BERTRAND Henry

  • Sachsenhausen

  • Né le 15 juin 1919 à Saint Florent (Gard)

  • Décédé le 10 décembre 2001 à Paris

Élève aspirant dans l’Armée de l’Air, Henry Bertrand s’engage le 29 septembre 1939 pour la durée de la guerre. Il se déclare étudiant et habite au 20 rue de Bezons à Courbevoie lorsqu’il tente de rejoindre avec le concours du réseau Vermillon, les Forces françaises libres en Afrique du Nord.
Le 5 février 1943 à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) il est arrêté dans un train en partance pour Irun (Espagne) au cours d’une perquisition de la Feldgendarmerie ; il est alors porteur de documents confidentiels intéressants la défense nationale. Il est incarcéré à Maison Blanche à Biarritz du 5 au 16 février puis à Bordeaux au Fort du Hâ jusqu’au 14 mars dans la cellule 1943.
Henry Bertrand est transféré au camp de rassemblement de Compiègne-Royallieu ou Frontstalag 122, où il est inscrit sous le numéro 12983. Le 28 avril 1943, il fait une tentative d’évasion lors du transport I.95 pour la déportation. Il arrive à Sachsenhausen-Orianienburg près de Berlin le 30 avril. Passée la période de quarantaine, il est affecté au Kommando Falkensee (fabrication d’obus, chars tigres, matériel ferroviaire) jusqu’à sa libération par l’avancée de l’Armée soviétique le 26 avril 1945.
Il est rapatrié le 2 juin 1945 par le centre d’accueil du Lutetia à Paris.

Professeur d’enseignement technique, il demeure 16 rue Daguerre à Paris 14e. Le 31 juillet 1947, à la Mairie du 14e arrondissement de Paris, il épouse Sylviane, Ginette Guillet, fille de Raoul et de Gabrielle Weiss. Il décède le 10 décembre 2001 à Paris.

Monique Vézilier

Sources

21 P 708 466 DAVCC Caen : dossier de déporté de Henry Bertrand

FMD – http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.95

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

BERTRAND Henry

  • Sachsenhausen

  • Né le 15 juin 1919 à Saint Florent (Gard)

  • Décédé le 10 décembre 2001 à Paris

Élève aspirant dans l’Armée de l’Air, Henry Bertrand s’engage le 29 septembre 1939 pour la durée de la guerre. Il se déclare étudiant et habite au 20 rue de Bezons à Courbevoie lorsqu’il tente de rejoindre avec le concours du réseau Vermillon, les Forces françaises libres en Afrique du Nord.
Le 5 février 1943 à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) il est arrêté dans un train en partance pour Irun (Espagne) au cours d’une perquisition de la Feldgendarmerie ; il est alors porteur de documents confidentiels intéressants la défense nationale. Il est incarcéré à Maison Blanche à Biarritz du 5 au 16 février puis à Bordeaux au Fort du Hâ jusqu’au 14 mars dans la cellule 1943.
Henry Bertrand est transféré au camp de rassemblement de Compiègne-Royallieu ou Frontstalag 122, où il est inscrit sous le numéro 12983. Le 28 avril 1943, il fait une tentative d’évasion lors du transport I.95 pour la déportation. Il arrive à Sachsenhausen-Orianienburg près de Berlin le 30 avril. Passée la période de quarantaine, il est affecté au Kommando Falkensee (fabrication d’obus, chars tigres, matériel ferroviaire) jusqu’à sa libération par l’avancée de l’Armée soviétique le 26 avril 1945.
Il est rapatrié le 2 juin 1945 par le centre d’accueil du Lutetia à Paris.

Professeur d’enseignement technique, il demeure 16 rue Daguerre à Paris 14e. Le 31 juillet 1947, à la Mairie du 14e arrondissement de Paris, il épouse Sylviane, Ginette Guillet, fille de Raoul et de Gabrielle Weiss. Il décède le 10 décembre 2001 à Paris.

Monique Vézilier

Sources

21 P 708 466 DAVCC Caen : dossier de déporté de Henry Bertrand

FMD – http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.95

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