RECHERCHEZ
Ses parents, Salomon et Ida Bourla, se sont mariés à Avignon le 26 mai 1925 ; il a deux sœurs, Marthe, Anna, née le 30 juillet 1920, et Denise, Suzanne, Rebecca le 2 mars 1932. Les trois enfants sont de nationalité française, les parents le deviendront par décret paru au journal officiel du 6 mai 1934.
Ayant bien réussi en affaires, Salomon achète avant la guerre une villa de villégiature à Villeneuve-lès-Avignon. Comme, avec l’Occupation, la vie devient pour sa famille de plus en plus dangereuse, il juge prudent de déménager de l’autre côté du pont dans leur villa « Le rêve ».
Cette précaution ne suffira pas. Salomon et son fils sont, selon certains témoignages, arrêtés le 17 juillet 1943 à Villeneuve-lès-Avignon par une bande d’individus – français et allemands – qui rackettait les juifs du Vaucluse et travaillait avec la Gestapo. En 2021, Denise Arokas indiquera que ce sont les « Allemands » qui viennent à la villa « Le rêve » pour arrêter la famille en raison de ses origines. On ne leur connaît aucune activité de résistance.
Salomon est emprisonné à Marseille (prison Saint Pierre) et interné le 26 août à Drancy (matricule 4363). Il est déporté le 2 septembre à Auschwitz avec son fils Maurice (matricule 4364 à Drancy) par le convoi 59. Faute de preuves, la date de son décès est fixée administrativement au 7 septembre 1943 par un jugement rendu le 23 février 1949. Maurice, célibataire, est de même considéré comme décédé le 7 septembre. Un document du secrétariat d’Etat chargé des Anciens combattants et Victimes de guerre permet de leur attribuer la mention « Mort en déportation » seulement en 1990.
Les noms de Salomon, Ida et Maurice figurent sur une plaque commémorative dédiée aux déportés, à la synagogue d’Avignon.
Georges Muller
Sources :
– Dossier de Caen 21 P 419 079
– D’une petite rafle provençale (Nelcya Delanoë) – éditions du Seuil 2023
– Site AJPN : http://www.ajpn.org/personne-Denise-Arokas-11471.html
RECHERCHEZ
Ses parents, Salomon et Ida Bourla, se sont mariés à Avignon le 26 mai 1925 ; il a deux sœurs, Marthe, Anna, née le 30 juillet 1920, et Denise, Suzanne, Rebecca le 2 mars 1932. Les trois enfants sont de nationalité française, les parents le deviendront par décret paru au journal officiel du 6 mai 1934.
Ayant bien réussi en affaires, Salomon achète avant la guerre une villa de villégiature à Villeneuve-lès-Avignon. Comme, avec l’Occupation, la vie devient pour sa famille de plus en plus dangereuse, il juge prudent de déménager de l’autre côté du pont dans leur villa « Le rêve ».
Cette précaution ne suffira pas. Salomon et son fils sont, selon certains témoignages, arrêtés le 17 juillet 1943 à Villeneuve-lès-Avignon par une bande d’individus – français et allemands – qui rackettait les juifs du Vaucluse et travaillait avec la Gestapo. En 2021, Denise Arokas indiquera que ce sont les « Allemands » qui viennent à la villa « Le rêve » pour arrêter la famille en raison de ses origines. On ne leur connaît aucune activité de résistance.
Salomon est emprisonné à Marseille (prison Saint Pierre) et interné le 26 août à Drancy (matricule 4363). Il est déporté le 2 septembre à Auschwitz avec son fils Maurice (matricule 4364 à Drancy) par le convoi 59. Faute de preuves, la date de son décès est fixée administrativement au 7 septembre 1943 par un jugement rendu le 23 février 1949. Maurice, célibataire, est de même considéré comme décédé le 7 septembre. Un document du secrétariat d’Etat chargé des Anciens combattants et Victimes de guerre permet de leur attribuer la mention « Mort en déportation » seulement en 1990.
Les noms de Salomon, Ida et Maurice figurent sur une plaque commémorative dédiée aux déportés, à la synagogue d’Avignon.
Georges Muller
Sources :
– Dossier de Caen 21 P 419 079
– D’une petite rafle provençale (Nelcya Delanoë) – éditions du Seuil 2023
– Site AJPN : http://www.ajpn.org/personne-Denise-Arokas-11471.html