André Amblard est né le 4 juillet 1913 au 85 bis, rue de Charenton à Paris 12°. Il est le fils d’Alphonse Amblard, chaudronnier de 25 ans et d’Adrienne Luboue, couturière de 21 ans. ll épouse Simone Dey le 3 octobre 1931 à Nîmes.

Cheminot à Ambérieu (Ain), il entre dans la Résistance et est affecté à la 8° région militaire (G.H. M.U.R.) du 1er mars au 12 mai 1943 à Ambérieu sous le pseudo FFI de « Nicolas » ; le grade fictif de sous-lieutenant lui sera reconnu après les hostilités.

Il participe à des opérations de transport, distribution tracts, destruction sabotage de machines au dépôt d’Ambérieu, actions offensives contre les autorités collaboratrices.

Il est arrêté le 12 mai 1943 à Ambérieu par la police française pour détention d’explosifs à la suite d’une perquisition à son domicile où est déposé un stock de crayons, allumeurs, plastic, détonateurs en vue de sabotages ultérieurs. Il est condamné à 10 ans de travaux forcés par le tribunal spécial de Lyon.
Il est incarcéré à la prison de Belley (Ain) du 17 mai au 11 juin 1943, puis à la prison Saint-Paul (Lyon) jusqu’au 30 juin 1943, et envoyé ensuite à Eysses jusqu’au 30 mai 1944 puis à Compiègne.

Il est déporté à Dachau avec le convoi 1229 du 18 juin 1944 et envoyé au kommando de Bruningsau et d’Allach le 30 avril 1945 avec le matricule 73009. Il sera libéré le 12 mai 1945.

De retour de déportation, il réside à Nîmes au 45, rue Saint-Rémy et ensuite à Chambéry.
Il décède le 11 décembre 1979 à Bassens (Savoie). Sa sœur Odette Amblard a elle aussi été déportée.

André Francisco

Sources :

Généanet
Archives Arolsen
Archives Caen
Mémorial départemental de Nantua : http://www.memoire-deportation-ain.fr/le-monument-de-nantua.aspx