RECHERCHEZ
Antoine est le fils de Ramon Ayala, ouvrier né le 4 mars 1890 à La Union (Espagne) et de Suzanne Albaladejo. Ils ont 7 enfants et habitent Rousson dans le Gard. Ramon Ayala, le père, est naturalisé français le 5 septembre 1934.
La famille Ayala est domiciliée 61 rue Albert Rey à La Lecque- Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône) au moment de l’arrestation d’Antoine. Ce dernier exerce alors la profession de soudeur à l’arc. Il est célibataire.
Sur ordre de l’organisation clandestine des Forces unies de la Jeunesse Française Patriotique à laquelle il a adhéré, Antoine, qui a pour pseudo « Paul Antoine », se rend à Nice le 2 janvier 1944. Il y réside jusqu’au 4 avril 1944, date de son arrestation lors d’une rafle organisée par la section judiciaire de Nice au restaurant de la « Légion Française des Combattants », rue Fertinex. Il est porteur de tracts subversifs « Patriotes Unissez-vous… », son domicile 6 rue Castel est perquisitionné et des journaux clandestins y sont saisis. Écroué à la maison d’arrêt, il est transféré à Nîmes le 9 mai pour être traduit devant la Section spéciale de la Cour d’Appel (Tribunal spécial). Le 19 juin 1944 avec un convoi de 32 prisonniers il est transféré à la prison St Paul de Lyon sous le n° d’écrou 4122. Le 29 juin 1944, il est remis aux autorités allemandes et déporté depuis Lyon dans le convoi I.234 qui atteint le camp de concentration de Dachau le 2 juillet 1944.
La période de quarantaine passée, le 21/25 juillet il est dirigé sur le Kommando de Leitmeritzen (Tchécoslovaquie) qui dépend de Flossenburg, où il reçoit le matricule13536. Antoine Ayala est employé à la construction d’usines d’armements souterraines, un travail exténuant sans aucune protection. Il est déclaré décédé le 10 décembre 1944 et avoir été incinéré.
Monique Vézilier
Sources :
Fondation pour la Mémoire de la Déportation : www.bbdm.org
Dossier SHD Caen
Archives départementales du Gard
Arolsen : www.arolsen-archives.org
Site Insee : https://arbre.app/insee
RECHERCHEZ
Antoine est le fils de Ramon Ayala, ouvrier né le 4 mars 1890 à La Union (Espagne) et de Suzanne Albaladejo. Ils ont 7 enfants et habitent Rousson dans le Gard. Ramon Ayala, le père, est naturalisé français le 5 septembre 1934.
La famille Ayala est domiciliée 61 rue Albert Rey à La Lecque- Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône) au moment de l’arrestation d’Antoine. Ce dernier exerce alors la profession de soudeur à l’arc. Il est célibataire.
Sur ordre de l’organisation clandestine des Forces unies de la Jeunesse Française Patriotique à laquelle il a adhéré, Antoine, qui a pour pseudo « Paul Antoine », se rend à Nice le 2 janvier 1944. Il y réside jusqu’au 4 avril 1944, date de son arrestation lors d’une rafle organisée par la section judiciaire de Nice au restaurant de la « Légion Française des Combattants », rue Fertinex. Il est porteur de tracts subversifs « Patriotes Unissez-vous… », son domicile 6 rue Castel est perquisitionné et des journaux clandestins y sont saisis. Écroué à la maison d’arrêt, il est transféré à Nîmes le 9 mai pour être traduit devant la Section spéciale de la Cour d’Appel (Tribunal spécial). Le 19 juin 1944 avec un convoi de 32 prisonniers il est transféré à la prison St Paul de Lyon sous le n° d’écrou 4122. Le 29 juin 1944, il est remis aux autorités allemandes et déporté depuis Lyon dans le convoi I.234 qui atteint le camp de concentration de Dachau le 2 juillet 1944.
La période de quarantaine passée, le 21/25 juillet il est dirigé sur le Kommando de Leitmeritzen (Tchécoslovaquie) qui dépend de Flossenburg, où il reçoit le matricule13536. Antoine Ayala est employé à la construction d’usines d’armements souterraines, un travail exténuant sans aucune protection. Il est déclaré décédé le 10 décembre 1944 et avoir été incinéré.
Monique Vézilier
Sources :
Fondation pour la Mémoire de la Déportation : www.bbdm.org
Dossier SHD Caen
Archives départementales du Gard
Arolsen : www.arolsen-archives.org
Site Insee : https://arbre.app/insee