BORDU Bernard

  • 30864 Buchenwald

  • Né le 10 mars 1925 à La Grand Combe (Gard)

  • Revenu des camps.

Bernard Bordu est le fils d’Henri Bordu et d’Alice née Ginestière. Le commissaire principal de Melun écrit « membre d’une famille où les opinions extrémistes de gauche ont toujours prévalues. Il est lui-même membre du parti communiste. » Il est célibataire au moment de son arrestation et habite à Melun (Seine et Marne). Titulaire d’un certificat d’études primaires, il exerce, selon les sources, la profession de pointeau à Melun (Caen), de valet de ferme ou charpentier (Arolsen).
Requis comme ouvrier agricole à la Ferté Gaucher (Seine et Marne) il quitte la ferme dans laquelle il travaille pour tenter de gagner le consulat canadien à San Sébastian (Espagne) qui lui permettrait de passer en Afrique du Nord et s’engager dans l’Armée française. Une lettre attestant de cette intention est remise à la gendarmerie de la Ferté-Gaucher par son employeur M. Paris ; cette lettre est à l’origine d’un mandat d’arrêt lancé contre lui par le juge d’instruction de Coulommiers le 23 septembre 1943.
Il est arrêté en gare de Bayonne (Basses Pyrénées) le 28 juillet 1943 lors d’un changement de train pour Irun (Espagne). Bernard Bordu est emprisonné ce jour même à la citadelle de St Jean Pied de Port ; le 10 août, il est transféré à la caserne Boudet à Bordeaux. Le 13 septembre, il arrive au camp de rassemblement de transit de Compiègne et est incarcéré au bloc 3 en tant que prisonnier politique.
Le 28 octobre, il est déporté à Buchenwald en Thuringe dans le convoi I.145 qui arrive à destination le 30 octobre. Assigné au Block 17 pendant la quarantaine, il est transféré le 3 décembre 1944 au Kommando de Leipzig/Thekla (usine Erla). Le 13 avril 1945, devant l’avancée des troupes alliées, les SS font évacuer le camp dans une marche de la mort exténuante. Ils sont libérés par les troupes russes le 8 mai à proximité de Chemnitz. Bernard Bordu est rapatrié par le centre de St Avold en Moselle.

Il se marie et a plusieurs enfants ; il est employé à la Caisse d’allocations familiales de Seine et Marne à Melun.

Monique Vézilier

Sources :

FMD
21 P 713 586 DAVCC Caen dossier de déporté de Bernard Bordu
Arolsen dossier 5583090 à 5583096 de Bernard Bordu
Mémorial Dora Kommandos, tome 1

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

BORDU Bernard

  • 30864 Buchenwald

  • Né le 10 mars 1925 à La Grand Combe (Gard)

  • Revenu des camps.

Bernard Bordu est le fils d’Henri Bordu et d’Alice née Ginestière. Le commissaire principal de Melun écrit « membre d’une famille où les opinions extrémistes de gauche ont toujours prévalues. Il est lui-même membre du parti communiste. » Il est célibataire au moment de son arrestation et habite à Melun (Seine et Marne). Titulaire d’un certificat d’études primaires, il exerce, selon les sources, la profession de pointeau à Melun (Caen), de valet de ferme ou charpentier (Arolsen).
Requis comme ouvrier agricole à la Ferté Gaucher (Seine et Marne) il quitte la ferme dans laquelle il travaille pour tenter de gagner le consulat canadien à San Sébastian (Espagne) qui lui permettrait de passer en Afrique du Nord et s’engager dans l’Armée française. Une lettre attestant de cette intention est remise à la gendarmerie de la Ferté-Gaucher par son employeur M. Paris ; cette lettre est à l’origine d’un mandat d’arrêt lancé contre lui par le juge d’instruction de Coulommiers le 23 septembre 1943.
Il est arrêté en gare de Bayonne (Basses Pyrénées) le 28 juillet 1943 lors d’un changement de train pour Irun (Espagne). Bernard Bordu est emprisonné ce jour même à la citadelle de St Jean Pied de Port ; le 10 août, il est transféré à la caserne Boudet à Bordeaux. Le 13 septembre, il arrive au camp de rassemblement de transit de Compiègne et est incarcéré au bloc 3 en tant que prisonnier politique.
Le 28 octobre, il est déporté à Buchenwald en Thuringe dans le convoi I.145 qui arrive à destination le 30 octobre. Assigné au Block 17 pendant la quarantaine, il est transféré le 3 décembre 1944 au Kommando de Leipzig/Thekla (usine Erla). Le 13 avril 1945, devant l’avancée des troupes alliées, les SS font évacuer le camp dans une marche de la mort exténuante. Ils sont libérés par les troupes russes le 8 mai à proximité de Chemnitz. Bernard Bordu est rapatrié par le centre de St Avold en Moselle.

Il se marie et a plusieurs enfants ; il est employé à la Caisse d’allocations familiales de Seine et Marne à Melun.

Monique Vézilier

Sources :

FMD
21 P 713 586 DAVCC Caen dossier de déporté de Bernard Bordu
Arolsen dossier 5583090 à 5583096 de Bernard Bordu
Mémorial Dora Kommandos, tome 1

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