RECHERCHEZ
François est le fils de Maurice et Andrée Athias. Ses parents, français issus de familles commerçantes, s’étaient établis à Nîmes, à la Villa Elise, 17 rue Montgolfier, pour fuir la capitale à l’arrivée des Allemands. La famille, visée par la rafle du 3 avril 1943, est arrêtée et écrouée à la maison centrale de Nîmes. Dix jours plus tard les Athias sont transférés à Drancy où ils sont enregistrés sous les matricules 132, 133 et 134.
Son père, Maurice – de santé fragile -, sa mère, Andrée et lui-même, âgé de 4 ans, sont envoyés à Auschwitz par le convoi n° 57, le 18 juillet 1943. A partir de ce moment, il n’y a plus aucune trace de leur sort.
Les nombreuses démarches entreprises après guerre par la famille restent infructueuses. Une réponse de la Fédération des déportés et internés résume la situation :
« Les convois de juillet 43 laissent peu d’espoir car les personnes en mauvaise santé et les femmes avec enfants n’entraient pas au camp et étaient gazées à l’arrivée »…
Et c’est en 1947, par une déclaration judiciaire, que la date de leur décès est fixée au 23 juillet, soit 5 jours après leur départ de Drancy, ce qui était alors la règle pour les déportés dont on n’avait aucune nouvelle.
Gérard Krebs et Georges Muller
Sources :
Archives SHD Caen
RECHERCHEZ
François est le fils de Maurice et Andrée Athias. Ses parents, français issus de familles commerçantes, s’étaient établis à Nîmes, à la Villa Elise, 17 rue Montgolfier, pour fuir la capitale à l’arrivée des Allemands. La famille, visée par la rafle du 3 avril 1943, est arrêtée et écrouée à la maison centrale de Nîmes. Dix jours plus tard les Athias sont transférés à Drancy où ils sont enregistrés sous les matricules 132, 133 et 134.
Son père, Maurice – de santé fragile -, sa mère, Andrée et lui-même, âgé de 4 ans, sont envoyés à Auschwitz par le convoi n° 57, le 18 juillet 1943. A partir de ce moment, il n’y a plus aucune trace de leur sort.
Les nombreuses démarches entreprises après guerre par la famille restent infructueuses. Une réponse de la Fédération des déportés et internés résume la situation :
« Les convois de juillet 43 laissent peu d’espoir car les personnes en mauvaise santé et les femmes avec enfants n’entraient pas au camp et étaient gazées à l’arrivée »…
Et c’est en 1947, par une déclaration judiciaire, que la date de leur décès est fixée au 23 juillet, soit 5 jours après leur départ de Drancy, ce qui était alors la règle pour les déportés dont on n’avait aucune nouvelle.
Gérard Krebs et Georges Muller
Sources :
Archives SHD Caen