RECHERCHEZ
Siegfried BENGER est né le 3 mai 1904 dans le district de Krone (Prusse occidentale – Poméranie). Il habite Erfurt, où il exerce la profession de serrurier. Juif athée, communiste et anti nazi, il est exempté du service militaire en 1935, pour raison de santé.
Il fuit l’Allemagne et émigre en Belgique le 28 juillet 1938, mais il est expulsé par les autorités belges comme des centaines d’autres Juifs le 10 mai 1940 vers des camps d’internement dans le Sud de la France, et se retrouve dans le camp de St Cyprien.
Il est arrêté par la Gestapo à Alès dans le Gard le 4 septembre 1941, et interné au camp des Milles (devenu de juillet 1940 à juillet 1942 un camp pour « indésirables »). Il est transféré à Drancy le 13 août 1942 puis déporté à Auschwitz le 7 septembre 1942 par le convoi 29. A l’arrivée, il est affecté dans un camp annexe, le kommando de Blechhammer où il subit les travaux forcés comme ouvrier du métal.
Le 21 janvier 1945 Il est évacué vers Gross-Rosen, important pôle industriel, où il arrive après 13 jours de «marche de la mort», le 2 février. Le 8 février, il repart vers Buchenwald dans des wagons à bestiaux découverts qu’il atteint le 10 février 1945. Il est alors affecté au kommando 88 de l’usine Gustloff, jusqu’à la libération de Buchenwald intervenant le 11 avril 1945.
Ce n’est que le 2 mai que commence son voyage de retour, et à sa demande, il se dirige vers Oberhausen en Rhénanie le 5 mai 1945. On le retrouve plus tard sur le répertoire mensuel des migrations individuelles, tenu par l’Organisation Internationale des Réfugiés : il y est indiqué son émigration en Australie, accompagné de Rita et d’Anna (probablement sa femme et sa fille) le 15 janvier 1950.
Frédérique D0AT-VINCENT
RECHERCHEZ
Siegfried BENGER est né le 3 mai 1904 dans le district de Krone (Prusse occidentale – Poméranie). Il habite Erfurt, où il exerce la profession de serrurier. Juif athée, communiste et anti nazi, il est exempté du service militaire en 1935, pour raison de santé.
Il fuit l’Allemagne et émigre en Belgique le 28 juillet 1938, mais il est expulsé par les autorités belges comme des centaines d’autres Juifs le 10 mai 1940 vers des camps d’internement dans le Sud de la France, et se retrouve dans le camp de St Cyprien.
Il est arrêté par la Gestapo à Alès dans le Gard le 4 septembre 1941, et interné au camp des Milles (devenu de juillet 1940 à juillet 1942 un camp pour « indésirables »). Il est transféré à Drancy le 13 août 1942 puis déporté à Auschwitz le 7 septembre 1942 par le convoi 29. A l’arrivée, il est affecté dans un camp annexe, le kommando de Blechhammer où il subit les travaux forcés comme ouvrier du métal.
Le 21 janvier 1945 Il est évacué vers Gross-Rosen, important pôle industriel, où il arrive après 13 jours de «marche de la mort», le 2 février. Le 8 février, il repart vers Buchenwald dans des wagons à bestiaux découverts qu’il atteint le 10 février 1945. Il est alors affecté au kommando 88 de l’usine Gustloff, jusqu’à la libération de Buchenwald intervenant le 11 avril 1945.
Ce n’est que le 2 mai que commence son voyage de retour, et à sa demande, il se dirige vers Oberhausen en Rhénanie le 5 mai 1945. On le retrouve plus tard sur le répertoire mensuel des migrations individuelles, tenu par l’Organisation Internationale des Réfugiés : il y est indiqué son émigration en Australie, accompagné de Rita et d’Anna (probablement sa femme et sa fille) le 15 janvier 1950.
Frédérique D0AT-VINCENT