RECHERCHEZ
Née à Nîmes le 15 mars 1895, Andréa Bernheim est la fille de Charles Berhneim, photographe bien connu dans le Gard, éditeur de cartes postales, et de Léonie Bernheim. Célibataire, elle poursuit l’activité de son père et habite l’appartement dépendant du magasin familial, 58 boulevard Gambetta à Nîmes.
Bien que de nationalité française, sa confession juive fait d’elle une cible pour les Allemands, arrivés dans la zone libre fin 1942. Après avoir pourchassé en premier lieu les juifs d’origine étrangère, ceux-ci s’attaquent à toute la communauté israélite nîmoise, multipliant les rafles à partir de 1944.
Fin mars-début avril de cette année-là (la date diffère selon les témoignages), Andréa Bernheim est arrêtée chez elle par 3 hommes de la Gestapo. Ces derniers saisissent également Laure Taragano (matricule ?) qui partagera son sort jusqu’à Auschwitz.
Après être internée aux Baumettes à Marseille, elle est transférée à Drancy le 30 avril 1944. Déjà très malade, cardiaque, elle est admise à l’infirmerie du camp et c’est en « convoi sanitaire » qu’elle est déportée à Auschwitz, le 20 mai.
Elle y meurt peu après, durant le mois d’août 1944. Si la date de son décès ne peut être fixée avec exactitude, celui-ci ne fait aucun doute : Laure Taragano en a été témoin.
Gérard KREBS et Georges MULLER
Sources
Archives SHD Caen
RECHERCHEZ
Née à Nîmes le 15 mars 1895, Andréa Bernheim est la fille de Charles Berhneim, photographe bien connu dans le Gard, éditeur de cartes postales, et de Léonie Bernheim. Célibataire, elle poursuit l’activité de son père et habite l’appartement dépendant du magasin familial, 58 boulevard Gambetta à Nîmes.
Bien que de nationalité française, sa confession juive fait d’elle une cible pour les Allemands, arrivés dans la zone libre fin 1942. Après avoir pourchassé en premier lieu les juifs d’origine étrangère, ceux-ci s’attaquent à toute la communauté israélite nîmoise, multipliant les rafles à partir de 1944.
Fin mars-début avril de cette année-là (la date diffère selon les témoignages), Andréa Bernheim est arrêtée chez elle par 3 hommes de la Gestapo. Ces derniers saisissent également Laure Taragano (matricule ?) qui partagera son sort jusqu’à Auschwitz.
Après être internée aux Baumettes à Marseille, elle est transférée à Drancy le 30 avril 1944. Déjà très malade, cardiaque, elle est admise à l’infirmerie du camp et c’est en « convoi sanitaire » qu’elle est déportée à Auschwitz, le 20 mai.
Elle y meurt peu après, durant le mois d’août 1944. Si la date de son décès ne peut être fixée avec exactitude, celui-ci ne fait aucun doute : Laure Taragano en a été témoin.
Gérard KREBS et Georges MULLER
Sources
Archives SHD Caen