AMAT Marguerite

  • 42121 Ravensbrück

  • Née le 20 novembre 1917 à Robiac (Gard)
  • Décédée le 17 avril 1954 à Gensac (Gironde)

Marguerite Clémence, Amat est née Marguerite Guigon le 20 novembre 1917 à Robiac dans le Gard, de Elie Clément Guigon et de Victorine Louise Chazal-Martin.
Arrêtée à Bordeaux au 12, rue Grangeneuve, le 25 mars 1944 par la Gestapo sur dénonciation pour détention d’armes, elle est prise comme otage selon des témoins oculaires, ses logeurs, Monsieur et Madame Perigaud et leurs enfants.

Elle est détenue au fort du Hâ de Bordeaux jusqu’au 24 mai 1944 sous le n° 10769 pour être transférée ensuite à Romainville sous le n° 5678, d’où elle sera déportée vers différents camps à partir du 6 juin 194 4 : du 7 au 13 juin 1944 à Sarrebrük puis du 15 juin au 20 juillet à Ravensbrük où elle est enregistrée sous le matricule 42121. Elle est affectée successivement dans 2 kommandos dépendants de Buchenwald pour les usines Hasag, usines de lampes à pression transformées par Hitler en fabriques à munitions . Elle travaille du 21 juillet au 28 février 1945 à l’usine de Leipzig sous le numéro de détenue 3901 puis à l’usine de Taucha jusqu’au 13 avril 1945 sous le numéro 37274.

Rapatriée le 24 juin 1945 en Gironde, elle souffre d’une congestion pulmonaire. Elle est reconnue déportée politique le 6 octobre 1954 . Marguerite est décédée le 17 avril 1954 à Gensac en Gironde .

Jean-Paul Boré

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

AMAT Marguerite

  • 42121 Ravensbrück

  • Née le 20 novembre 1917 à Robiac (Gard)
  • Décédée le 17 avril 1954 à Gensac (Gironde)

Marguerite Clémence, Amat est née Marguerite Guigon le 20 novembre 1917 à Robiac dans le Gard, de Elie Clément Guigon et de Victorine Louise Chazal-Martin.
Arrêtée à Bordeaux au 12, rue Grangeneuve, le 25 mars 1944 par la Gestapo sur dénonciation pour détention d’armes, elle est prise comme otage selon des témoins oculaires, ses logeurs, Monsieur et Madame Perigaud et leurs enfants.

Elle est détenue au fort du Hâ de Bordeaux jusqu’au 24 mai 1944 sous le n° 10769 pour être transférée ensuite à Romainville sous le n° 5678, d’où elle sera déportée vers différents camps à partir du 6 juin 194 4 : du 7 au 13 juin 1944 à Sarrebrük puis du 15 juin au 20 juillet à Ravensbrük où elle est enregistrée sous le matricule 42121. Elle est affectée successivement dans 2 kommandos dépendants de Buchenwald pour les usines Hasag, usines de lampes à pression transformées par Hitler en fabriques à munitions . Elle travaille du 21 juillet au 28 février 1945 à l’usine de Leipzig sous le numéro de détenue 3901 puis à l’usine de Taucha jusqu’au 13 avril 1945 sous le numéro 37274.

Rapatriée le 24 juin 1945 en Gironde, elle souffre d’une congestion pulmonaire. Elle est reconnue déportée politique le 6 octobre 1954 . Marguerite est décédée le 17 avril 1954 à Gensac en Gironde .

Jean-Paul Boré

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