RECHERCHEZ
Alexis, Félix, Adolphe Ambles est né le 20 novembre 1897 à Martres-sur-Veyre (Puy-de-Dôme), fils d’Eugène Ambles, boulanger âgé de 25 ans et de Marie Lepuy, couturière âgée de 23 ans, mariés le 30 novembre 1895.
Initialement ajourné de l’armée en 1915 pour faiblesse, Alexis ambles est incorporé le 9 août 1916 et passe au 78° R.I le 3 août 1917, à la 12° section COA le 21 décembre 1918 et à la 15° section COA le 25 avril 1919. La croix de guerre avec étoile de bronze lui est attribuée pour « son intrépidité en tant que coureur chargé d’établir les liaisons sous les bombardements pendant une attaque ennemie le 15 juin 1918 ».
Il est démobilisé le 6 novembre 1919 et s’installe à Nîmes où il exerce le métier de tripier.
Il épouse Marie-Antoinette Monier, âgée de 25 ans, le 9 avril 1921 à Nîmes. Le couple s’installe à Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône) en mars 1926 et a 3 filles : Yvonne née le 6 août 1926, Irène le 12 juillet 1928 et Paulette, le 17 décembre 1932.
Rappelé au 4° Régiment d’artillerie coloniale le 16 mars 1928, il embarque à Marseille sur le vapeur « capitaine Jacques » à destination de l’Indochine, d’où il revient le 13 mars 1930 avec le grade de brigadier.
Il s’installe à Nîmes en juin 1933. Alors qu’il habite au 30, rue de la Vierge et travaille au parc d’artillerie attaché au service de voitures et camions automobiles, il est arrêté le 22 octobre 1943 par la Gestapo au retour de son travail. Il est conduit à la prison Saint-Pierre à Marseille à 17h le jour même de son arrestation avec Ferdinand Bonnefoy. Tous deux sont acheminés sur Compiègne dès 23h par train depuis la gare Saint-Charles. Ils resteront détenus à Compiègne jusqu’au 22 mars 1944 (matricule 19566 pour Ferdinand) et déportés ensemble à Mauthausen par convoi I.191 du 22 mars 1944.
Alexis ambles reste au camp du 25 mars au 8 juin 1944 puis est affecté au kommando Linz 3 du 8 juin au 18 juin 1944, ensuite au kommando de Linz 1 du 8 juin au 22 juin 1944 et au kommando Linz 3 du 22 juin 1944 au 17 avril 1945, date de son décès à l’infirmerie du camp. Ferdinand Bonnefoi l’assiste dans ses derniers moments et déclare n’avoir jamais eu de confidences quant à son arrestation. Alexis Ambles a fait partie de l’organisation clandestine de sabotages au camp de Mauthausen. Il est officiellement déclaré décédé en déportation.
André Francisco
Sources :
Archives Caen –dossier 45990
Biographie Ferdinand BONNEFOI
Recensement militaire archives départementales des bouches du Rhône, matricule 41, classe 1917, subdivision de Marseille digne
RECHERCHEZ
Alexis, Félix, Adolphe Ambles est né le 20 novembre 1897 à Martres-sur-Veyre (Puy-de-Dôme), fils d’Eugène Ambles, boulanger âgé de 25 ans et de Marie Lepuy, couturière âgée de 23 ans, mariés le 30 novembre 1895.
Initialement ajourné de l’armée en 1915 pour faiblesse, Alexis ambles est incorporé le 9 août 1916 et passe au 78° R.I le 3 août 1917, à la 12° section COA le 21 décembre 1918 et à la 15° section COA le 25 avril 1919. La croix de guerre avec étoile de bronze lui est attribuée pour « son intrépidité en tant que coureur chargé d’établir les liaisons sous les bombardements pendant une attaque ennemie le 15 juin 1918 ».
Il est démobilisé le 6 novembre 1919 et s’installe à Nîmes où il exerce le métier de tripier.
Il épouse Marie-Antoinette Monier, âgée de 25 ans, le 9 avril 1921 à Nîmes. Le couple s’installe à Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône) en mars 1926 et a 3 filles : Yvonne née le 6 août 1926, Irène le 12 juillet 1928 et Paulette, le 17 décembre 1932.
Rappelé au 4° Régiment d’artillerie coloniale le 16 mars 1928, il embarque à Marseille sur le vapeur « capitaine Jacques » à destination de l’Indochine, d’où il revient le 13 mars 1930 avec le grade de brigadier.
Il s’installe à Nîmes en juin 1933. Alors qu’il habite au 30, rue de la Vierge et travaille au parc d’artillerie attaché au service de voitures et camions automobiles, il est arrêté le 22 octobre 1943 par la Gestapo au retour de son travail. Il est conduit à la prison Saint-Pierre à Marseille à 17h le jour même de son arrestation avec Ferdinand Bonnefoy. Tous deux sont acheminés sur Compiègne dès 23h par train depuis la gare Saint-Charles. Ils resteront détenus à Compiègne jusqu’au 22 mars 1944 (matricule 19566 pour Ferdinand) et déportés ensemble à Mauthausen par convoi I.191 du 22 mars 1944.
Alexis ambles reste au camp du 25 mars au 8 juin 1944 puis est affecté au kommando Linz 3 du 8 juin au 18 juin 1944, ensuite au kommando de Linz 1 du 8 juin au 22 juin 1944 et au kommando Linz 3 du 22 juin 1944 au 17 avril 1945, date de son décès à l’infirmerie du camp. Ferdinand Bonnefoi l’assiste dans ses derniers moments et déclare n’avoir jamais eu de confidences quant à son arrestation. Alexis Ambles a fait partie de l’organisation clandestine de sabotages au camp de Mauthausen. Il est officiellement déclaré décédé en déportation.
André Francisco
Sources :
Archives Caen –dossier 45990
Biographie Ferdinand BONNEFOI
Recensement militaire archives départementales des bouches du Rhône, matricule 41, classe 1917, subdivision de Marseille digne