BONNOTTE Jules

  • 84139 – Neuengamme

  • Né le 21 juillet 1893 à Puligny Montrachet (Côte d’Or)

  • Décédé le 10 août 1945 à Oranienburg

Fils de Thérèse Bonnotte, lingère, et de père inconnu. Il s’engage comme volontaire pour quatre ans le 27 avril 1913 au 18ème régiment de dragons et gravit les échelons : maréchal des logis fourrier en août 1914, sous-lieutenant en novembre 1917, officier d’administration en septembre 1921 à  l’intendance de Strasbourg, puis à l’école supérieure d’intendance.

Le 5 septembre 1921, il épouse  Anne Marie Eschbach à Colmar, avec qui il aura deux  fils : Paul, né le 6mars 1923 et Henri, né le 27 mars 1926. Il poursuit sa carrière militaire comme capitaine d’administration en décembre 1930,  intendant militaire adjoint à Limoges en septembre 1933, puis chef de service intendance à Bourges jusqu’à la mobilisation.  Il devient directeur du ravitaillement général à  Chalon sur Saône et intendant militaire de 1° classe à Nîmes, détaché auprès de la préfecture du Gard comme directeur départemental du ravitaillement le 7 septembre 1942.

Alors qu’il habite 5 rue cité Foulc (Nîmes), il est convoqué par la Gestapo et immédiatement mis en cellule le 25 août 1943. « Son arrestation serait due à des inimitiés avec des commerçants  et personnes de l’entourage du préfet Chiappe, de par son attitude ferme et intègre ayant empêché certains trafics  et ayant détourné le stock de sécurité des farines». Il est incarcéré à la prison de Nîmes jusqu’au 28 août 1943 et transféré à la prison de Marseille jusqu’au 20 mai 1944. Envoyé au centre de regroupement de Compiègne, il est déporté par transport I.223 du 4 juin 1944 à destination de Neuengamme (matricule 84139), où il restera jusqu’au 30 juin 1944, avant d’être envoyé au camp d’Oranienburg Sachsenhausen. La date de son décès serait le 10 août 1945, soit bien après la libération du camp, mais celle-ci reste incertaine. Sa famille ne l’a plus jamais revu. Il est titulaire de la Croix de guerre avec palme pour sa reconnaissance des lignes ennemies dans le massif de l’Argonne, chevalier de la Légion d’honneur (2 juillet 1936), médaille de la Résistance (31 mars 1947).

André Francisco

Sources :

Photo Généanet
Archives Caen
Registre matricule 124 classe 1913 archives départementale Haute-Saône
Archives Arolsen
Base Eléonore légion d’honneur

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

BONNOTTE Jules

  • 84139 – Neuengamme

  • Né le 21 juillet 1893 à Puligny Montrachet (Côte d’Or)

  • Décédé le 10 août 1945 à Oranienburg

Fils de Thérèse Bonnotte, lingère, et de père inconnu. Il s’engage comme volontaire pour quatre ans le 27 avril 1913 au 18ème régiment de dragons et gravit les échelons : maréchal des logis fourrier en août 1914, sous-lieutenant en novembre 1917, officier d’administration en septembre 1921 à  l’intendance de Strasbourg, puis à l’école supérieure d’intendance.

Le 5 septembre 1921, il épouse  Anne Marie Eschbach à Colmar, avec qui il aura deux  fils : Paul, né le 6mars 1923 et Henri, né le 27 mars 1926. Il poursuit sa carrière militaire comme capitaine d’administration en décembre 1930,  intendant militaire adjoint à Limoges en septembre 1933, puis chef de service intendance à Bourges jusqu’à la mobilisation.  Il devient directeur du ravitaillement général à  Chalon sur Saône et intendant militaire de 1° classe à Nîmes, détaché auprès de la préfecture du Gard comme directeur départemental du ravitaillement le 7 septembre 1942.

Alors qu’il habite 5 rue cité Foulc (Nîmes), il est convoqué par la Gestapo et immédiatement mis en cellule le 25 août 1943. « Son arrestation serait due à des inimitiés avec des commerçants  et personnes de l’entourage du préfet Chiappe, de par son attitude ferme et intègre ayant empêché certains trafics  et ayant détourné le stock de sécurité des farines». Il est incarcéré à la prison de Nîmes jusqu’au 28 août 1943 et transféré à la prison de Marseille jusqu’au 20 mai 1944. Envoyé au centre de regroupement de Compiègne, il est déporté par transport I.223 du 4 juin 1944 à destination de Neuengamme (matricule 84139), où il restera jusqu’au 30 juin 1944, avant d’être envoyé au camp d’Oranienburg Sachsenhausen. La date de son décès serait le 10 août 1945, soit bien après la libération du camp, mais celle-ci reste incertaine. Sa famille ne l’a plus jamais revu. Il est titulaire de la Croix de guerre avec palme pour sa reconnaissance des lignes ennemies dans le massif de l’Argonne, chevalier de la Légion d’honneur (2 juillet 1936), médaille de la Résistance (31 mars 1947).

André Francisco

Sources :

Photo Généanet
Archives Caen
Registre matricule 124 classe 1913 archives départementale Haute-Saône
Archives Arolsen
Base Eléonore légion d’honneur

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