte, dans les Cévennes. Il fait partie de la quarantaine de prisonniers capturés lors de l’assaut du maquis par des parachutistes allemands, le 1er juillet 1943.
Dans un premier temps, il est interné à Alès, puis à Nîmes. Il est ensuite transféré à Compiègne (matricule 18723), avant d’être déporté le 28 octobre. Deux jours après, les nazis l’intègrent au camp de Buchenwald, dans le cadre de l’opération « Meerschaum », visant à fournir des travailleurs forcés pour les usines allemandes.
Affecté au block 58, il tombe rapidement malade. Le 14 décembre, un médecin SS du camp lui ouvre la cage thoracique pour lui enlever une côte. Il meurt le 16 janvier 1944, à l’âge de 23 ans.
Georges Muller et Gérard Krebs
Sources :
Archives Arolsen
Archives SHD Caen
Acte de naissance
RECHERCHEZ
Fils de Louis Brot, « chauffeur d’automobile » et d’Elise Leuba, sans profession, Marius naît le 27 août 1921 au domicile familial de la rue Emile Dumas, à Nîmes.
Au début des années 1940, il devient cheminot. Célibataire, il habite toujours Nîmes : 10 rue de Provence et est assez proche de sa belle-sœur : Marie-Louise Brot, nom qu’il donnera comme lien familial lors de son entrée au camp de Buchenwald.
Comme beaucoup de jeunes gens de son âge, c’est probablement pour échapper au STO qu’il rejoint le maquis d’Aire-de- Côte, dans les Cévennes. Il fait partie de la quarantaine de prisonniers capturés lors de l’assaut du maquis par des parachutistes allemands, le 1er juillet 1943.
Dans un premier temps, il est interné à Alès, puis à Nîmes. Il est ensuite transféré à Compiègne (matricule 18723), avant d’être déporté le 28 octobre. Deux jours après, les nazis l’intègrent au camp de Buchenwald, dans le cadre de l’opération « Meerschaum », visant à fournir des travailleurs forcés pour les usines allemandes.
Affecté au block 58, il tombe rapidement malade. Le 14 décembre, un médecin SS du camp lui ouvre la cage thoracique pour lui enlever une côte. Il meurt le 16 janvier 1944, à l’âge de 23 ans.
Georges Muller et Gérard Krebs
Sources :
Archives Arolsen
Archives SHD Caen
Acte de naissance