BARAILLER Jean-Baptiste

  • 75397 Buchenwald

  • Né le 9 janvier 1900 à Beaucaire

  • Décédé le 20 septembre 1976 à Arles

Jean-Baptiste Théodore nait le 9 janvier 1900 à Beaucaire, fils de Jean Barailler cultivateur âgé de 43 ans et de Marie Palestine. Il adhère en 1922 au parti communiste et contribue à former la section communiste de Beaucaire. Il se marie le 30 octobre 1926 à Beaucaire avec Fernande Ulmann avant de rentrer à la compagnie PLM à Paris et d’être muté au dépôt de machines de la Seyne (Var) où il occupe de nombreuses fonctions politiques et syndicales. Il est déplacé à Arles en 1937 (Bouches-du-Rhône) suite à ses activités syndicales. Arrêté en octobre 1939, il est révoqué de ses fonctions de délégué du personnel et secrétaire général de la Bourse du Travail d ‘Arles.

Il est arrêté le 26 janvier 1943 par la police pour activité politique en exécution d’un arrêté préfectoral d’internement administratif suite à l’éclatement d’une bombe dans une maison de tolérance réquisitionnée par les troupes d’occupation au 21 rue du grand prieuré à Arles.
Il est conduit à la prison des Beaumettes à Marseille jusqu’au 2 février 1943, et astreint à résidence au camp de St Sulpice la pointe (Tarn) où il participe notamment à la lutte contre les GMR (Groupes Mobiles de Réserve) du 4 au 9 février 1944 pour empêcher l’envoi de jeunes en Allemagne dans le cadre de l’organisation Todt.

Il est alors transféré au camp de Buchenwald le 30 juillet 1944 où Il participe à l’organisation clandestine du Front national et à la libération armée du camp, et figure parmi les membres homologués de la Brigade française d‘action libératrice. Il sera libéré le 11 avril 1945.

En 1947, il est reconnu au grade d’adjudant-chef FFI avec le surnom «Jeannet», compte tenu de ses actions en résistance: transport et distribution de journaux et tracts clandestins dès février 1942, destruction et sabotage de voies ferrées entre Segonnaux et Arles le 11 décembre 1942, détournement de trains, sabotage de matériel  roulant avec mise en place de potasse dans les boites à essieu des wagons provoquant leur incendie après quelques kilomètres, organisation clandestine de la CGT. Il sera conseiller général du canton d’Arles-Est (1945-1951) et conseiller municipal d’Arles (1953-1959).

Il décède à Arles le 20 septembre 1976. En 1980, son nom est donné au foyer pour personnes âgées d’un quartier d’Arles et à la salle principale de la Bourse du Travail de la ville.

André Francisco

Sources :

-Archives SHD Caen.
-Archives Arolsen
-Genéanet
-Maitron : https://maitron.fr/spip.php?article233447, notice Barailler Jean par Louis Botella, version mise en ligne le 29 octobre 2020.
http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article448, notice Barailler Jean par Jacques Girault et Antoine Olivesi, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 4 avril 2012.
-Dictionnaire du mouvement ouvrier Seynois:
http://jcautran.free.fr/fiches_mouvement_ouvrier/B/barailler_jean.html

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

BARAILLER Jean-Baptiste

  • 75397 Buchenwald

  • Né le 9 janvier 1900 à Beaucaire

  • Décédé le 20 septembre 1976 à Arles

Jean-Baptiste Théodore nait le 9 janvier 1900 à Beaucaire, fils de Jean Barailler cultivateur âgé de 43 ans et de Marie Palestine. Il adhère en 1922 au parti communiste et contribue à former la section communiste de Beaucaire. Il se marie le 30 octobre 1926 à Beaucaire avec Fernande Ulmann avant de rentrer à la compagnie PLM à Paris et d’être muté au dépôt de machines de la Seyne (Var) où il occupe de nombreuses fonctions politiques et syndicales. Il est déplacé à Arles en 1937 (Bouches-du-Rhône) suite à ses activités syndicales. Arrêté en octobre 1939, il est révoqué de ses fonctions de délégué du personnel et secrétaire général de la Bourse du Travail d ‘Arles.

Il est arrêté le 26 janvier 1943 par la police pour activité politique en exécution d’un arrêté préfectoral d’internement administratif suite à l’éclatement d’une bombe dans une maison de tolérance réquisitionnée par les troupes d’occupation au 21 rue du grand prieuré à Arles.
Il est conduit à la prison des Beaumettes à Marseille jusqu’au 2 février 1943, et astreint à résidence au camp de St Sulpice la pointe (Tarn) où il participe notamment à la lutte contre les GMR (Groupes Mobiles de Réserve) du 4 au 9 février 1944 pour empêcher l’envoi de jeunes en Allemagne dans le cadre de l’organisation Todt.

Il est alors transféré au camp de Buchenwald le 30 juillet 1944 où Il participe à l’organisation clandestine du Front national et à la libération armée du camp, et figure parmi les membres homologués de la Brigade française d‘action libératrice. Il sera libéré le 11 avril 1945.

En 1947, il est reconnu au grade d’adjudant-chef FFI avec le surnom «Jeannet», compte tenu de ses actions en résistance: transport et distribution de journaux et tracts clandestins dès février 1942, destruction et sabotage de voies ferrées entre Segonnaux et Arles le 11 décembre 1942, détournement de trains, sabotage de matériel  roulant avec mise en place de potasse dans les boites à essieu des wagons provoquant leur incendie après quelques kilomètres, organisation clandestine de la CGT. Il sera conseiller général du canton d’Arles-Est (1945-1951) et conseiller municipal d’Arles (1953-1959).

Il décède à Arles le 20 septembre 1976. En 1980, son nom est donné au foyer pour personnes âgées d’un quartier d’Arles et à la salle principale de la Bourse du Travail de la ville.

André Francisco

Sources :

-Archives SHD Caen.
-Archives Arolsen
-Genéanet
-Maitron : https://maitron.fr/spip.php?article233447, notice Barailler Jean par Louis Botella, version mise en ligne le 29 octobre 2020.
http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article448, notice Barailler Jean par Jacques Girault et Antoine Olivesi, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 4 avril 2012.
-Dictionnaire du mouvement ouvrier Seynois:
http://jcautran.free.fr/fiches_mouvement_ouvrier/B/barailler_jean.html

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