RECHERCHEZ
BENSOUSSAM Robert
Né le 24 janvier 1913 à Smyrne en Turquie, Robert, Nissy, Sammy Bensoussam est le fils de Jacob Bensoussam et de Rose Arditti. Naturalisé français depuis le 9 août 1939, il épouse Louise Laurent à Nîmes le 3 octobre 1942. Installé à Nîmes 3 rue des Arènes, de profession vendeur, il est garde-voies quand il est dénoncé et arrêté par la Gestapo le 21 janvier 1944 pour raison raciale.
Emprisonné à Marseille, il est transféré aussitôt à Drancy, enregistré sous le numéro 16674, jusqu’au 27 mars 1944, date de son départ pour Auschwitz. Devant la grande offensive de l’Armée Rouge enclenchée le 12 janvier 1945, les autorités nazies décident en urgence d’évacuer le camp. Entre le 25 janvier et le 2 février 1945, des milliers de déportés, juifs pour la plupart, sont transportés à Mauthausen. Robert Bensoussam se trouve dans le convoi du 28 janvier, et dès son arrivée, il est affecté au camp de Gusen, puis envoyé à Bergen-Belsen le 6 février 1945.[1]
De sources américaines transmises aux autorités françaises[2] il y serait tombé malade le 19 avril 1945, alors que le camp vient d’être libéré par les troupes britanniques et canadiennes.
Sa mort a été officialisée au 1er mai 1945.
Frédérique DOAT-VINCENT
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BENSOUSSAM Robert
Né le 24 janvier 1913 à Smyrne en Turquie, Robert, Nissy, Sammy Bensoussam est le fils de Jacob Bensoussam et de Rose Arditti. Naturalisé français depuis le 9 août 1939, il épouse Louise Laurent à Nîmes le 3 octobre 1942. Installé à Nîmes 3 rue des Arènes, de profession vendeur, il est garde-voies quand il est dénoncé et arrêté par la Gestapo le 21 janvier 1944 pour raison raciale.
Emprisonné à Marseille, il est transféré aussitôt à Drancy, enregistré sous le numéro 16674, jusqu’au 27 mars 1944, date de son départ pour Auschwitz. Devant la grande offensive de l’Armée Rouge enclenchée le 12 janvier 1945, les autorités nazies décident en urgence d’évacuer le camp. Entre le 25 janvier et le 2 février 1945, des milliers de déportés, juifs pour la plupart, sont transportés à Mauthausen. Robert Bensoussam se trouve dans le convoi du 28 janvier, et dès son arrivée, il est affecté au camp de Gusen, puis envoyé à Bergen-Belsen le 6 février 1945.[1]
De sources américaines transmises aux autorités françaises[2] il y serait tombé malade le 19 avril 1945, alors que le camp vient d’être libéré par les troupes britanniques et canadiennes.
Sa mort a été officialisée au 1er mai 1945.
Frédérique DOAT-VINCENT
