BLUM Willy

  • Auschwitz

  • Né le 11 octobre 1902 à Przerworsk (Pologne)

  • Décédé en septembre 1942 à Auschwitz ?

Willy, Wolf Blum est de nationalité polonaise et de confession juive ; il a un métier très modeste : trieur de déchets. Réfugié en Belgique, il est arrêté à Anvers, début mai 1940, par les autorités belges, comme de nombreux autres juifs étrangers, considérés comme « suspects ». Interné à Tournai, il est rapidement expulsé vers la France. Après avoir transité par le camp du Vigeant (Vienne), il est interné au camp de Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales). Suite aux inondations qui dévastent les lieux, il est transféré à Argelès-sur-mer (Pyrénées-Orientales) le 30 octobre 1940. En mars 1941, il obtient une permission dont il ne revient pas. Repris à Nice, il est renvoyé à Argelès le 20 avril, où il est muté au camp 8, le 7 mai.

A une date inconnue, il s’installe à Nîmes avec des coreligionnaires : 43 rue notre-Dame.
En août 1942, les premières rafles menées dans le Gard visent les juifs réfugiés originaires d’Allemagne, d’Autriche ou d’Europe de l’Est. C’est probablement à ce moment qu’il est arrêté, en même temps que Jacob et Simon Agatstein, matricules 176531 et 176590. Il est envoyé au camp des Milles, à côté d’Aix-en-Provence. Après avoir transité par Drancy, il est déporté par le convoi N° 29 pour Auschwitz, le 7 septembre 1942.

Sa trace se perd à partir de ce moment-là. Sans doute a-t-il été gazé dès son arrivée au camp…

Marie Balta et Gérard Krebs

Sources :

« La liste de St-Cyprien » par Marcel Bervoets
https://www.ushmm.org/media/dc/HSV/source_media/all_cataloging/general/pdf/source_33334_prepablog.pdf
Archives départementales des PO

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

BLUM Willy

  • Auschwitz

  • Né le 11 octobre 1902 à Przerworsk (Pologne)

  • Décédé en septembre 1942 à Auschwitz ?

Willy, Wolf Blum est de nationalité polonaise et de confession juive ; il a un métier très modeste : trieur de déchets. Réfugié en Belgique, il est arrêté à Anvers, début mai 1940, par les autorités belges, comme de nombreux autres juifs étrangers, considérés comme « suspects ». Interné à Tournai, il est rapidement expulsé vers la France. Après avoir transité par le camp du Vigeant (Vienne), il est interné au camp de Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales). Suite aux inondations qui dévastent les lieux, il est transféré à Argelès-sur-mer (Pyrénées-Orientales) le 30 octobre 1940. En mars 1941, il obtient une permission dont il ne revient pas. Repris à Nice, il est renvoyé à Argelès le 20 avril, où il est muté au camp 8, le 7 mai.

A une date inconnue, il s’installe à Nîmes avec des coreligionnaires : 43 rue notre-Dame.
En août 1942, les premières rafles menées dans le Gard visent les juifs réfugiés originaires d’Allemagne, d’Autriche ou d’Europe de l’Est. C’est probablement à ce moment qu’il est arrêté, en même temps que Jacob et Simon Agatstein, matricules 176531 et 176590. Il est envoyé au camp des Milles, à côté d’Aix-en-Provence. Après avoir transité par Drancy, il est déporté par le convoi N° 29 pour Auschwitz, le 7 septembre 1942.

Sa trace se perd à partir de ce moment-là. Sans doute a-t-il été gazé dès son arrivée au camp…

Marie Balta et Gérard Krebs

Sources :

« La liste de St-Cyprien » par Marcel Bervoets
https://www.ushmm.org/media/dc/HSV/source_media/all_cataloging/general/pdf/source_33334_prepablog.pdf
Archives départementales des PO

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