BORGOMANO Jean

  • 118350 Auschwitz, Buchenwald

  • Né le 25 décembre 1887 à Calcatoggio

  • Revenu des camps

Jean Simon naît le 25 décembre 1887 à Calcatoggio (Corse) fils de Dominique, menuisier âgé de 59 ans et de Marie Philippi ménagère âgée de 24 ans.

Il s’engage pour trois ans, le 3 février 1906 au 55° régiment d’infanterie et passe sergent en avril 1908. Il se rengage pour deux ans, le 13 mai 1909 au 133° régiment de ligne et  passe à la réserve de l’armée active le 13 mai 1911. Affecté spécial des chemins de fer comme homme d’équipe en gare d’Uchaud (Gard) le 14 août  1913, il est appelé sous les drapeaux au déclenchement de la guerre où il est maintenu à son emploi de temps de paix jusqu’au 1 avril 1919.

Alors qu’il est chef de manœuvre à la gare voyageurs de Nîmes, il est arrêté une première fois le 4 décembre 1940 pour des raisons d’ordre politique et interné au centre de séjour surveillé de  Sisteron jusqu’au 26 mai 1941.

Il participe activement à la résistance sous le pseudo « Rivet » dès juillet 1941 (distribution journaux et tracts, collecteur et agent de liaison et renseignement) et il est arrêté une deuxième fois le 22 octobre 1943 à Nîmes avec François Pietri en vacances chez lui depuis un mois, avec qui il est lié familialement.
Ils sont immédiatement transférés de la prison de Nîmes puis à celle des Beaumettes à Marseille et le soir même de leur arrestation, envoyés par train à Compiègne (matricule 19579). Ils sont tous deux déportés le 22 mars 1944 par transport I.191 et il arrive à Mauthausen 25 mars 1944 (mat 59616).

Jean est affecté au tunnel de Loibl Pass le 17 avril 1944 (frontière Autriche/Yougoslavie) et rejoint le camp central de Mauthausen le 17 novembre 1944 (matricule 59616), puis est envoyé le 5 décembre 1944 à Auschwitz (matricule 118350), dans les mines de Janiszowice (Pologne) et le 22 janvier 1945 à Buchenwald, avant d’être libéré 11 avril 1945 par la 3° armée américaine. Il est rapatrié par Orsay le 3 mai 1945, avant de rejoindre Nîmes où il habitera 12 rue du chemin du pont de la république.

A noter qu’un certain nombre de déportés du Gard suivront strictement le même parcours depuis leur arrestation du 22 octobre 1943 jusqu’à Mauthausen, dont Ferdinand BONNEFOI, Alexis AMBLES et Charles BEDOS.

Le grade fictif de caporal de la RIF lui sera attribué de par son engagement dans la résistance.

André FRANCISCO

Sources :

Archives SHD Caen
Archives Arolsen
Registre matriculaire n°309 classe 1905 – archives départementales Corse du sud
Relevés FMD
Mines Janiszowice : https://www.auschwitz.org/en/history/auschwitz-sub-camps/jawischowitz/

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

BORGOMANO Jean

  • 118350 Auschwitz, Buchenwald

  • Né le 25 décembre 1887 à Calcatoggio

  • Revenu des camps

Jean Simon naît le 25 décembre 1887 à Calcatoggio (Corse) fils de Dominique, menuisier âgé de 59 ans et de Marie Philippi ménagère âgée de 24 ans.

Il s’engage pour trois ans, le 3 février 1906 au 55° régiment d’infanterie et passe sergent en avril 1908. Il se rengage pour deux ans, le 13 mai 1909 au 133° régiment de ligne et  passe à la réserve de l’armée active le 13 mai 1911. Affecté spécial des chemins de fer comme homme d’équipe en gare d’Uchaud (Gard) le 14 août  1913, il est appelé sous les drapeaux au déclenchement de la guerre où il est maintenu à son emploi de temps de paix jusqu’au 1 avril 1919.

Alors qu’il est chef de manœuvre à la gare voyageurs de Nîmes, il est arrêté une première fois le 4 décembre 1940 pour des raisons d’ordre politique et interné au centre de séjour surveillé de  Sisteron jusqu’au 26 mai 1941.

Il participe activement à la résistance sous le pseudo « Rivet » dès juillet 1941 (distribution journaux et tracts, collecteur et agent de liaison et renseignement) et il est arrêté une deuxième fois le 22 octobre 1943 à Nîmes avec François Pietri en vacances chez lui depuis un mois, avec qui il est lié familialement.
Ils sont immédiatement transférés de la prison de Nîmes puis à celle des Beaumettes à Marseille et le soir même de leur arrestation, envoyés par train à Compiègne (matricule 19579). Ils sont tous deux déportés le 22 mars 1944 par transport I.191 et il arrive à Mauthausen 25 mars 1944 (mat 59616).

Jean est affecté au tunnel de Loibl Pass le 17 avril 1944 (frontière Autriche/Yougoslavie) et rejoint le camp central de Mauthausen le 17 novembre 1944 (matricule 59616), puis est envoyé le 5 décembre 1944 à Auschwitz (matricule 118350), dans les mines de Janiszowice (Pologne) et le 22 janvier 1945 à Buchenwald, avant d’être libéré 11 avril 1945 par la 3° armée américaine. Il est rapatrié par Orsay le 3 mai 1945, avant de rejoindre Nîmes où il habitera 12 rue du chemin du pont de la république.

A noter qu’un certain nombre de déportés du Gard suivront strictement le même parcours depuis leur arrestation du 22 octobre 1943 jusqu’à Mauthausen, dont Ferdinand BONNEFOI, Alexis AMBLES et Charles BEDOS.

Le grade fictif de caporal de la RIF lui sera attribué de par son engagement dans la résistance.

André FRANCISCO

Sources :

Archives SHD Caen
Archives Arolsen
Registre matriculaire n°309 classe 1905 – archives départementales Corse du sud
Relevés FMD
Mines Janiszowice : https://www.auschwitz.org/en/history/auschwitz-sub-camps/jawischowitz/

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.